La franchise face à la crise !
Avec un pouvoir d'achat en berne, les français attendent et remettent à demain leurs gros et petits achats. Quelles conséquences sur l'activité des réseaux de franchise ? Les candidats franchisés sont-t-ils moins nombreux ? La crise épargne-t-elle certains secteurs d'activité ? Sur toutes ces questions, et quelques autres, Toute la Franchise fait le point !
La crise s'éternise. Et même si quelques indicateurs comme le PIB français sortent péniblement du rouge, les Français font le gros dos pour laisser passer l'orage. Les chiffres de la consommation attestent de cet attentisme prudent. La production de crédits à la consommation atteint des baisses historiques. Les statistiques du chômage repartent à la hausse... Partout le même constat s'impose : les ventes reculent et le contexte sans être vraiment dramatique, reste morose. On attend de voir. Et dans le secteur de la franchise, quelles sont les répercutions de l'onde de choc de la crise ? En fait, les situations sont très contrastées selon les activités !
Les secteurs en panne
Quelques secteurs en franchise souffrent directement des effets de la crise. Il en est ainsi notamment chez les enseignes de la restauration traditionnelle et les activités typées loisirs, mais aussi l'immobilier et la vente de détails de vêtements et meubles. Face à un avenir incertain, les consommateurs préfèrent se priver sur le superflu pour assurer l'essentiel. Cela se traduit notamment par un net ralentissement des installations des grandes surfaces de restauration avec des places assises. Malgré le coup de pouce de la TVA à 5,5%, les enseignes de restauration traditionnelle patinent. L'immobilier commence à relever la tête doucement aidé en cela par la chute vertigineuse des taux de crédits immobiliers. Mais les acheteurs sont de plus en plus exigeants. Face à la pléthore de biens à vendre, ils font jouer à fond la concurrence. Et les banques suivent bon gré mal gré. Les menaces de chômage partiel et de licenciement freinent les ardeurs des prêteurs à tous crins. Le secteur de la distribution de biens d'équipements comme l'électroménager, les meubles... souffre aussi directement de l'incertitude des consommateurs et de la frilosité des banques. Les achats typés plaisir se raréfient. Les enseignes en franchise haut de gamme de cuisine notamment réduisent la voilure ou multiplient les offres promotionnelles. Dans le textile aussi, la marque ne fait plus rêver avec ses étiquettes indigestes. Les franchises de bijoux, de parfums et de chaussures attendent elles-aussi des jours meilleurs.
Les secteurs en croissance
Signes des temps, les concepts discount voire hard-discount sortent du bois et affichent un dynamisme étonnant dans un contexte où tout reste sombre. Les secteurs de la vente d'occasion et du déstockage font également un tabac. Le concept du dépôt-vente n'en fini plus de recruter de nouveaux franchisés et de nouveaux clients. Les services à la personne sont également en pleine progression. Plus les services proposés sont ciblés et plus les marges s'envolent. Aide à domicile (ménage, repassage...), aides aux personnes âgées, aide aux devoirs, le secteur de l'aide à la personne explose littéralement depuis quelques années, crise ou pas crise ! Tout ce qui touche également au bien-être et à la forme garde le vent en poupe. Les enseignes bio (cosmétiques et alimentaires) restent en bonne forme ! Le grand élan du retour aux sources fait recette. Si la restauration traditionnelle fait grise mine, les formules rapides à emporter, moins chères que les restaurants traditionnels sortent très bien leur épingle de la crise. Mieux adaptées au marché d'austérité, les enseignes de pizzas et autres sandwichs et snacks enregistrent une courbe de développement franchement dynamique.
Les recrutements en franchise, des hauts et des bas
La crise ne démoralise pas forcément les candidats à la création ou à la reprise d'une franchise. Au contraire même ! Et c'est bien là le paradoxe ! Les cadres en reconversion se pressent aux portes des franchiseurs. Lassés de perdre du pouvoir d'achat en restant salariés, jetés dehors à l'issue d'un licenciement, bon nombre de français voient dans la création d'une activité une planche de salut. C'est ce qu'atteste le formidable élan impulsé par le nouveau statut d'auto-entrepreneur. En Franchise, le même phénomène se retrouve mais les candidats sont de plus en plus sélectifs. Avant de s'engager, ils veulent des assurances et des faits tangibles. Plus l'investissement demandé est important et plus l'épluchage des dossiers de la part des franchisés est minutieux. Les franchiseurs font tout leur possible pour attirer les meilleurs candidatures en aidant financièrement aux besoins les meilleurs profils au démarrage. Dans cette optique, les franchiseurs sont de plus en plus nombreux à nouer des partenariats privilégiés avec des organismes bancaires. L'argent reste de toutes façons le nerf de la guerre. Les concepts légers financièrement (comme les services à la personne, la restauration rapide...) ont le vent en poupe tandis que les concepts à fort investissement de démarrage doivent convaincre en multipliant les études de marché, mais aussi en appuyant les dossiers des franchisés auprès des banques. Globalement, la balle est toutefois dans le camp de la franchise : selon les statistiques officielles de l'INSEE, 90 % des franchisés sont toujours en exercice après 5 ans, contre seulement 50 % dans le cadre d’une création classique. Mieux accompagné, le franchisé résiste mieux sur la durée ! Un argument de poids pour les banques mais aussi pour susciter des vocations auprès des futurs créateurs.
