Little Frogs : « Nous visons l’ouverture de cinq à six crèches par an », Johan Sarfati et Gaëtan de Finance (co-fondateurs)

Pouvez-vous nous présenter votre concept et ses atouts ?

Johan Sarfati : Little Frogs est un concept de crèches bilingues français-Anglais. Nous avons la moitié de l'équipe anglo-saxonne qui s’exprime dans sa langue maternelle, et l'autre partie francophone qui s’exprime également dans sa langue maternelle. Nous allons reproduire ce qui se passe dans un couple mixte comme à la maison. Gaëtan et moi venons de familles internationales, nous avons étudié et travaillé à l'étranger. Nous avons passé notre enfance dans des écoles bilingues et nous souhaitons offrir aujourd'hui la même chose, mais à des plus petits.

Gaëtan de Finance : Aujourd'hui, nous avons une partie de nos contacts qui sont des anglo-saxons que nous accompagnons dans différents projets, que ce soit pour un changement de projet de vie ou des suivis de conjoint. Nous les accompagnons notamment pour les démarches administratives en anglais parce que c'est aussi notre force, un accompagnement que l’on peut faire pour les franchisés, en français et en anglais.

Quelles sont les actualités ou les grands projets de cette année 2023 ?

Johan Sarfati : 2023, c'est une année importante pour nous. Nous existons depuis 2012 et nous avons fait des crèches en propre et nous n’avons lancé la franchise que l'année dernière. Aujourd’hui, nous avons 6 franchisés et 2023 c'est l'année où nous allons voir des crèches fleurir sur le territoire national, donc c'est une année un peu spéciale pour nous.

En termes d'objectifs, vous savez combien de crèches vous souhaitez ouvrir ?

Gaëtan de Finance : Aujourd'hui, nos premiers franchisés ont des profils d'entrepreneurs qui vont développer plusieurs crèches. C'est vraiment un atout pour nous et on vise aujourd'hui entre 5 et 6 crèches par an. Nous avons également la chance de proposer un concept bilingue et donc d'être contactés par des personnes qui souhaitent ouvrir des projets hors de France. C’est un nouveau challenge pour nous parce que ça nous oblige à nous confronter à une nouvelle réglementation, à des nouvelles attentes et critères dans de nouveaux pays.

Quel est le profil des candidats à la franchise que vous recherchez ?

Johan Sarfati : Nous avons un peu tous les profils. La chose la plus importante pour nous c'est d’avoir quelqu'un qui a la fibre de créateur d'entreprise et beaucoup de bon sens. Cette personne devra aussi avoir conscience qu’il va devenir un chef d'entreprise. Nous avons des profils qui viennent du secteur, d’autres qui sont hors secteur et d’autres franchisés déjà établis avec un réseau mais qui souhaitent changer de domaine et nous rejoindre.

Quel accompagnement vous apportez à ces candidats aussi bien avant l'ouverture que pendant leur activité ?

Gaëtan de Finance : Alors justement, la première différenciation, c'est le bilinguisme. Mais le deuxième point, c'est l'accompagnement qu'on propose, qui fait vraiment notre force et notre différenciation. C'est-à-dire que la plupart des franchiseurs du secteur vont faire une formation un petit peu sommaire et « abandonner » leurs franchisés, jusqu'à ce qu'ils trouvent un local et qu’ils démarrent leurs travaux. Nous sommes passés par là avec Johan, il y a 10 ans en créant notre entreprise et on sait qu'on a énormément de tâches qui parfois s'entrechoquent et on est un peu perdu pour la création d'entreprise. C’est pour éviter cela que nous, nous sommes là à ce moment  pour les diriger, les orienter et faire en sorte qu'ils ne perdent pas leur motivation à ce moment-là.

Johan Sarfati : Nous allons mettre beaucoup d'énergie pour les suivre et les accompagner à ce moment-là. Ainsi, nous allons les accompagner pour la création juridique de leur entreprise, monter leur business plan, commencer à parler aux banques, sans oublier tout le côté administratif, etc. Nous allons vraiment focaliser notre énergie sur ce moment-là et une fois qu'ils vont signer leur bail, là, tout est prêt à partir.

Et quels conseils vous donneriez un porteur de projet qui hésite à se lancer en franchise ?

Gaëtan de Finance : Ne pas hésiter, y aller si la motivation est là. On arrive toujours à concrétiser les projets de tous les entrepreneurs qui nous rejoignent. Donc, il suffit d'avoir la motivation. Et si vous avez la fibre entrepreneuriale, ça ira.

Johan Sarfati : Je suis d'accord avec Gaëtan. Je pense qu'une fois qu'on a ça en nous, c'est quelque chose qui doit sortir à un moment ou à un autre. Donc si on a envie de créer quelque chose, c'est difficile de rester salarié ou avoir une vie trop tranquille et il faut que ça sorte. Donc venez !