Franchise PRÉSERVATION DU PATRIMOINE : « Sur le plan national, nous n'avons pas de véritables concurrents »
Michaël Brochard, directeur général du réseau PRÉSERVATION DU PATRIMOINE, enseigne spécialisée dans les travaux de rénovation de l’habitat permettant à ses clients de réaliser des économies d’énergie. Il présente les spécificités et atouts de son concept pour créer une entreprise dans le milieu du bâtiment ainsi que les ambitions du jeune réseau, ouvert à la franchise depuis 2016.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter et nous présenter votre enseigne ?
Michaël Brochard : Je suis directeur général de PRÉSERVATION DU PATRIMOINE.
Avec mon associé Gwenaël Vaillant, nous avons créé en 2005 la société PRÉSERVATION DU PATRIMOINE et de l’Habitat Français (PPHF), une entreprise experte en économies d’énergie.
Initialement, les activités principales étaient l’isolation, le traitement couverture, le traitement de façade et la ventilation.
En 2008, Antonio Silva Neto nous a rejoints afin de nous permettre de nous spécialiser dans la pose d’ouverture, la menuiserie et le PVC avec la création de l’entreprise PRÉSERVATION DU PATRIMOINE de l’Ouverture (PPO) à Romorantin.
En 2010, nous avons élargi la gamme de produits avec l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). Notre entreprise est devenue rapidement une référence dans l’Ouest en ITE.
En 2014, nous avons créé la société PP72 afin d’être implantés au Mans.
Désormais, nous nous développons en franchise afin de dupliquer notre modèle de réussite dans toute la France.
TLF : Comment êtes-vous structurés ?
MB : Afin de mieux nous structurer nous avons accueilli André Picard, spécialiste de la franchise. Nous avons bâti la tête de réseau PRÉSERVATION DU PATRIMOINE à Sainte-Luce sur Loire près de Nantes. Les 3 agences PPHF, PPO et PP72 ont changé de statut pour devenir franchisées de PRÉSERVATION DU PATRIMOINE.
Par la même occasion, nous avons structuré l’organigramme. André Picard est désormais le président de PRÉSERVATION DU PATRIMOINE. De mon côté, je suis le directeur général en charge du pôle commercial. Gwenaël Vaillant est le directeur général responsable des achats, tandis qu’Antonio Silva Neto est le directeur général responsable de la technique.
Nous avons également créé une centrale d’achat pour permettre à nos franchisés d’acheter le matériel à prix préférentiel.
TLF : Quelle est votre concurrence ?
MB : La concurrence est variée. Tout d’abord, il y a les artisans. Ils travaillent généralement seuls ou à deux. Nous avons aussi les enseignes régionales. Sur le plan national, il n’y a pas de véritables concurrents car nous proposons une offre multiple unique en France.
TLF : Quels sont les éléments de différenciation par rapport à celle-ci ?
MB : Nous sommes une structure qui se développe, mais avec la volonté de rester proche du client à l’image de ce que fait l’artisan. Nous avons des délais de pose courts et un fort accompagnement des clients, jusqu’à 10 ans après les travaux. Nous pratiquons des prix fixes et raisonnables et, surtout, nous proposons une offre multiple avec des prestations nettement plus diversifiées que la concurrence.
Par ailleurs, nous avons la volonté de mettre l’humain en avant au sein de notre structure.
TLF : Où en êtes-vous dans votre développement ?
MB : Actuellement, en plus de nos 3 agences basées à Nantes, Le Mans et Romorantin, nous avons 2 franchisés implantés à Orléans et Nice.
TLF : Quels sont les moyens développés pour atteindre vos objectifs ?
MB : Cette année, nous axons essentiellement notre visibilité sur le web, en particulier sur les plateformes spécialisées dans la franchise telles que Toute La Franchise. Alexandre Rocourt pilote au quotidien ces opérations, il nous permet d’avoir une bonne visibilité et d’obtenir des candidats intéressants.
À terme, nous prévoyons d’être présents dans les salons dédiés à la franchise et dans les magazines spécialisés.
TLF : Quels sont vos objectifs pour l'année à venir ?
MB : Notre objectif majeur en 2017 est de développer 3 nouvelles agences en France. Nous ne voulons pas aller trop vite dans notre développement car nous mettons un point d’honneur à rester proches de nos franchisés.
TLF : Quels sont les raisons qui vous ont fait choisir la franchise comme mode de développement ?
MB : L’objectif est de rester proche du client, mais aussi proche de nos collaborateurs. Nous tenons également à garder cet aspect familial qui fait l’originalité de notre structure. Le statut de franchisé est celui qui apparait comme le plus approprié pour conserver cet ADN.
TLF : Quels sont les freins à votre développement ?
MB : Nous n’avons pas de freins à notre développement, si ce n’est que nous avons à cœur de ne pas nous tromper sur les candidats que nous sélectionnons. Cela implique de prendre du temps afin d’avoir les meilleurs candidats possibles.
TLF : Quelle est votre politique de recrutement ?
