« Nous visons un développement de l'ordre de 5 à 10 points de vente par an » Guy-Cédric Galea (JØTUL)
A l’occasion de la première participation de JØTUL au salon Franchise Expo Paris, Guy-Cédric Galea, Directeur général, de l’enseigne, a accepté de répondre aux questions de Toute la Franchise sur le développement du concept.
Comment ça va ?
Ça va très bien, merci ! C'est notre première participation au salon Franchise Expo, et c’est un plaisir de se retrouver ici pour accueillir les candidats à la franchise.
Quel est votre concept et quels sont ses atouts sur le marché ?
JØTUL est un fabricant européen leader dans le domaine du chauffage à bois ou à granulés, poêles et cheminées, et notre concept vise à devenir le réseau de distribution leader dans ce domaine sur le marché français. A date, nous avons un peu plus de 40 points de vente sous enseigne JØTUL, et nous visons un développement de l'ordre de 5 à 10 points de vente par an, pour atteindre la centaine de magasins dans les cinq ans.
Comment gérez-vous la reprise d’activité post-Covid ?
La reprise post Covid a été très forte pour nous, nous faisons partie des quelques domaines d'activités privilégiés dans ce cadre-là. Avec le confinement, les gens sont restés chez eux ou ont davantage occupé leur résidence secondaire, et ils ont beaucoup investi. Tout ce qu'ils n'ont pas dépensé en loisir ou en voyage, par exemple, ils l'ont souvent investi dans l'aménagement de leur habitat. Donc tous les métiers de l'aménagement de l'habitat ont connu une reprise très soutenue, dont le nôtre. De plus, en ce qui nous concerne, nous bénéficions du fait d'être une énergie alternative aux énergies fossiles, donc nous sommes bien dans l'air du temps, à la fois parce que c'est un concept de chauffage écologique, et puis surtout économique. Donc aujourd'hui, avec l'explosion des prix des énergies, clairement, la tendance est très favorable pour les métiers du chauffage au bois.
Quelles sont, selon vous, les principales difficultés à la création d’entreprise et comment les surmonter ?
L'entrepreneuriat, c'est une découverte de multiples aspects. Souvent, quand on est cadre en entreprise ou salarié, on ne perçoit pas à quel point il y a une complexité et une polyvalence à avoir dans tous les domaines : il faut trouver un local, un assureur, il faut embaucher, manager des hommes, manager une activité commerciale, il faut gérer ses achats, son informatique, c'est très compliqué. Et donc le fait de pouvoir se faire accompagner par un réseau que l’on peut qualifier de « bien établi » permet de gagner énormément de temps, d'être beaucoup plus efficace, d'avoir l'assistance de sa tête de réseau qui va vous amener les solutions informatiques, les contrats cadres nationaux, la solution de gestion, les formations techniques, les formations commerciales, les formations à la gestion. Aujourd'hui, je pense qu'être affilié à un réseau, c'est bénéficier clairement d'un avantage concurrentiel par rapport au commerce indépendant qui doit tout réinventer, tout réapprendre, et qui ne bénéficie pas, je dirais, de l'expérience d’un réseau, ni de sa puissance d'achat et de négociation.
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