Ouvrir un magasin d'optique : la franchise pour devenir opticien
Un florilège d’enseignes à forte notoriété
L’optique en France est plus que jamais un secteur porteur. Mais la concurrence y fait rage. Les plus grandes enseignes, majoritairement développées en franchise, comptent sur leur concept original pour se démarquer.
Avec le vieillissement de la population (DMLA, Basse Vision), la myopisation galopante de la population (doublement du nombre de myopes d’ici 2050), et l’explosion des nouveaux besoins visuels liés à la vie connectée (lumière bleue), le marché de l’optique ne chôme pas. En 2015, selon les chiffres publiés dans le cadre d’une étude dédiée par GFK et le magazine Bien Vu, le marché pesait pour plus de 6,5 milliards d’euros pour un peu plus de 12.500 points de vente. Selon la même étude, en l’espace de 10 ans, si le secteur de l’optique a connu une forte augmentation du nombre de magasins (+35,7%), la physionomie du paysage n’a dans le même temps que peu évolué : la part des indépendants reste ainsi la même (47,4% en 2006 vs 49,8% en 2015). Le reste des magasins en présence se partage entre les franchisés et les centres mutualistes.
L’optique, un marché dominé par les réseaux
Le marché de l’optique se partage entre 4 typologies d’acteurs :
- Les indépendants non rattachés à une enseigne (50 % des magasins, 29 % de parts de marché)
- Les groupements coopératifs qui partagent la même centrale d’achat comme Optique 2000, Krys, Atol... (26 % des magasins, 33 % de parts de marché).
- Les réseaux de franchise comme Alain Afflelou et Générale d'Optique (18 % des magasins, 29 % de parts de marché).
- Les réseaux mutualistes (6 % des magasins, 9 % de parts de marché).
En moyenne, les indépendants réalisent un CA par magasin de 350.000 euros, les groupements coopératifs 600.000 euros et les réseaux de franchise 850.000 euros. Selon GFK, le chiffre d’affaires moyen par magasin en 2015 était stable à 525.000 euros (-0,3 % par rapport à 2014).
En 2015, 13 enseignes en réseaux réalisaient 71 % du chiffre d’affaires global. Parmi ces réseaux, 5 étaient aux avant-postes : Optic 2000 avec 12,6% de parts de marché, Krys avec 11 %, les Opticiens Mutualistes avec 9 %, Alain Afflelou avec 8,5 %, et Générale d’Optique avec 7,2 %. Suivent des enseignes comme Atol (5,8 %), GrandOptical (4,4 %), Vision Plus (1,9 %), Lissac Opticien (1,8 %), Lynx Optique (1,1 %), Optical Discount (0,8 %), Visual (0,4 %). Les indépendants, microchaînes et enseignes locales se partagent 29 % de parts de marché. Selon GFK, le marché reste porté par les verres (60,9 % en valeur). Les lentilles de contact sont quant à elles en recul constant depuis quelques années. L’on compte sur le marché quelque 1300 marques, toutes enseignes confondues.
Une concurrence de plus en plus féroce
Avec la multiplication du nombre de magasins et le maillage toujours plus fin des réseaux, la concurrence fait rage sur le terrain. Et tout cela sans compter les nouveaux acteurs issus de la libéralisation du marché de l’optique sur Internet, instituée par la loi relative à la consommation (loi 2014-344 du 17 mars 2014, dite loi Hamon). Pour contrer cette concurrence multiple, les réseaux utilisent des recettes de plus en plus variées. Deuxième paire, voire troisième paire offerte, forfaitisation des offres, programmes de fidélisation, offres anti-casse, surclassement des offres en matière de conseil, et, dernièrement, tarifs super discount, diversification des offres vers l’audition... les réseaux n’hésitent plus à sortir des sentiers battus. Ceci est d’autant plus vrai depuis avril 2015 et l’entrée en vigueur du plafonnement de la prise en charge des frais d’optique par les mutuelles (470 euros pour les verres simples, 850 euros pour les verres complexes, 150 euros pour les montures, une fois tous les deux ans au lieu d’une fois par an). Malgré la concurrence, les marges restent confortables. Selon une enquête récente menée par l’UFC, un équipement (verres + montures) est vendu en moyenne 3,3 fois son prix d’achat. L’opticien dégage donc une marge brute record de 275 euros par paire de lunettes. Ceci étant, les frais fixes (loyer, personnel, publicité, etc.) sont très importants, ce qui ramène le taux de marge moyen aux alentours de 30 %.
Ouvrir un magasin d’optique en franchise : l’exemple d’Alain Afflelou
Avec quelque 1400 magasins à travers le monde (718 magasins en France dont 70 succursales, 23 magasins dans les DOM TOM, 127 Alain Afflelou Acousticien, 125 magasins Optical Discount), ALAIN AFFLELOU fait partie des leaders européens de la franchise d'optique. Ce réseau ultra-médiatique (94 % de notoriété) est surtout connu pour le charisme de son fondateur, mais aussi pour ses offres (Win-Win, Tchin-Tchin, Nextyear), ses innovations technologiques et ses services (Elu service clients de l’année 2017). Créée il y a plus de 40 ans (1972), l’enseigne se déploie en franchise depuis 1978. Le groupe affiche un chiffre d'affaires TTC par magasin supérieur à la moyenne nationale à 776K€, vs 305K€ pour les indépendants, et 524K€ en moyenne pour l'ensemble du marché.
Les franchisés ALAIN AFFLELOU bénéficient au quotidien de la puissance du concept qui s’appuie sur une identité forte et propre, une expérience d'achat plaisir, des produits innovants, des offres commerciales percutantes, et des outils digitaux de dernière génération (essayage virtuel, simulateur de verres, prise de mesure dynamique).
Pour rejoindre ce réseau dynamique, le candidat doit disposer d’un apport personnel minimum de 30.000€ (droit d'entrée 0€, investissement global 1 500€/m²). L’enseigne recherche des franchisés pour une centaine de villes en France.