Sylvie Sou, franchisée du réseau Crestcom à Bordeaux, nous raconte pourquoi elle a choisi cette enseigne pour développer son activité dans la formation professionnelle auprès de managers.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter : cursus, formation, expériences ?
Sylvie Sou : Depuis toute jeune je rêvais de faire du commerce. J’ai donc orienté mes études dans cette branche après quoi je suis partie sur le terrain. Pendant 3 ans et demi j’ai ainsi vendu sept produits différents sur 16 départements.
Mon rêve étant toujours d’avoir un commerce j’ai fini par intégrer la franchise Intermarché avec mon mari. Nous avons ainsi ouvert un premier Intermarché, puis un deuxième et un troisième. Je suis restée dans l’enseigne Intermarché pendant 20 ans.
Puis ma vie personnelle a changé, mon mari et moi nous sommes séparés et j’ai décidé de faire une pause. Toutefois, ayant encore de l’énergie, j’ai commencé à chercher une activité qui soit toujours en relation avec le commerce et la communication. Je me suis rendu compte que ce que j’aimais vraiment c’était transmettre, coacher, aider mes collaborateurs à avancer, à s’améliorer, à se dépasser et les voir heureux à ce moment-là.
Plusieurs critères m’ont guidée dans le choix de ma nouvelle activité. Je ne souhaitais pas ouvrir un nouveau commerce. Surtout par rapport à ma famille, je n’envisageais pas de nouveau être happée par mon commerce du lundi au dimanche, comme je l’avais déjà fait. J’ai alors listé tout ce que je ne voulais plus :
- Je ne voulais plus de stock importants parce que la gestion de stock c’est toujours quelque chose de très lourd.
- Je ne voulais plus de personnel. J’avais déjà eu à gérer jusqu’à 90 personnes. J’aime beaucoup les gens mais devoir composer quotidiennement avec autant de caractères différents c’est également très lourd.
- Je ne voulais pas avoir à changer de secteur géographique. Je voulais rester en Gironde.
- Ce à quoi j’aspirais en revanche c’était transmettre mon savoir-faire auprès de collaborateurs et les faire évoluer pour évoluer et grandir aussi avec eux.
A partir de cette synthèse j’ai cherché des concepts autour de la formation, du conseil ou du coaching… Et j’ai trouvé Crestcom.
TLF : Cherchiez-vous forcement une activité dans la franchise ?
SS : Pour avoir été franchisée durant 20 ans, je savais que diriger une entreprise franchisée était très confortable. Il y a déjà une trame qui est dessinée, un schéma qui est préparé.
La gestion quotidienne d’une entreprise demande déjà énormément de temps. La franchise vous apporte un canevas prédéfini, les outils, les documents, les vidéos, le comment-faire, ce que l’on appelle le know-how.
L’exemple d’anciens collègues qui avaient fait le choix de se lancer seuls et qui, pour certains, s’en sont diablement repenti, m’a également conforté dans ce choix. Dans une période particulièrement tendue économiquement, je suis persuadée que partir accompagnée c’est mettre toutes les chances de son côté pour gagner.
TLF : Qu’est-ce qui vous a séduit dans l’enseigne Crestcom ?
SS : Avant de rencontrer Crestcom, j’avais approché d’autres enseignes, notamment en me rendant au salon de la franchise. Mais aucunes ne m’avaient vraiment convaincue. Certaines demandaient un apport en capital important sans être vraiment claires sur le retour sur investissement.
Après avoir fait des recherches sur internet, j’ai découvert la franchise Crestcom. Leur concept semblait proche de la vision que j’avais de la formation auprès de managers.
J’ai eu un premier contact avec Fabien Rongier [directeur de développement, ndlr] qui m’a dépeint les grandes lignes de la méthode Crestcom. J’ai ensuite rencontré Hervé Genevois, le master-franchisé France, avec qui j’ai eu un long entretien. J’ai alors été pleinement convaincue par le concept, par la grande place faite à l’humain et par la trame de travail proposée.
Aujourd’hui il y a de gros efforts à faire pour améliorer le bien-être des salariés au sein des entreprises. Je vois régulièrement des personnes terriblement malheureuses dans leur travail et qui par conséquent ne s’investissent pas à fond dans leur mission. L’effet de synergie entre tous les collaborateurs et avec le dirigeant ne se fait pas. Ceux-ci se mettent en retrait et les résultats de l’entreprise en pâtissent.
Le programme Crestcom, le Bullet Proof Manager® (Manager à toutes épreuves), offre aux managers l’accompagnement pour répondre à cette problématique. Mon rôle est alors de contribuer à l’établissement de relations harmonieuses au sein des entreprises.
TLF : Quel cursus avez-vous suivi pour intégrer le réseau Crestcom après ces premiers contacts ?
SS : Après avoir pris ma décision de rejoindre le réseau Crestcom, je suis partie aux Etats-Unis. J’ai passé quelque temps auprès d’un franchisé américain de Cincinnati qui m’a emmenée sur divers rendez-vous, avant de me rendre au siège du réseau à Denver pour suivre une formation.
Ce passage au siège de Crestcom a également été l’occasion de rencontrer Hal Krause, co-fondateur du réseau, ainsi que George Godfrey qui s’apprêtait à lui succéder à la tête de l’enseigne. Durant cette entrevue j’ai pu poser toutes les questions que je voulais, sur le contrat, les méthodes de travail… J’ai ensuite signé mon contrat avant de revenir en France.
