On désigne par le terme de faillite l’état de cessation de paiement d’une entreprise, c’est-à-dire son incapacité à payer ses dettes auprès de ses créanciers. La faillite peut entraîner plusieurs types de procédures judiciaires.
Lorsqu’une entreprise prévoit ou constate son incapacité à honorer ses dettes, elle doit déclarer son état de cessation de paiement au tribunal compétent (tribunal de commerce ou tribunal de grande instance selon le type d’entreprise) au plus tard dans les 45 jours suivant l’incapacité à honorer ses dettes. On dit qu’elle ne peut honorer son passif exigible avec son actif disponible. Elle est alors en faillite.
Par conséquent, si l’entreprise obtient un délai de paiement de ses créanciers, dispose de réserves de crédits ou de biens mobiliers ou immobiliers non essentiels à la poursuite de l’activité, elle n’est pas considérée en cessation de paiement.
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Toutefois, une fois la cessation de paiement constatée, l’entrepreneur peut demander une procédure de conciliation, qui vise à trouver un accord à l’amiable avec ses créanciers.
Hors procédure de conciliation, le président du tribunal compétent décidera alors, suite à la déclaration de faillite, de mettre en place :
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