La procédure de conciliation vise à trouver un accord amiable entre une entreprise en difficulté et ses principaux créanciers. Elle est supervisée par un conciliateur, désigné par le tribunal compétent (tribunal de commerce ou tribunal de grande instance).
La procédure de conciliation est demandée par le chef d’une entreprise en difficulté. Il peut effectuer la demande avant la cessation de paiement, si celle-ci est prévisible, ou après la cessation de paiement, si celle-ci est récente (moins de 45 jours).
Il existe deux autorités compétentes pour prendre en charge la procédure de conciliation, en fonction du statut juridique de l’entreprise :
En outre, afin de permettre au tribunal compétent d’apprécier la situation, outre un extrait Kbis, extrait D1 ou extrait K, la requête doit être accompagnée des éléments suivants :
D’une manière générale, lorsque le chef d’entreprise met en place une requête en conciliation, il a tout intérêt à fournir au tribunal tous les éléments qui permettront à ce dernier de trouver des solutions.
Une fois la requête reçue, le président du tribunal compétent reçoit le représentant de l’entreprise en difficulté afin de faire le point sur sa situation. A l’issue de cet entretien, il peut désigner un conciliateur.
Ce dernier, dont la mission ne peut durer plus de 4 mois, aura la charge de favoriser le dialogue entre l’entreprise en difficulté et ses créanciers afin de trouver un accord amiable. Sur la base des éléments dont il dispose, il peut également proposer des solutions. L’objectif étant, in fine, de sauvegarder l’entreprise et de préserver l’emploi.
La procédure de conciliation peut prendre fin de plusieurs manières :
L’échec d’une procédure de conciliation aboutit généralement à une procédure de redressement judiciaire.