Interdiction de laver sa voiture chez soi : de quoi réjouir les centres de lavage
Focus sur un marché porteur : le lavage de voitures
450€, c’est le montant minimum de l’amende prévue contre les personnes qui lavent leur voiture chez eux. Et ce, pour protéger l’environnement. Que dit exactement le Règlement sanitaire départemental ? Quelles sont les alternatives ? Où en est le marché du lavage de véhicules ? Comment profiter de ce business ? Eléments de réponse.
Focus sur le Règlement sanitaire départemental
Selon l’article 99-3 du Règlement sanitaire départemental portant sur la propreté des voies et des espaces publiques, « le lavage des voitures est interdit sur la voie publique, les voies privées ouvertes à la circulation publique, les berges, ports et quais ainsi que dans les parcs et jardins publics ».
Méconnue, cette loi prévoit pourtant de lourdes amendes pour les contrevenants. 450€ est le montant de base pour toute personne, particulier ou professionnel, prise la main dans le seau en train de laver sa voiture ou son utilitaire sur la voie publique ou même sur une voie privée. Il est donc formellement interdit de laver son véhicule, y compris chez soi, et pas seulement dans la rue.
Pire, s’il est prouvé que le déversement des eaux usées provenant du lavage du véhicule a causé une pollution, l’amende grimpe 75.000€ et le Code de l’environnement prévoit même une peine allant jusqu’à 2 ans de prison.
Le Code de l’environnement ainsi que le Règlement sanitaire départemental ont tous deux pour vocation de protéger l’environnement. En effet, non seulement un lavage de véhicule consomme en moyenne 300 litres d’eau (soit 6% de la consommation totale d’eau en France) lorsqu’il est réalisé à domicile (contre 60/70 litres en moyenne dans une station de lavage), mais en plus, et surtout, l’eau qui s’écoule entraîne avec elle de nombreux polluants (graisses, suies, carburants) qui s’infiltrent dans les sols et provoquent une pollution importante.
Quelles solutions sont autorisées ?
Les stations de lavage
La première option autorisée par la loi est donc représentée par les classiques stations de lavage. En effet, ces dernières relevant de la catégorie 2930 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), soit les « ateliers de réparation d’entretien de véhicules et engins à moteur, y compris les activités de carrosserie et de tôlerie », les stations de lavage sont mises en conformité avec la loi quant au traitement des eaux usées et aux dispositifs de sécurité mis en œuvre pour éviter toute pollution intempestive.
Le lavage de véhicules sans eau
L’autre option consiste à procéder à un lavage « à sec », sans eau, du véhicule. De cette manière, le lavage du véhicule n’entraîne pas de déversement d’eaux polluées et préserve ainsi l’environnement. De ce fait, le lavage de véhicules sans eau est autorisé sur la voie publique et sur les voies privées.
C’est justement pour cette raison que, depuis une vingtaine d’années, plusieurs franchises de lavage de véhicules sans eau se sont développées : leurs méthodes et leurs produits permettent d’assurer l’entretien des véhicules particuliers et professionnels, directement sur le domicile ou sur le lieu de travail, sans enfreindre la loi et en protégeant l’environnement.
Focus sur le marché du lavage de véhicules
Selon une étude réalisée par IFOP en 2017, 84% des véhicules sont lavés au moins une fois par an, 18% au moins une fois par mois et 34% tous les deux à trois mois. 1% des ménages seulement admet ne jamais laver leur voiture !
Du côté des professionnels, le marché est encore plus porteur. En effet, les artisans et commerçants sont 33% à laver leurs véhicules au moins une fois par mois et près de 10% au moins une fois par semaine.
Par conséquent, si vous souhaitez profiter des opportunités de ce secteur, porté en outre par une législation avantageuse, pensez à vous orienter vers la création d’entreprise en franchise. Et ce, soit avec les franchises de stations de lavage, soit avec les franchises de lavage sans eau de véhicules.