Noémie Pasquier, 25 ans, a ouvert un établissement Oncle Scott's – The Country Restaurant avec l'aide de son mari et de sa mère au mois de mai dernier à Coulommiers, en Seine-et-Marne. Avec Toute La Franchise, elle revient sur ses premiers pas de franchisée.
Toute La Franchise : Comment avez-vous rejoint le réseau Oncle Scott's ?
Toute La Franchise : Comment avez-vous rejoint le réseau Oncle Scott's ?
Noémie Pasquier : J'ai été coiffeuse pendant cinq ans, et j'ai également eu des expériences professionnelles dans le domaine de la restauration. J'ai découvert le réseau Oncle Scott's par le biais d'un ami qui habite Cherbourg, et qui m'emmenait régulièrement manger au restaurant de Tourlaville. Quand j'ai eu envie de changer de métier et de me mettre à mon compte, je me suis naturellement tourné vers l'enseigne, accompagnée de mon mari et de ma mère en tant qu'associés.
TLF : De quel accompagnement avez-vous bénéficié avant l'ouverture de la part du réseau ?
N.P. : Ils nous ont fourni le dossier à présenter à la banque, et tout un répertoire d'adresses et de numéros de téléphone utiles, notamment côté fournisseurs. Nous avons bénéficié d'un mois de formation au siège de Dôle, et nos salariés, recrutés avec l'aide du franchiseur, y ont aussi suivi une formation de 15 jours. Lors du démarrage, l'équipe était également présente pour nous accompagner pendant 15 jours.
TLF : Comment s'est passé ce démarrage ?
N.P. : Très bien ! Notre restaurant, d'une capacité de 180 couverts, a ouvert le 21 mai dernier avec 5 cuisiniers et 10 personnes en salle, y compris ma mère et moi-même. Depuis, nous réalisons en moyenne 200 couverts par jour, avec néanmoins une légère baisse de régime depuis la rentrée.
TLF : Vous sentez-vous soutenue par votre franchiseur ?
N.P. : Oui, quand j'ai un souci, j'envoie un mail, ou j'appelle, et j'ai une réponse rapide. Par exemple, comme nous sommes le premier Oncle Scott's à ouvrir en Ile-de-France, nous avons eu quelques petits problèmes de fournisseurs locaux au début, qui n'avaient pas forcément tous les produits propres à l'enseigne. Mais avec l'aide du réseau, ces petits soucis logistiques ont vite été résolus.
TLF : Où en êtes-vous de vos objectifs ?
N.P. : Ce n'est que le début, mais par rapport à nos prévisions, nous sommes dans les clous. On peut même dire que nous sommes au-dessus puisque le prévisionnel partait sur moins de couverts et moins de personnel, et que nous avons eu plus d'embauches que prévu.
TLF : Avez-vous envie d'ouvrir un deuxième restaurant ?
N.P. : Pourquoi pas, tout est envisageable, mais pour l'instant, on se concentre sur le premier !
TLF : Auriez-vous un conseil à donner à un entrepreneur qui souhaiterait rejoindre le réseau ?
N.P. : Il faut être prêt à s'investir à fond tant sur le plan physique que personnel, car l'univers de la restauration est très prenant. C'est une très bonne expérience, mais, au moins pendant un temps, on ne vit que pour ça. C'est un investissement lourd mais qui, à mon avis, en vaut la peine !
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