A partir de ce moment-là, Hervé Genevois a été mon référent. Il m’a accompagnée dans la mise en place de mon projet et chaque fois que j’en ai eu besoin par la suite. J’étais au téléphone avec lui pas plus tard qu’hier.
TLF : Pouvez-vous nous parler des différentes interactions au sein du réseau Crestcom ?
SS : Il existe plusieurs choses. Dans le travail lui-même, une fois par mois nous avons une réunion pour débattre de la nouvelle session.
Pour bien comprendre de quoi il s’agit, il faut savoir que le programme que nous vendons aux entreprises court sur un an et est déroulant, ce qui permet à quiconque de l’intégrer à tout moment. Chaque mois nous travaillons avec les participants sur deux modules différents, ce mois-ci par exemple les deux modules sont « Comment devenir un leader transformationnel ? » et « Comment devenir un chasseur de stress ? ». Ces modules sont identiques dans le monde entier et un manager peut donc très bien envisager suivre un module dans une autre ville, voire dans un autre pays s’il est en déplacement.
A chaque début de mois nous avons donc une réunion en téléconférence avec le master-franchisé qui nous débriefe, nous donne les points importants de la vidéo que l’on va diffuser aux participants et du script qui va nous guider pour animer la session. Durant cette rencontre, chacun peut intervenir. Ceux qui ont déjà animé la même session l’année précédente partagent leur expérience, certains ajoutent des éléments, d’autres nous envoient par internet des documents qu’ils ont ajoutés, qu’ils ont transformés, des suggestions, etc. C’est une véritable synergie d’échanges.
Ensuite, régulièrement – tous les deux mois, deux mois et demi – l’ensemble des franchisés se réunissent à Paris autour d’un thème particulier. Lors de notre dernière rencontre nous avons par exemple abordé la dernière version du Bullet Proof Manager®.
Crestcom organise également des séminaires. Je reviens justement d’un séminaire qui s’est tenu à Marrakech et réunissait les franchisés francophones et européens. Ces rencontres nous permettent également de suivre les nouveautés du réseau et de travailler ensemble à travers des ateliers.
Enfin, tous les ans au mois de juillet, l’ensemble des adhérents de Crestcom se réunissent à Denver pour un grand séminaire. Récemment intégrée au réseau je n’ai pas encore eu l’occasion d’y participer, mais dans les grandes lignes il s’agit de faire le bilan de l’évolution du réseau, de communiquer sur les nouveautés et les stratégies mises en place, de récompenser les meilleurs éléments.
TLF : il existe donc un réel esprit réseau au sein de Crestcom ?
SS : C’est certain et à tous les niveaux. Hervé Genevois, notre master-franchisés est très disponible. Nous pouvons facilement le contacter et lui-même nous appelle régulièrement pour voir où nous en sommes.
Nous nous appelons également entre franchisés pour demander des conseils, échanger sur des problèmes et des situations similaires. Avant de commencer mon activité, j’ai même assisté à quelques sessions dispensées par les franchisés parisiens qui disposent d’une certaine expérience. Je pense que cet échange est l’essence même de la franchise.
TLF : Quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois d’activité ? Estimez-vous avoir atteint vos objectifs ?
SS : J’ai été très agréablement surprise. Aujourd’hui je compte une douzaine de participants à mes sessions.
J’ai suivi les conseils donnés par Crestcom et notamment celui de solliciter directement mon réseau. J’ai demandé à mes contacts s’ils connaissaient des dirigeants de petites entreprises de 15/80 salariés – notre cœur de cible – et s’ils pouvaient m’introduire auprès d’eux.
Mon premier client a ainsi été un de mes contacts directs : un ami décorateur qui jouit d’une certaine notoriété. Il travaille régulièrement avec les mêmes artisans et souhaitait améliorer l’harmonie de travail entre eux.
L’autre intérêt du réseau Crestcom est que les adhérents peuvent s’échanger des contacts. Personnellement je couvre les départements de la Gironde, de la Dordogne et du Lot-et-Garonne. Si une de mes connaissances habitant, par exemple, à Limoges se montre intéressée par la prestation, je la renvoie vers mon collègue du département. Celui-ci dispose ainsi d’un nouveau contact et moi je suis rétribuée, donc tout le monde y gagne.
TLF : Aujourd’hui, arrivez-vous à vivre de votre activité ?
SS : Après seulement six mois il est un peu trop tôt pour m’avancer mais j’espère bien en vivre et même en vivre bien ! Je suis assez confiante surtout que la prise de risque est assez limitée parce que, comme je l’évoquais, l’activité proposée par Crestcom n’implique pas de stock, pas de fonds de commerce, pas d’employés et donc un risque mesuré.
TLF : Quel conseil donneriez-vous à un candidat intéressé pour entreprendre avec Crestcom ?
SS : Aller vers ses clients avec son cœur et travailler avec sa tête. Nous sommes vraiment dans le rapport humain.
Je m’en rends compte quand je frappe à la porte des dirigeants d’entreprise. Ils ont des tas de problèmes à régler et ont rarement le temps de me recevoir. Bref ils ont une vie de chef d’entreprise que je connais très bien pour l’avoir moi-même vécue. Mais à partir du moment où nous réussissons à trouver une zone de calme et qu’un échange peut se faire, ils se rendent compte que je peux les aider à lever la tête du guidon. A ce moment-là ce n’est plus moi qui vends mon programme mais eux qui deviennent demandeurs.
Je pense que pour faire ce métier, il est bon d’avoir un retour d’expérience dans les ressources humaines, dans le management ou de la formation.
TLF : Merci
Benjamin Thomas, Toute la Franchise ©
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