L’Onglerie® : témoignage d’Arielle Merli, franchisée à Ajaccio depuis 1988

Réseau de franchise spécialisé dans le modelage d’ongles en gel ou résine, l’enseigne l’Onglerie® a récemment mis à l’honneur une de ses franchisées historiques, Arielle Merli, par le biais d’un témoignage au cours duquel cette dernière est revenue sur ses 30 années passées au sein du réseau.

Afin de se rapprocher de sa famille, Arielle Merli avait pris la décision de quitter le continent pour s’installer en Corse, plus précisément à Ajaccio, il y a maintenant 30 ans. A l’époque, la jeune femme qui venait de terminer son DESS en droit des affaires à Nice, souhaitait s’orienter dans l’immobilier. Mais de retour sur l’Ile de beauté, où sa mère avait besoin d’elle, la jeune femme a changé ses plans professionnels et décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec l’enseigne l’Onglerie® qu’elle avait découvert quelques années plus tôt dans le Var, et apprécié le concept. Après avoir constaté que le concept n’existait pas encore à Ajaccio, Arielle décide de rentrer en contact avec le franchiseur dans le but de mettre sur pied son premier institut : « J’ai donc demandé à rencontrer Christian Pommier, le fondateur de la franchise & les événement sont ensuite allés très vite. J’ouvrais mon institut L’Onglerie à Ajaccio en juin 1988. ». Malgré des débuts très difficiles (un incendie a poussé Arielle & son équipe à déménager en catastrophe quatre ans après l’ouverture), l’institut d’Arielle a réussi petit à petit à se faire un nom dans le paysage corse, et même les plus sceptiques ont fini par adhérer au concept : « Les débuts ont évidemment été assez laborieux. Des bruits circulaient sur l’institut. Certain.e.s disaient que notre secteur d’activité, jusque-là inconnu au bataillon, donnait le cancer », se remémore-t-elle en riant. « Pour la petite histoire, j’ai comme cliente l’ex-présidente du tribunal de commerce d’Ajaccio qui m’a confiée il y a quelques jours qu’elle ne misait pas du tout sur mon salon lorsque j’ai ouvert ! »

Egalement propriétaire d’un magasin de prêt-à-porter, et de bijoux fantaisie (qu’elle vient de céder il y a quelques mois afin de lever le pied), a tenu à rappeler combien l’humain est ô combien important dans le secteur des commerces de proximité : " Le commerce de proximité dédié au service à la personne est un secteur d’activités qui demande une écoute permanente. On ne fait d’ailleurs quasiment que ça. On ne peut pas faire ce métier si on n’aime pas l’humain ", raconte Arielle qui se réjouit d’avoir parmi sa clientèle d’habituées, les enfants de ses clientes qu’elle a vu naitre…