AGENDA Diagnostics dresse un état des lieux du secteur du diagnostic immobilier en 2018

Premier réseau français de diagnostiqueurs depuis 25 ans, l’enseigne AGENDA Diagnostics a récemment fait un état des lieux du secteur du diagnostic immobilier en 2018. L’occasion pour le réseau de mettre en lumière les nombreuses évolutions prévues dans le secteur immobilier, mais également pointer du doigt les anomalies constatées.

Avec les diagnostics gaz et électricité étendus à tous les logements en location depuis le 1er janvier, un nouvel ESRIS, bientôt le radon, l’amiante à la location, sans doute un nouveau repérage amiante avant-travaux, et peut-être même un DPE réformé si l’on en croit de récentes annonces ministérielles, le millésime 2018 du secteur du diagnostic immobilier s’annonce aussi riche que le précédent. En effet, l’environnement réglementaire exige une adaptation permanente, sous peine de rendre un rapport en dehors des clous, entachant la transaction-location d’irrégularité. Pour l’enseigne AGENDA Diagnostics, cette adaptation nécessite toutefois une bonne dose de formation (12 000 heures par an), mais aussi un effort de communication avec les partenaires afin d’expliquer à ces derniers l’importance de ces évolutions tout en demeurant à l’écoute de leurs attentes.

Parmi les nouveautés de cette nouvelle année, à noter le changement d’identité de l’ERNMT, devenu l’ESRIS depuis le 1er janvier 2018. Cette nouvelle appellation permet d’une part d’insister sur le caractère réglementaire des risques traités et bien évidemment de prendre en compte les secteurs d’information sur les sols, le premier secteur ayant été approuvé fin novembre dans les Yvelines. De plus, le formulaire de l’ESRIS comprend désormais une ligne consacrée aux secteurs d’information sur les sols. De ce fait, les ventes actées en 2018, mais signées en 2017 et donc annexées à l’ERNMT seront actualisées. En revanche, pour la location, un ERNMT en cours de validité pourra être annexé au bail. L’information acquéreur/locataire pourrait elle aussi subir de nouvelles modifications. En effet, cette dernière pourrait encore être modifiée en 2018 avec l’intégration du risque radon.

Côté anomalies, plus de deux tiers des logements présenteraient des signes d’insécurité électrique selon l’association Promotelec. L’électricité arrive en tête dans le palmarès des anomalies avec un défaut de mise à la terre constaté dans près de huit logements sur dix. Autre risque couramment relevé par les diagnostiqueurs : les matériels inadaptés aux usages actuels, ou trop anciens (trois logements sur quatre sont concernés). Au rayon gaz, on trouve aussi des anomalies dites « classiques ». C’est notamment le cas avec les bouches d’aération des locaux obturées parce qu’il existait un petit courant d’air frais. De même, les opérateurs tombent souvent sur des tuyaux flexibles en mauvais état voire périmés. La performance énergétique est aussi élevée au rang des critères de décence. Au point que depuis le 1er janvier 2018, sans une performance énergétique minimale, il est désormais impossible de mettre un logement en location.