Le chocolat, un marché toujours porteur
Le récent sondage Toluna/LSA met en lumière l'appétit grandissant des Français pour le chocolat
A l'approche du grand rendez-vous gourmande de Pâques, LSA publie un sondage exclusif réalisé par Toluna sur l'appétit des Français pour le chocolat.
En ces temps marqués toujours et encore par la crise, les Français font de nombreuses concessions sur leurs courses alimentaires. Mais pour bon nombre de nos concitoyens, il est un produit qui ne saurait souffrir de restrictions : c'est le chocolat ! A l'approche de Pâques, plus que jamais, l'appétit des Français pour le chocolat se confirme au travers des résultats du sondage LSA réalisé par Toluna. |
Jugé indispensable par les Français, le chocolat est consommé sous toutes ses formes et tous les jours par près d'un tiers des Français (31,33%), tandis qu'un autre gros tiers (37,31%) déclare en manger quelques fois par semaine. Le chocolat rend davantage accroc les femmes (32,56%) que les hommes (30,01%). « Le chocolat reste l’un des aliments préférés des consommateurs, seulement 2,2% n’aiment pas le chocolat » explique Philippe Guilbert, directeur général de Toluna Quick Survey. « Il rejoint même le pain et les pâtes comme aliment de base dont les moins de 35 ans auraient le plus de mal à se priver ». Le budget pour Pâques devrait s'élever à moins de 25 euros pour 35,91% des Français et entre 25-50 euros pour 32,84% d'entre eux.
Pour tous les goûts, sous toutes ses formes
Le chocolat reste ainsi le cadeau idéal pour Noël (74,35%) et à Pâques (55,6%). « Près de 56% des Français devraient respecter les traditions à Pâques en offrant des chocolats, les œufs devançant largement les assortiments et les animaux en chocolat. Cette tradition est presque autant pratiquée par les jeunes que par les seniors », conclut Philippe Guilbert.
Ouvrir une boutique de chocolat
Si 85% des ventes de chocolat sont réalisées en supermarché, les boutiques spécialisées développées sous franchise restent des valeurs sûres, notamment aux deux moments phares de l'année Noël et Pâques. Plusieurs réseaux se partagent le marché parmi lesquels Léonidas, spécialiste du chocolat belge, De Neuville, n°1 du chocolat français et Coffea, spécialiste du café, thé, chocolat et gourmandises en épicerie fine.
Pour faire face à la concurrence et contrer les inévitables effets de la crise sur les budgets alimentaires, ces trois réseaux leaders développent des stratégies de développement propres.
Chez Léonidas par exemple, le développement s'appuie sur un siècle de savoir-faire dans le domaine du chocolat. Aujourd'hui présent partout à travers le monde avec plus de 1.300 points de vente (350 en France), le réseau belge Léonidas compte sur le poids de sa marque pour garder son avance. En France, l'expansion de Léonidas se poursuit sous la forme du partenariat. Pour rejoindre ce réseau, le partenaire doit disposer d'un apport personnel de 50 000€ minimum (investissement global compris entre 150 et 400.000€ en fonction du type de magasin). Léonidas ne demande ni droits d'entrée, ni royalties.
Chez De Neuville, la recette du succès s'appuie sur un dynamisme fort. Le concept entièrement remanié en 2011 pour plus de convivialité client, commence à porter ses fruits. Le design résolument contemporain des nouvelles boutiques De Neuville permettent il est vrai de mettre en avant la qualité du chocolat français, tandis que le concept de glaces et une offre spécifique de macarons complètent l'assortiment pour séduire de nouveaux consommateurs et désaisonnaliser les ventes. En 2012, le chocolatier français a poursuivi ses innovations en développant un nouveau format de distribution kiosque. Complémentaire avec le format boutique (40 à 50 m2), le kiosque concentre l'essentiel de l'esprit De Neuville dans un espace allant de 10 à 24 m2 complétement ouverts. Depuis décembre dernier, De Neuville expérimente aussi un nouveau format typé grande surface de périphérie à Angers.
Ce nouveau concept est destiné aux consommateurs des zones d’activités commerciales sur 200 à 400 m². Il multiplie les offres en libre-service et ajoute des nouveautés comme un atelier chocolat qui dispense des cours, ou une machine à faire ses messages en chocolat. Selon une interview du DG de l'enseigne De Neuville postée sur LSA, deux autres boutiques en propre vont ouvrir à Mont de Marsan, début mai, puis à Saint Bonnet début août, près de Lyon, avant un lancement en franchise en 2015. Pour rejoindre le réseau De Neuville qui compte actuellement 140 points de vente, le candidat doit être avant tout commerçant, et passionné de chocolat ! Le ticket d'entrée varie selon les formats (de 104,5 à 124,5 K€ pour un format boutique et de 134,5 à 174,5 K€ pour un format kiosque). Le réseau de chocolatiers De Neuville vise les 180 points de vente sur le territoire d’ici 2015.
Autre stratégie et autre succès pour Coffea, chez qui la gourmandise ne se place plus seulement sur le chocolat, mais sur tout un assortiment de saveurs gourmandes (40 variétés de chocolat, mais aussi plus de 70 variétés de thés et 50 variétés de cafés). Ce réseau développé en succursales puis en franchise est le premier à se placer sur le créneau de l'épicerie fine. Coffea illustre ainsi parfaitement la nouvelle tendance ouverte sur la diversification du secteur. Ce réseau atypique sur le marché du chocolat compte au total 70 points de vente en France (dont une quarantaine de succursales). Pour rejoindre ce réseau, le candidat peut opter soit pour le format boutique (centre ville ou centre commercial) de 50 m² à 70 m², ou pour le format Kiosque de 18 m² à 26 m² principalement en centre commercial.
Le sondage Toluna www.quicksurveys.com a été réalisé par Internet en France le 24 et 25 mars 2014 auprès d’un échantillon de 1500 personnes âgées de 18 ans et plus. Les résultats ont été redressés pour être représentatifs de la population nationale en termes de région, sexe et âge (dispersion des professions).