Présidentielles 2017 : Avisofi pointe cinq sujets immobiliers oubliés des candidats
Avisofi, enseigne de courtage en prêts immobiliers, regrette le manque d’engagement des candidats à l’élection présidentielle sur certains sujets immobiliers. S’appuyant sur l’analyse des programmes de chaque candidat, proposée par la Confédération Générale du Logement, l’enseigne soulève notamment cinq sujets cruciaux, délaissés par les postulants à la Présidence.
Réglementer les prix des transactions immobilières
En matière de politique du logement, aucun des candidats à l’élection présidentielle n’évoque un encadrement de la hausse de prix des transactions immobilières. Avisofi regrette qu’aucune mesure en ce sens ne soit proposée alors même qu’un fort dispositif règlementaire encadre le marché locatif. Pour l’enseigne, une démarche en ce sens serait salutaire pour le marché de l’immobilier afin d’anticiper le retour de conditions susceptibles d’engendrer une nouvelle crise.
Ne pas faire peser les impératifs du développement durable sur le pouvoir d’achat
Conscient que la transition énergétique est une nécessité et qu’elle passe notamment par une amélioration de l’habitat, le réseau Avisofi réprouve cependant à ce que les copropriétaires supportent son financement. Depuis le début d’année, ces derniers sont en effet soumis à de nouvelles obligations qui pèsent directement sur leur pouvoir d’achat. « Ainsi, selon Avisofi, c'est le pouvoir d'achat des usagers qui en pâtit, transformant dans l'esprit des gens le développement durable en sanction. »
Privilégier entretien régulier plutôt qu’une rénovation du parc locatif
« Au lieu de placer la rénovation du parc locatif au cœur des programmes, ne serait-il pas judicieux d'opter pour un entretien régulier ? » Pour Avisofi, un entretien régulier du parc locatif serait en effet plus pertinent, pour offrir des conditions de logement optimales aux locataires, et moins onéreux pour l’Etat sur le long terme.
Permettre aux locataires de faire valoir leurs droits
Faire valoir ses droits quand on est locataire peut s’avérer complexe et couteux proportionnellement à la nature des préjudices subis : le refus de réparer un équipement dans le logement, de délivrer une quittance de loyer, etc. Pour Avisofi il est indispensable de trouver un moyen de simplifier l’application des droits des locataires.
Défendre le modèle français du logement social
Le courtier déplore enfin qu’aucun candidat à la Présidence ne soutienne le modèle français du logement social alors même que celui-ci profite à 4,4 millions de familles qui, sans lui, ne pourraient prétendre vivre dans des conditions décentes au sein du parc privé. Avisofi dénonce un récent rapport de la Cour des Comptes remettant en cause ce système et alerte sur les conséquences de sa suppression en termes de paupérisation.