Laurence Pottier-Caudron aborde l’impact de la crise de l’emploi sur l’activité du réseau Temporis
Sur son blog, Laurence Pottier-Caudron, Pdg de l’enseigne Temporis, tient une longue tribune atténuant les conséquences de la crise qui touche le secteur de l’emploi et notamment celui de l’emploi intérimaire. Même si elle admet que le secteur a connu une « baisse de 10.6% en termes d’emplois par rapport à l’an dernier », elle déclare qu’il « n’y a pas lieu de céder à la morosité ambiante ».
Pour justifier son optimisme, elle dénonce les médias qui selon elle « dramatisent la situation de l’intérim en France » tout en rappelant que « le travail temporaire a représenté 85% des créations d’emplois en 2010 et que d’autres crises ont été plus violentes », elle cite notamment celle de « 1993, où il avait fallu cinq ans avant de retrouver le niveau de 1991 – date de la guerre du Golfe -, avec un marché représentant deux fois moins d’intérimaires qu’aujourd’hui ».
Mais son argument le plus probant reste la poursuite du développement du réseau Temporis qui vient récemment d’ouvrir de nouvelles agences. Si elle ne nie pas la situation de crise générale que connait le monde de l’emploi, la Pdg du groupe défend les bons résultats de son réseau de franchises qui arrive selon elle à se démarquer grâce à la pertinence de son concept vis-à-vis des attentes du marché.
Elle met notamment en avant la conciliation entre les aspects économiques et humains défendue par Temporis. Pour elle, au-delà du seul aspect commercial, « c’est également la considération de l’intérimaire comme client qui donne un avantage concurrentiel aux agences Temporis », ajoutant que « les intérimaires sont malheureusement trop souvent considérés comme un moyen de satisfaire les entreprises utilisatrices ». Cette meilleure prise en considération des travailleurs intérimaires implique « un taux de présentéisme […] bien plus élevé que dans la profession », offrant par conséquent un meilleur service aux entreprises clientes.
Enfin elle conclue en présentant les côtés positifs induits par la conjoncture. Elle met notamment en avant la flexibilité offerte par le travail intérimaire qui permet aux entreprises de ne pas se priver de compétences pour honorer des commandes alors même qu’elles n’ont pas la visibilité nécessaire pour embaucher. Et aux entrepreneurs qui souhaiteraient ouvrir une franchise Temporis, Laurence Pottier-Caudron rappelle « le franchisé trouve actuellement plus facilement des locaux et négocie plus facilement le niveau du loyer ». Enfin elle ajoute qu’en démarrant son activité durant une période moins favorable, le franchisé « acquière plus rapidement les bonnes méthodes » et « sera préparé au mieux pour profiter de la reprise ! ».
Benjamin Thomas, Toute la Franchise ©
Retrouvez l’intégralité de l’article sur le blog de Laurence Pottier-Caudron : www.conseil-entreprendre.fr