MB : Nous cherchons des candidats qui ont déjà travaillé dans le domaine de la vente à domicile. C’est un point important, l’expérience de vente au particulier est primordiale dans la réussite du projet de franchise. Le candidat type va de 25 à 50 ans et il doit être entrepreneur dans l’âme.
TLF : Quelle procédure de sélection avez-vous adoptée ? Quel est le parcours d’un candidat ?
MB : Tout d’abord, Alexandre Rocourt recherche et sélectionne les candidats pertinents. Une fois le tri effectué, nous nous rassemblons en interne pour discuter de chaque profil. Ensuite, nous contactons les candidats sélectionnés par téléphone pour en savoir davantage sur leur profil.
À l’issue de cette étape, nous organisons une première rencontre avec le candidat afin de lui présenter plus en détails la franchise PPF et ses atouts. Cette rencontre est un moyen pour nous de mieux connaitre le candidat et pour lui de savoir s’il veut vraiment s’engager dans une collaboration durable.
Dans un troisième temps, nous laissons une période de réflexion de quelques semaines au candidat afin qu’il puisse mieux réfléchir à son projet. L’enjeu est de ne pas se tromper, ne pas aller trop vite pour construire un projet commun efficace et réussi.
Lorsque le candidat s’est décidé, on se revoit pour présenter et signer le document d’information précontractuel (DIP), analyser l’investissement et accompagner le candidat sur son prêt. À ce titre, nous travaillons avec Prêt Pro, une structure spécialisée dans le financement dédié aux franchisés.
Nous accordons une importance particulière à l’accompagnement du candidat durant cette phase du projet.
TLF : De quel apport personnel doit-il disposer ? Quel est l’investissement global ?
MB : L’apport personnel du candidat se situe entre 20.000€ et 40.000€ pour un investissement global de 130.000€.
TLF : Une fois la candidature d’un candidat validée, quelle est la procédure d’intégration ?
MB : Le candidat vient en formation au siège à Sainte-Luce sur Loire pendant 4 semaines. Les deux premières semaines de formation sont dédiées à la partie commerciale et les deux autres semaines sont consacrées à la partie technique. Un formateur travaille en interne à former les candidats à la franchise sur ces deux parties.
Le candidat est aussi accompagné sur le montage de son dossier RGE Qualibat afin qu’il puisse obtenir cette certification.
Nous l’accompagnons dans le recrutement de son équipe. Nous l’aidons au choix des profils compétents autant sur la partie commerciale que technique.
Dès l’ouverture, nous effectuons une première visite. Nous l’accompagnons ensuite à distance au quotidien et physiquement 1 à 3 jour par mois chez lui au sein de sa propre franchise.
TLF : Quel est le délai moyen de recrutement d’un candidat ?
MB : Il faut compter environ 3 mois pour recruter un candidat.
TLF : Quelle est la durée de la formation ? Comment s’articule-t-elle ?
MB : Comme dit précédemment, la formation dure 4 semaines.
Sur la partie commerciale, nous formons le candidat sur l’argumentaire produit et les techniques de vente. Un avocat intervient pour le former sur les règles juridiques du démarchage à domicile. La formation se déroule en salle, mais aussi sur le terrain.
Ensuite, le candidat est formé sur la partie technique, notamment en ce qui concerne la méthode de réalisation des chantiers. Il est aussi formé aux outils informatiques : tablette, logiciels et procédure d’achat.
TLF : Votre nouveau franchisé peut-il compter sur votre assistance régulière, opérationnelle ?
MB : Notre but est d’être proche du candidat. Il est accompagné au quotidien et nous nous déplaçons une fois par mois dans sa franchise. Le candidat aura aussi à sa disposition un audit sur ses méthodes de travail et des comptes rendus afin qu’il puisse évoluer le mieux possible au fil du temps. Il y a aussi un programme d’animation et un séminaire annuel. À ce titre, nous avons mis un programme d’animation particulièrement stimulant pour nos franchisés.
TLF : Qu’est-ce qu’un bon franchisé pour vous ?
MB : Un bon franchisé pour nous est une personne qui souhaite s’inscrire dans un projet à long terme. Nous souhaitons qu’il prenne du plaisir au quotidien car on sait que c’est grâce à cela qu’il sera plus efficace.
TLF : Qu’attendez-vous de vos franchisés ?
MB : On attend à ce que le franchisé s’implique à 100% au quotidien. L’enjeu est d’avoir un respect mutuel pour la meilleure des collaborations au fil du temps.
TLF : Comment sont-ils impliqués au développement de votre enseigne ?
MB : Chaque mois, on organise une rencontre avec les franchisés. On souhaite réellement les impliquer dans un projet commun.
TLF : Comment s’organise la relation franchiseur/franchisé au quotidien ?
MB : Au quotidien, notre outil informatique nous permet de visualiser le bon fonctionnement de chaque franchise, effectuer le suivi client, le suivi du chiffre d’affaires et les achats. On est connecté au quotidien avec le franchisé et nous sommes très disponibles pour l’accompagner et le conseiller.
Nous communiquons par mail avec le franchisé, mais aussi beaucoup par téléphone. Nous sommes dans une relation humaine, nous voulons être proches avec nos franchisés afin qu’ils réussissent le mieux possible.
