Interview PresseTaux Béthune : " A la fin de la première journée découverte sur le terrain, j’étais déjà emballé"
Damien Lagache, franchisé PresseTaux à Béthune depuis 2010 et Lens depuis 2012, fait le point sur son parcours professionnel aux côtés de l'enseigne de courtage en financement.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Damien Lagache : Mon parcours est marqué par la vente qui m’a toujours passionné. Après un Bac Pro Vente et un BTS Force de Vente, j’ai commercialisé des services d’insertion publicitaire pour professionnels pour la revue Le Galibot, éditée par le groupe SPIR Communication. Puis, entre 2000 et 2007, j’ai été directeur d’un de leurs centres de profit, à Saint-Omer (62), et j’ai alors encadré quatre salariés. J’ai ensuite changé d’employeur, pour gérer quatre comptes d’exploitation, et manager une équipe commerciale. Malheureusement, le dirigeant de cette entreprise a mis la clé sous la porte, laissant 31 salariés sur le carreau. J’ai alors rebondi durant six mois en intégrant une troisième firme en tant que vendeur de stores intérieurs, sur 20 départements.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ?
DL : Pour négocier l’emprunt destiné à l’achat de ma résidence principale, j’avais précédemment eu recours à un courtier et j’avais ainsi pu apprécier l’intérêt du système. J’avais également investi dans l’immobilier locatif. Cependant, je ne m’étais jamais intéressé à la franchise avant d’échanger avec Sébastien Masure, fondateur de PresseTaux, et Eric Piatek, développeur de l’enseigne. Notre rencontre a créé l’opportunité de le faire. Durant la période d’immersion sur le terrain, accompagné par Eric Piatek, j’ai compris que mes gains financiers seraient à la hauteur de mon investissement, et j’ai alors proposé de devenir franchisé. Le métier de commercial n’avait plus de secrets pour moi, et j’avais désormais envie de prouver mon aptitude à créer une entreprise. Fils de commerçants, la prise de risque représentait pour moi une source de motivation, comme celle d’un funambule au-dessus du vide. De surcroît, j’avais une revanche à prendre sur mes déboires professionnels.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?
DL : J’ai bénéficié d’un accompagnement au démarrage. En parallèle, je procédais à la création de ma société, et j’ai particulièrement apprécié l’appui du franchiseur afin d’obtenir le financement de mon démarrage d’activité.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
DL : Dans un premier temps, la formation théorique initiale au siège de Valenciennes a porté sur les pratiques et le jargon bancaires, ainsi que sur la démarche commerciale envers les prospects et les apporteurs d’affaires. Ensuite, j’ai accompagné Eric Piatek en clientèle durant deux mois.
TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
DL : Au quotidien, nous apprécions particulièrement le nouveau look du site internet de l’enseigne, qui nous amène régulièrement des contacts spontanés. La publicité sur les véhicules renforce également l’impact de notre communication. Enfin, la gestion courante est informatisée, et facilite le contrôle des factures, celui de l’activité commerciale, le suivi des dossiers clients, l’analyse des ratios d’activités. Différents outils marketing renforcent l’impact de la prospection et le conventionnement avec les apporteurs d’affaires, et PresseTaux détient l’agrément IOB (Intermédiaires en Opérations de Banque et de Services de Paiement) pour ses formations.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
DL : Il y a un réel esprit réseau au sein de PresseTaux. Nous communiquons beaucoup entre franchisés, et nous partageons les opportunités d’affaires, notamment celles qui impactent l’ensemble du réseau.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
DL : Malgré la politique actuelle de taux bas pratiquée par les banques, le chiffre d’affaires 2016 de mes deux agences s’est élevé à 677.000 euros TTC.
TLF : Quelles actions avez-vous mené pour développer votre CA et vos clients ?
DL : En 2010, l’enseigne PresseTaux était peu connue, je n’étais pas du métier, ni originaire de Béthune. J’ai par exemple choisi d’implanter mon agence en centre-ville, face à la concurrence qui l’était déjà, de manière à bénéficier automatiquement de la démarche comparative que ne manquent pas de faire les clients. Un franchisé peut aussi démarrer à partir de chez lui, mais je tenais à séparer d’emblée ma vie privée et ma vie professionnelle.
TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
DL : A la fin de la première journée découverte sur le terrain, avec Eric Piatek, j’étais déjà emballé. Je suis un homme qui respecte ses engagements, et j’étais prêt à m’investir aux côtés du franchiseur. Il me semblait évident que l’enseigne PresseTaux devait être suffisamment implantée sur sa région d’origine avant de passer à l’échelon national.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
DL : Aujourd’hui, sur mes deux agences de Béthune et de Lens, j’emploie deux commerciaux à temps plein, et j’utilise partiellement les services d’une assistante.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ?
DL : Créer ma société au sein d’un réseau en plein développement m’a aidé à grandir personnellement et à côtoyer d’autres entrepreneurs. Néanmoins, je demeure accessible à chacun et je suis capable de parler en patois, ou dans un langage plus châtié. Je comprends également mieux les impératifs de la législation française, et j’ai désormais un regard différent sur le quotidien et les contraintes du chef d’entreprise, notamment vis-à-vis des attentes de ses salariés. Etant donné que je me suis toujours senti responsable dans ma période professionnelle salariée, je n’ai pas perçu de changements négatifs dans mon organisation quotidienne, depuis que je suis franchisé.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
DL : Oui, sans aucun doute. C’est l’esprit de famille qui caractérise le plus Sébastien Masure. Il est à l’écoute, répond facilement aux interrogations en apportant des solutions, et a su demeurer humble. C’est un interlocuteur de confiance qui maîtrise son métier, qui met tout en place pour permettre au réseau d’avancer, et notamment un back-office compétent. J’ai moi-même toujours travaillé dans le domaine du service, et le courtage en crédit, en définitive, permet à nos clients de traverser le mieux possible le pont entre le bien immobilier qu’ils convoitent et la banque qui en financera l’achat. J’ai estimé que la méthodologie et l’accompagnement efficaces de PresseTaux, associés à ma maîtrise du commercial, me permettraient de rentabiliser rapidement mon investissement financier au sein de l’enseigne.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
DL : Le conseil que je donnerais au futur franchisé serait de ne pas se poser de question sur le devenir de leur investissement et sur les compétences des femmes et des hommes qui incarnent le réseau PresseTaux. S’ils ont la volonté de réussir et s’ils sont dotés d’une bonne faculté de remise en question, on ne peut que réussir avec PresseTaux à ses côtés !