La crise s'éternise. Et même si quelques indicateurs comme le PIB français sortent péniblement du rouge, les Français font le gros dos pour laisser passer l'orage. Les chiffres de la consommation attestent de cet attentisme prudent. La production de crédits à la consommation atteint des baisses historiques. Les statistiques du chômage repartent à la hausse... Partout le même constat s'impose : les ventes reculent et le contexte sans être vraiment dramatique, reste morose. On attend de voir. Et dans le secteur de la franchise, quelles sont les répercutions de l'onde de choc de la crise ? En fait, les situations sont très contrastées selon les activités !
Les secteurs en panne
Quelques secteurs en franchise souffrent directement des effets de la crise. Il en est ainsi notamment chez les enseignes de la restauration traditionnelle et les activités typées loisirs, mais aussi l'immobilier et la vente de détails de vêtements et meubles. Face à un avenir incertain, les consommateurs préfèrent se priver sur le superflu pour assurer l'essentiel. Cela se traduit notamment par un net ralentissement des installations des grandes surfaces de restauration avec des places assises. Malgré le coup de pouce de la TVA à 5,5%, les enseignes de restauration traditionnelle patinent. L'immobilier commence à relever la tête doucement aidé en cela par la chute vertigineuse des taux de crédits immobiliers. Mais les acheteurs sont de plus en plus exigeants. Face à la pléthore de biens à vendre, ils font jouer à fond la concurrence. Et les banques suivent bon gré mal gré. Les menaces de chômage partiel et de licenciement freinent les ardeurs des prêteurs à tous crins. Le secteur de la distribution de biens d'équipements comme l'électroménager, les meubles... souffre aussi directement de l'incertitude des consommateurs et de la frilosité des banques. Les achats typés plaisir se raréfient. Les enseignes en franchise haut de gamme de cuisine notamment réduisent la voilure ou multiplient les offres promotionnelles. Dans le textile aussi, la marque ne fait plus rêver avec ses étiquettes indigestes. Les franchises de bijoux, de parfums et de chaussures attendent elles-aussi des jours meilleurs.
Les secteurs en croissance
Signes des temps, les concepts discount voire hard-discount sortent du bois et affichent un dynamisme étonnant dans un contexte où tout reste sombre. Les secteurs de la vente d'occasion et du déstockage font également un tabac. Le concept du dépôt-vente n'en fini plus de recruter de nouveaux franchisés et de nouveaux clients. Les services à la personne sont également en pleine progression. Plus les services proposés sont ciblés et plus les marges s'envolent. Aide à domicile (ménage, repassage...), aides aux personnes âgées, aide aux devoirs, le secteur de l'aide à la personne explose littéralement depuis quelques années, crise ou pas crise ! Tout ce qui touche également au bien-être et à la forme garde le vent en poupe. Les enseignes bio (cosmétiques et alimentaires) restent en bonne forme ! Le grand élan du retour aux sources fait recette. Si la restauration traditionnelle fait grise mine, les formules rapides à emporter, moins chères que les restaurants traditionnels sortent très bien leur épingle de la crise. Mieux adaptées au marché d'austérité, les enseignes de pizzas et autres sandwichs et snacks enregistrent une courbe de développement franchement dynamique.
Les recrutements en franchise, des hauts et des bas
La crise ne démoralise pas forcément les candidats à la création ou à la reprise d'une franchise. Au contraire même ! Et c'est bien là le paradoxe ! Les cadres en reconversion se pressent aux portes des franchiseurs. Lassés de perdre du pouvoir d'achat en restant salariés, jetés dehors à l'issue d'un licenciement, bon nombre de français voient dans la création d'une activité une planche de salut. C'est ce qu'atteste le formidable élan impulsé par le nouveau statut d'auto-entrepreneur. En Franchise, le même phénomène se retrouve mais les candidats sont de plus en plus sélectifs. Avant de s'engager, ils veulent des assurances et des faits tangibles. Plus l'investissement demandé est important et plus l'épluchage des dossiers de la part des franchisés est minutieux. Les franchiseurs font tout leur possible pour attirer les meilleurs candidatures en aidant financièrement aux besoins les meilleurs profils au démarrage. Dans cette optique, les franchiseurs sont de plus en plus nombreux à nouer des partenariats privilégiés avec des organismes bancaires. L'argent reste de toutes façons le nerf de la guerre. Les concepts légers financièrement (comme les services à la personne, la restauration rapide...) ont le vent en poupe tandis que les concepts à fort investissement de démarrage doivent convaincre en multipliant les études de marché, mais aussi en appuyant les dossiers des franchisés auprès des banques. Globalement, la balle est toutefois dans le camp de la franchise : selon les statistiques officielles de l'INSEE, 90 % des franchisés sont toujours en exercice après 5 ans, contre seulement 50 % dans le cadre d’une création classique. Mieux accompagné, le franchisé résiste mieux sur la durée ! Un argument de poids pour les banques mais aussi pour susciter des vocations auprès des futurs créateurs.
Dominique, Journaliste toute-la-franchise.com ©