« Nous avons pu le constater lors du premier confinement, notre pays sait rebondir », Yann Jehanno (Président du réseau Laforêt)
Cette année, le marché de l’immobilier ancien a vécu une situation atypique et totalement inédite. Tous les trimestres ont été bouleversés par la crise sanitaire qui a frappé notre pays et le monde. Nous aurons ainsi passé le quart de l’année confinés.
Le marché de l’immobilier résiste au « stop & go »
Le marché immobilier a donc évolué sur un faux rythme : gelé pendant le 1er confinement, euphorique à la reprise, puis ralenti de nouveau en novembre. La crainte de se déplacer alors que le virus circule toujours activement, l’impossibilité de visiter les biens au début du 2e confinement, mais aussi la lassitude et l’inquiétude qui minent le moral des Français ont clairement freiné l’activité dans les agences sur le dernier trimestre. Malgré cette intermittence, et même si le marché semble atterrir, 2020 est loin d’avoir été aussi mauvaise que ce que beaucoup d’observateurs prédisaient. Au contraire même, elle se classe parmi les années les plus actives ! L’appétence pour la pierre reste intacte et semble même renforcée malgré les entraves qui se sont multipliées.
Une demande qui progresse encore en 2020
Dans un contexte particulier, la demande augmente de 1 % par rapport à l’an dernier. Les régions enregistrent une progression importante de 6 % par rapport à 2019, y compris les zones rurales. La mise au vert est redevenue une aspiration des Francais, qu’il s’agisse d’acquérir une résidence principale ou secondaire.
Ainsi, les régions comme la Normandie ou la Bretagne, situées à moins de 2 heures de transport de Paris, ont clairement bénéficié d’un surcroît d’intérêt. Un phénomène constate également autour des grandes métropoles comme Bordeaux, Lyon et Marseille. Malgré un intérêt marque pour les villes moyennes, impossible cependant de parler d’exode.
En effet, si à Paris (-8 %) et en Île-de-France (-3 %) la demande a reculé, cette situation est principalement liée aux périodes de confinement durant lesquelles les Parisiens et Franciliens de la première couronne sont partis se mettre au vert. Avec le télétravail, beaucoup ne sont pas rentrés au moment du premier déconfinement et ont enchainé avec les vacances d’été. Et, si le nombre d’acheteurs a donc logiquement baissé, le rapport entre l’offre et la demande reste encore fortement déséquilibré.
Les acquéreurs déjà positionnés sont par ailleurs plus décidés que jamais à conclure leurs projets. À noter toutefois qu’au national, l’intérêt des Français se porte principalement sur les maisons (+10 %), alors que la demande régresse pour les appartements (-9 %) : sans aucun doute l’un des effets du confinement, avec l’envie de retrouver plus d’espace et de profiter d’un extérieur.
L’appétence pour la pierre est donc toujours bien présente. Le télétravail et les confinements ont fait naître de nouveaux projets ou intentions, notamment chez les primo-accédants, qui restent déterminés et volontaires. Certains se heurtent toutefois à une solvabilité entamée par le chômage partiel, ainsi qu’a une hausse ininterrompue des prix. Enfin, les recommandations du haut Conseil de stabilité financière, qui demande aux banques de respecter des critères d’éligibilité au crédit très stricts (pas plus de 33 % d’endettement et 25 ans pour le délai de remboursement), ont obligé les ménages modestes à suspendre leurs projets.
« Nous nous réjouissons de l’effet positif de l’assouplissement des critères d’octroi des crédits immobiliers »
Mais contre toute attente, le marché de l’immobilier ancien est resté solide en 2020 et se hisse, malgré la conjoncture, parmi les meilleures années. Les prédictions d’exode vers la province ou d’envie d’une résidence secondaire ne se sont pas traduites dans les faits. Certes, les intentions sont là, mais à ce jour rien n’est encore flagrant. Dans la période d’incertitude que traverse actuellement la France, la pierre semble donc maintenir son statut de valeur refuge. Toutefois, le dernier trimestre apparaît plus nuance, en raison des effets d’un second confinement qui a touché plus durement le moral des Français.
Pour 2021, l’offre restera nettement insuffisante et le logement sera, plus que jamais, au cœur des préoccupations et des envies des citoyens : « Nous nous réjouissons de l’effet positif de l’assouplissement des critères d’octroi des crédits immobiliers sur les primo annoncé récemment par le gouvernement. La vitalité de la reprise économique reste bien évidemment la principale interrogation. Nous avons pu le constater lors du premier déconfinement, notre pays sait rebondir », souligne Yann Jehanno, Président du réseau Laforêt, qui poursuit : « L’épargne que les Français ont constituée cette année pourrait être un solide vecteur de reprise. Surtout si celle-ci s’accompagne d’une campagne de vaccination réussie. Reste l’incertitude liée à l’efficacité des mesures de soutien mis en place par l’État et à l’impact du plan de relance qu’il est, à ce jour, difficile d’évaluer. Trop d’inconnues subsistent donc pour déterminer avec certitude l’évolution du marché immobilier. Ce qui est sûr en revanche, c’est que le premier trimestre sera décisif ».
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