Interview vidéo la Halle au Sommeil : « notre volonté farouche depuis le début, c'est de nous adresser à tout le monde »
Rencontré lors du Forum Franchise Lyon 2018, Jean-Luc Barbato, dirigeant de la Halle au Sommeil, est revenu sur les forces du concept La Halle au Sommeil et l’intérêt que représente sa franchise pour les candidats à la création d’entreprise.
Toute la Franchise : Pouvez-vous nous présenter l’enseigne La Halle au Sommeil ?
Jean-Luc Barbato : La Halle au Sommeil se développe en franchise depuis bientôt 25 ans. Nous sommes aujourd'hui une soixantaine à être regroupés sur des valeurs communes de discount, de marques et d'excellence. Notre métier principal c'est évidemment la literie, c'est de là d'où on vient. Nous travaillons avec les plus grandes marques françaises et proposons des produits exclusifs. Nous avons également des marques distributeurs, des marques qui respectent notre propre cahier des charges. Et notre objectif est de garantir le meilleur prix pour le client mais également, pour nos franchisés, une exclusivité de gammes et de produits pour les libérer des tensions actuelles créées par internet et tous ces types de nouvelles commercialisations.
TLF : Comment La Halle au Sommeil se démarque-t-elle sur le marché de la literie ?
J-LB : Essentiellement par la combativité. Le marché de la literie est divisé en plusieurs segments. Il y a de l'hyper discount, avec des marges faibles, des matelas à rouler qui partent dans les coffres de voiture et puis il existe une structure de franchiseurs et d'acteurs qui sont plutôt sur le très haut de gamme, c'est à dire qui vont aller chercher des paniers moyens au-delà de 1500 euros. Nous, notre volonté farouche depuis le début, c'est de nous adresser à tout le monde. C'est, dans une ville moyenne, de pouvoir passer la porte de chacun, pouvoir remplir les chambres de tout le monde avec des produits beaucoup plus abordables pour les consommateurs.
TLF: Quel profil et quel investissement sont nécessaires pour ouvrir un magasin La Halle au Sommeil ?
L-L-B : Aujourd'hui nous avons plusieurs profils. En fonction des tailles de magasin et en fonction des projets et des villes concernés, le profil doit un peu s'adapter. Nous avons, dans le réseau, des gens qui sont totalement financiers, c'est à dire que nous les voyons une fois par an, au bilan. Et puis nous avons également des gens qui vont être des couteaux suisses, c'est à dire des gens qui démarrent avec un petit pécule mais avec une grosse envie de travailler sur des produits qui ne sont pas de mode, des produits pour lesquels la concurrence internet est très faible, qui ont envie de se retrousser un peu les manches, de gagner leur vie, d'être indépendant et d'être de vrais entrepreneurs.