Jean-Luc Dhermy vient de rejoindre le réseau de franchise Idesia. A quelques jours du démarrage de son activité, il revient pour Toute la Franchise sur son intégration dans le réseau et la formation dont il a bénéficié de la part de son franchiseur.
Toute la Franchise : Quelle était votre activité avant de rejoindre le réseau Idesia ?
Jean-Luc Dhermy : Je travaillais dans le secteur bancaire, où je suis resté pendant vingt ans. J’envisageais de changer de secteur d’activité depuis quelques temps car je commençais à trouver mes limites dans la manière dont fonctionne la banque, qui privilégie la vente de produits et services à fort commissionnement, au détriment de la fidélisation. Cette course au quantitatif au détriment de la qualité ne me correspondait plus. Quand j’ai finalement quitté la banque où j’exerçais, je me suis rendu compte qu’il était bien compliqué, à 50 ans, de retrouver un emploi salarié. Toutes les structures qui cherchaient à me faire venir chez elles quand j’étais en activité n’étaient plus du tout intéressées en apprenant que j’étais au chômage ! Je me suis donc dit que la meilleure solution était de créer ma propre entreprise.
TLF : Pourquoi avoir choisi de rejoindre un réseau de franchise plutôt que de vous lancer à votre compte en solo ?
J-L. D : Au départ, je pensais me mettre à mon compte de manière totalement autonome. Mais je me suis aperçu que se créer un réseau est compliqué. On a des conditions moins intéressantes de la part des partenaires que lorsqu’on rejoint un groupe qui est déjà en place. En créant une franchise, je pouvais d’emblée profiter des avantages acquis par le réseau, dont les bases sont déjà posées. Tout est déjà bien ficelé, et c’est pour cela que j’ai finalement pris la décision de me tourner vers des franchiseurs, capables de me faire profiter de leur expérience.
TLF : Pourquoi avez-vous finalement opté pour Idesia ?
J-L. D : J’ai contacté plusieurs réseaux, dont beaucoup avec lesquels je ne me suis pas senti à l’aise. Chez Idesia, on m’a tout de suite proposé de passer pour voir le fonctionnement du réseau. J’ai apprécié cette transparence et cette façon de me dire « Venez, nous allons vous montrer comment nous travaillons ». J’ai découvert, durant deux jours, le mode de fonctionnement d’Idesia. J’étais déjà convaincu par le concept et par la façon de procéder du franchiseur. Ensuite, il y a eu la phase étude de marché et de faisabilité, durant laquelle j’ai été bien entouré.
Dès que j’ai eu la réponse de la banque, j’ai donné mon accord définitif pour rejoindre le réseau de franchise Idesia. Tout correspondait exactement à ce que je recherchais ! Vous savez, en étant dans la banque, je connaissais déjà le mode de fonctionnement de l’autre côté du miroir. J’ai tout de suite pu apprécier les méthodes de travail proposées par Idesia et la façon de rassurer les partenaires, de leur montrer que nous ne sommes en aucun cas là pour marcher sur leurs plates-bandes et leur voler des clients. Tout est fait pour que chacun travaille en bonne intelligence.
TLF : Comment s’est déroulée votre formation initiale ?
J-L. D : Elle a duré quinze jours, durant lesquels on nous transmet à la fois le savoir et le savoir-faire du réseau. Au total, il y a dix modules qui doivent être validés. A la fin de chaque module, il y a une sorte de QCM que l’on doit remplir, pour vérifier que tout a bien été assimilé. Il faut avoir la moyenne partout pour avoir le droit de se lancer. Si ce n’est pas le cas, le module est repris et réexpliqué. C’est vraiment une formation sérieuse, et complète. On nous remet également un manuel qui reprend toutes les informations et nous sert de base si nous avons un doute sur quelque chose. Après, tout ça reste de la théorie qu’il va falloir mettre en pratique !
TLF : Vous allez vraiment démarrer votre activité la semaine prochaine. Comment envisagez-vous les premiers jours sur le terrain ?
J-L. D : J’avoue que je suis très rassuré de savoir que la personne chargée du développement chez Idesia va venir chez moi pour me remettre en main propre tout le pack marketing nécessaire à la bonne marche de mon activité et m’accompagner sur le terrain au départ. La théorie, c’est bien, mais ce sera quand même plus rassurant d’avoir quelqu’un avec moi pour les premiers rendez-vous. Et je pense que c’est aussi rassurant pour les prescripteurs chez qui je vais me rendre. J’apprécie cette disponibilité de la part de toute l’équipe, qui met tout en œuvre pour qu’on réussisse. Chez Idesia, nous allons tous dans le même sens. Nous, les franchisés, voulons réussir et le franchiseur a besoin que nous réussissions pour faire venir d’autres franchisés. Tout le monde travaille donc main dans la main pour une réussite commune !
TLF : Quelles sont vos perspectives de développement au sein du réseau ?
J-L. D : Je vais me consacrer au développement de mon activité en Charente pour l’instant. Dans deux ou trois ans, si tout se passe comme prévu, j’espère pouvoir développer la Charente-Maritime également. Je l’ai fait savoir au franchiseur, et je suis donc prioritaire sur cette zone si un autre franchisé se montre intéressé par le département. A plus courte échéance, mon but est également d’embaucher dès que l’activité aura bien démarré. Je pense qu’il est important de partir avec des projets précis en tête et de bien savoir ce qu’on veut. Cela permet de faire exactement ce qui est important.
TLF : Quel conseil donneriez-vous à un candidat qui souhaite créer son entreprise avec Idesia ?
J-L. D : Je lui dirais de bien garder en tête qu’il faut vouloir faire de la proximité et avoir un discours à taille humaine pour rejoindre le réseau, et ne pas viser uniquement la rentabilité. Si son seul but est de gagner rapidement de l’argent, il ne pourra pas travailler avec Idesia, car ce n’est pas du tout l’état d’esprit du groupe. Ici, l’objectif est de chercher les meilleures solutions pour ces clients et de les orienter vers ce qui leur correspond. La rentabilité vient ensuite d’elle-même. En développant un réseau de personnes satisfaites, le volume d’affaires augmente rapidement, et la notoriété suit le même chemin. Nous ne sommes pas là pour faire du business à tout prix, bien au contraire. Je pense qu’il faut vraiment avoir cela à l’esprit quand on rejoint Idesia, sinon, la collaboration ne pourra pas fonctionner !
Sandrine Cazan, Toute la Franchise ©
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