Interview de Loïc Marques, 1er franchisé Vitalis Médical, deux ans après son installation

Loïc Marques est franchisé du réseau Vitalis Médical, l’enseigne de recrutement et travail intérimaire du groupe Alphyr spécialisée dans le domaine de la santé. En activité depuis maintenant deux ans sur le secteur de Pau, il revient sur ses premiers pas avec le réseau et nous livre les motivations qui, à l’époque, l’ont poussé à devenir franchisé Vitalis Médical.

Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Loïc Marques : j’ai 42 ans, marié et un enfant, je suis passionné de sport de montagne. Animé depuis toujours par le contact et l’aide à autrui, j’ai choisi une carrière d’Infirmier Diplômé d’Etat qui a débuté en 2000. J’ai exercé ces fonctions dans plusieurs types de services au sein de divers établissements de santé puis j’ai créé mon propre cabinet d’infirmier libéral.

TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de la franchise Vitalis Médical ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?

LM : La couverture d’un franchiseur permet d’offrir une sécurité sur les plans juridiques lors de la création de la société et tout le long de l’activité, de bénéficier d’un support informatique, d’outils et d’un appui commercial indispensable au quotidien. Je n’ai pas consulté la concurrence car, à ma connaissance, aucun autre réseau n’est spécialisé dans l’intérim médical. En revanche, j’ai étudié d’autres concepts dans différents domaines d’activité. C’était le réseau qui avait le lien le plus fort avec mon ancien métier, j’avais déjà été intérimaire et je souhaitais proposer un service différent, plus qualitatif, avec une plus grande considération des intérimaires et une meilleure compréhension des besoins des établissements. L’offre proposée par les gros de l’intérim ne me semblait pas en adéquation avec le marché.

TLF : Aviez-vous une expérience préalable dans le domaine du recrutement et de l’intérim avant d’ouvrir votre agence Vitalis Médical ?

LM : Non, pas du tout ! J’avais un sentiment de lassitude, d’avoir fait le tour d’un métier passionnant mais fortement éprouvant. D’une part moralement, car on est au contact direct des gens et de leur souffrance tout en endossant une forte responsabilité à leur égard. D’autre part physiquement, il faut être très disponible et cela rend le métier usant or j’avais envie de trouver un équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle.

Pour relever ce nouveau challenge de l’entrepreneuriat j’avais un envie de découvrir un nouveau secteur d’activité tout en capitalisant sur mes connaissances acquises précédemment. Mon expérience d’infirmier libéral m’avait permis de me familiariser avec la démarche commerciale puisque que j’avais dû constituer ma propre clientèle, et ce fut un succès car le cabinet avait atteint 3 collaborateurs. De plus, je connais très bien les métiers de la santé, en particulier du paramédical, ce qui me paraît indispensable pour mener à bien un recrutement sur ce type de profil.

TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité par votre franchiseur ?

LM : J’ai été accompagné dès les premiers contacts jusqu’à la finalisation du prêt bancaire par les mêmes personnes. Par la suite, un développeur régional suit notre activité de façon mensuelle par des visites en agence et les équipes supports répondent au quotidien sur les questions opérationnelles.

TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif au sein de Vitalis Médical ?

LM : Nous avons des relations saines, professionnelles et amicales. C’est toujours plaisant de partager ou s’aider !! L’esprit réseau est effectivement présent et il est particulièrement à construire et consolider sur le jeune réseau qu’est Vitalis Médical.

TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?

LM : J’ai réalisé 300.000 euros de chiffre d’affaires avec un taux de marge brute à plus de 40% en année 1. C’est une répartition différente de ce qui se fait dans les autres agences et donc de ce que j’avais envisagé mais un bon résultat tout de même. Les résultats sont en constante progression, me laissant de belles perspectives pour l’année en cours.

TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?

LM : Nous essayons de garder un contact régulier avec nos clients via des échanges téléphoniques et des visites sur le terrain. Nous proposons des disponibilités d’intérimaires, nous essayons aussi de nous démarquer de la concurrence en proposant des actions de formations métiers de la santé mais cela passe avant tout par une bonne gestion des plannings et une forte fidélisation de nos intérimaires, qui constituent notre denrée précieuse.

TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?

LM : Lors de l’enquête préliminaire, les établissements m’ont accueilli très favorablement, c’est différent lorsque l’on se présente pour réellement les démarcher et contracter, l’approche est différente et il faut savoir redoubler d’arguments…

TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ?

LM : Non, il y a trop de risques financiers et juridiques.

TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?

LM : Oui.

TLF : Pour finir, quel conseil donneriez-vous aux candidats intéressés par l’enseigne Vitalis Médical ?

LM : Venez participer à notre développement !