« De banquier à galeriste » découvrez l'interview de Jérôme, franchisé Carré d’artistes

1. Que faisiez-vous avant Carré d’artistes ?

J’ai passé 20 ans dans le milieu bancaire, donc dans tout ce qui touchait de près ou de loin à la banque et aux assurances.

Puis il y a eu en 2020 cette période de confinement que l’on a tous connu et vécu à notre façon. Pour ma part, je pense que cela a été une remise en question sur ma carrière professionnelle et du coup j’ai voulu complètement me réorienter.

2. Pourquoi Carré d’artistes ?

Au départ, je souhaitais m’installer comme galeriste indépendant. Mais je me suis vite rendu compte que c’était compliqué de s’installer seul et surtout de trouver, sélectionner et convaincre des artistes d’exposer… Parce qu’au final, ce que l’on aime nous, galeristes, ce n’est pas forcément ce que vont aimer les clients. 

J’ai alors fait quelques recherches et je suis tombé par hasard sur Carré d’artistes. L’enseigne est apparue tout en haut sur le moteur de recherche ! Je visite donc le site et j’ai l’agréable surprise de voir que le concept est ouvert à la franchise ; alors j’ai commencé à creuser, j’ai pris contact et me voilà aujourd’hui franchisé Carré d’artistes.

3. Racontez-nous vos débuts de galeriste en tant que franchisé

J’appréhendais un peu les débuts parce que l’on est situé à Bourges dans le centre de la France et que c’est une ville que l’on a, durant l’été, plus tendance à quitter plutôt qu’y rester !

Mais finalement non, on a eu pas mal de monde dès le début. L’ouverture en juin nous a permis de faire un bel été. Avec le recul, c’était une bonne période d’ouverture.

4. Comment vivez-vous ce changement de vie ?

Mon quotidien n’a plus rien à voir ! Je suis maintenant indépendant, donc mon propre patron. Quand on a des réussites c’est directement pour nous donc c’est d’autant plus plaisant et gratifiant.

J’ai l’impression d’ouvrir des cadeaux de Noel à chaque fois que reçois des œuvres des artistes ! C’est un plaisir au quotidien… alors que quand j’ouvrais mon ordinateur dans la banque c’était plutôt pour y découvrir des découverts ou des chèques impayés !

5. Que diriez-vous à ceux qui veulent devenir galeristes (mais qui n’osent pas) ?

Il y a une période où l’on peut tous remettre en question sa carrière professionnelle. L’essentiel est d’aller jusqu’au bout sans écouter ce que l’on peut entendre autour de soi. Ouvrir une galerie d’art peut à première vue être perçu comme quelque chose d’élitiste et fermée…et en fait pas du tout. Avec Carré d’artistes j’ai été accompagné du début à la fin et avec le recul je me rends compte que ce que l’on m’a « promis » au départ a été entièrement délivré et l’ouverture s’est passé superbement bien. Alors si vous avez l’idée et le projet, il faut aller au bout !