Toute la Franchise : Comment êtes-vous entré en contact avec Peach Up ?
Hervé Nabet : J’ai été parmi les pionniers en France à utiliser la technologie Power Plate. Et pour développer son réseau de centres agréés Power Plate, Peach Up cherchait deux belles enseignes. Ils ont d'abord installé leur showroom à Paris et comme j’étais situé sur la croisette à Cannes, je répondais bien à leurs attentes.
TLF : Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre contact avec Peach Up ?
HN : Leur savoir-faire, leur besoin et envie de développement. Leur façon de voir l’avenir et de vouloir homogénéiser le concept sur une échelle nationale puis internationale.
Mais aussi pour les compétences de Christian Thomazeau*, le manager général de Peach Up, qui des qualités de visionnaire, comme il l’a déjà démontré avec Power Plate.
*Christian Thomazeau a été directeur général de Power Plate de 2004 à 2009
TLF : Aviez-vous consulté d’autres concurrents avant de vous lancer avec Peach Up ?
HN : Non, pas du tout. Il n’y avait pas de concurrents dans le sens où nous étions un centre Power Plate. Avec Power Plate, il y a eu un phénomène complètement nouveau qui a envahi le marché de la minceur et du fitness. La marque Peach Up étant directement associée à Power Plate, il n’y avait aucune raison d’aller voir ailleurs parce que c’était une suite logique.
TLF : Est-ce que le fait de faire partie d’un réseau de franchisés est une force ?
HN : Oui bien sûr, c’est un gage de sérieux, de qualité, de savoir-faire auprès d’une clientèle exigeante. Parce qu’elle paie cher pour un service personnalisé, elle demande un réel savoir-faire.
C’est aussi un gage de pérennité parce que les clients reviennent systématiquement alors que dans un institut classique ce n’est pas toujours le cas.
Enfin nous sommes toujours à la pointe de la technologie. Nous n’avons pas besoin de rechercher des machines de qualité à travers le monde puisqu'elles viennent déjà à nous avec facilité.
TLF : Ressentez-vous l’esprit réseau au sein de Peach Up ?
HN : L’esprit réseau est vraiment effectif, ne serait-ce que par les informations que l’on collecte, les nouveautés, les tendances, les machines de demain, celles qui risquent de ne plus être en vogue…
Ce qui contribue à l’efficience du réseau c’est bien évidemment les séminaires et les réunions régulières. Il y a un échange de données et d’idées ce qui créé une force supplémentaire. Cet esprit est réellement existent et il est indispensable.
TLF : Quelqu’un qui ne vient pas du milieu peut-il ouvrir un centre Peach Up en franchise ?
HN : J’en suis la preuve vivante ! Je ne suis pas du tout issu de ce milieu. J’ai une formation qui n’a rien à voir puisque j’ai une maîtrise de sciences économiques. J’ai démarré dans le milieu financier que j’ai quitté pendant la crise des années 87-90. J’ai alors bifurqué vers le secteur automobile. J’ai eu la chance d’ouvrir une concession Benthley à Cannes que j’ai tenu pendant 12 ans. Et puis je suis arrivé sur Power Plate par pur hasard en 2006 et enfin sur Peach Up.
TLF : La formation dispensée par Peach Up permet-elle de démarrer dans des conditions optimales ?
HN : Oui. La formation dispensée par Peach Up n’est pas nécessaire, elle est fondamentale. Après cette formation les franchisés bénéficient aussi d’une assistance au démarrage. Après quoi l’affaire tourne normalement.
Cependant ce sont surtout les qualités intrinsèques de l’exploitant qui sont importantes, il doit avoir des connaissances en gestion, en vente, en commercial, en marketing… C’est vraiment relatif aux qualités de l’homme, il doit avoir l’âme d’un entrepreneur.
TLF : En termes de chiffre d’affaire avez-vous atteint vos objectifs ?
HN : Cette année oui.
TLF : Combien de temps vous a-t-il fallu pour que votre affaire soit rentable ?
HN : C’est compliqué d’apporter une réponse telle quelle. On a connu deux années très compliquées. 2009 et 2010 ont été des années dévastatrices pour notre secteur d’activité. Mais cette année on est reparti sur de bonnes bases, celles que l’on a connues en 2007-2008.
Par essence et par habitudeon sait qu'il faut quelques années à une affaire pour être rentable. En moyenne c’est cinq ans, moi j’en suis à ma sixième année, donc je peux dire que mon affaire tourne correctement. Qu’elle est pérenne et bien installée malgré ces deux années qui ont élagué pas mal d’autres acteurs sur le marché de l’amincissement et du fitness en général.
TLF : Quelles actions ont été menées par le réseau Peach Up pour répondre à la crise ?
HN : Renforcement de l’identité, présence sur les sites internet adéquats et optimisation du référencement naturel, opérations de marketings, partenariats divers avec des marques prestigieuses, présence sur le marché en tant qu’’acteur principal...
TLF : Auriez-vous pu mener votre activité seul, sans l’appui d’un réseau ?
HN : Je l’ai fait pendant trois ans, de 2006 à 2008. Dons oui, j’aurais pu. Après, passer la crise de 2009 2010 avec la houle que l’on a connu… je pense que nous aurions survécu parce qu’on est là depuis quelques années et que l’on est installé avec une clientèle établie. On aurait pu passer le cap mais ça aurait été plus difficile seul. Même si je n’ai pas d’élément rationnel pour l’affirmer.
TLF : Quels conseils donneriez-vous aux candidats intéressés pour ouvrir une franchise Peach Up ?
HN : Bien poser les jalons, bien choisir son fonds de commerce. C’est la base. Les règles d’or de la réussite d’un fonds de commerce c’est l’emplacement, l’emplacement et… l’emplacement.
C’est ce que j’ai appris à l’école il y a très longtemps et ça se vérifie au quotidien. Peach Up ou pas, dans tous les cas de figure, il faut bien choisir la visibilité du local.
Et après c’est un savoir-faire personnel. Profiter de la mouvance et du savoir-faire de Peach Up sans avoir peur de faire des actions personnelles sur sa propre ville. Ce que je fais régulièrement. Je fais du marketing opérationnel régulièrement, des opérations en interne. Des opérations qui me permettent de fidéliser ma clientèle.
TFL : Quel est pour vous l’emplacement idéal pour un centre Peach Up ?
HN : C’est en zone 1 bis. Parce qu’en ville, en zone 1, c’est inaccessible. A cannes par exemple, un local comme le mien, d’une centaine de mètres carrés, c’est 2 ou 3 millions d’euros. Selon les villes et les régions de France, s’installer en zone 1 bis voire zone 2 me semble cohérent.
Benjamin Thomas, Toute-la-Franchise©
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