Christophe Brassier a ouvert une agence en franchise avec le réseau Domidom en mai 2012. Un peu plus d’un trimestre après son installation, il fait le point avec Toute la Franchise sur le démarrage de son activité et ses perspectives de développement sur le département du Tarn.
Toute la Franchise : Exerciez-vous déjà sur le secteur des services à la personne avant de rejoindre le réseau Domidom ?
Christophe Brassier : Pas du tout. J’ai un profil plutôt atypique puisque j’ai travaillé comme assistant de direction dans la restauration rapide, avant de passer chef de rayon dans la grande distribution. Je souhaitais créer mon entreprise dans les services à la personne, mais n’avais aucune idée de la façon dont se passait la gestion d’une telle activité. Et puis l’an dernier, j’ai été contacté par un cabinet de recrutement. D’après les réponses que j’ai données, et mon profil, j’ai été orienté vers Domidom.
TLF : Avez-vous cherché à comparer le réseau avec la concurrence ?
C.B. : Je n’en ai pas ressenti l’utilité. J’ai passé une journée à Paris avec le réseau et j’ai été immédiatement séduit, à la fois par le discours et par l’accompagnement proposé. Dès le départ, il y a eu une disponibilité totale de la part du responsable du développement et j’ai trouvé cela rassurant. Tout est vraiment crédible avec Domidom, et on sent que le réseau est solide, qu’il sait de quoi il parle. Du coup, après la rencontre, j’ai directement fait une étude de marché à Castres, et je me suis renseigné sur le secteur d’activité, pour obtenir toutes les informations nécessaires.
TLF : De quel type de formation avez-vous bénéficié ?
C.B. : La formation dure quatre semaines, dont trois de théorie. Domidom revient sur son concept, ce qu’apporte le réseau, la meilleure façon d’exploiter les partenaires,… Bref, on nous explique comment bien réussir notre activité ! La dernière semaine est une semaine de mise en situation, directement en agence. C’est très formateur !
TLF : Et une fois votre agence ouverte, comment le réseau vous a-t-il accompagné ?
C.B. : Tous les interlocuteurs répondent toujours présents, quelle que soit la question. Le réseau met aussi plusieurs outils à notre disposition, comme un extranet pour les devis ou le cahier des charges, ou encore un logiciel de gestion parfaitement adapté à notre activité. Tout est vraiment fait pour que chaque agence fonctionne.
TLF : Pensez-vous que vous auriez pu réussir sur ce secteur sans l’accompagnement du réseau ?
C.B. : Clairement non ! Je me rends compte aujourd’hui qu’il est impossible de se lancer seul sur le secteur des services à la personne. Ce serait à la limite du suicidaire ! En France, on ne va pas tarder à atteindre un niveau où il y aura assez d’acteurs différents dans le domaine du service à la personne, et plus particulièrement pour tout ce qui touche à la dépendance. Seuls les meilleurs vont rester. Domidom en fait partie et nous allons perdurer. Mais avec une entreprise indépendante, comment voulez-vous faire face ?!
TLF : Au bout d’un peu plus de trois mois d’activité, avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés ?
C.B. : Depuis la rentrée, tout est cohérent avec ce que j’avais envisagé. J’ai passé l’été à démarcher commercialement, et cela a porté ses fruits. Au début, j’avoue que j’étais un peu angoissé parce que je me disais que les chiffres avancés par le réseau étaient peut-être un peu loin de la réalité. J’avais peur d’être le contre-exemple ! Mais en fait, je me rends compte que tout est fait pour qu’on réussisse et si on applique les méthodes, il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas.
TLF : Quelles sont vos perspectives de développement au sein de l’enseigne ?
C.B. : Je voudrais d’abord monter en puissance assez rapidement avec l’agence, pour pouvoir créer des emplois. Vu le contexte économique, si, à mon niveau, je peux permettre l’embauche de plusieurs personnes, c’est déjà une belle réussite. Pour l’instant, j’ai sept intervenantes, ce qui correspond à environ deux temps plein, et j’espère bien pouvoir rapidement faire augmenter ce chiffre. Je voudrais ensuite que l’agence obtienne la certification, en 2014. Cela confirmerait notre engagement qualité. Enfin, à plus long terme, je réfléchis à me développer sur l’ensemble du département. Pourquoi ne pas ouvrir une deuxième agence à Albi, l’autre grande ville du département ? Je pense que ce serait une belle évolution. Mais je n’en suis pas encore là !
TLF : A votre avis, quelles sont les qualités indispensables pour devenir franchisé Domidom ?
C.B. : Je pense qu’il faut avant tout avoir un bon sens commercial, et être à l’écoute des besoins de ses bénéficiaires. Bien sûr, il est important d’utiliser au maximum le réseau, et d’exploiter tout ce qui est mis à sa disposition, mais il faut aussi savoir inventer, proposer des choses un peu différentes. Le concept Domidom a été testé et éprouvé, on sait qu’il marche et qu’il faut appliquer les méthodes préconisées. Mais ensuite, je pense qu’il faut savoir être précurseur, et s’adapter à ses interlocuteurs. Les besoins ne sont pas les mêmes dans le Tarn qu’à Paris, il est donc important de ne pas l’oublier, et de savoir rester concentré sur ses problématiques locales. Enfin, pour être un bon franchisé, je pense qu’il est capital de savoir bien s’entourer, pour s’assurer une vraie réussite !
Sandrine Cazan, Toute la Franchise ©
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