Le contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) est un contrat signé entre un porteur de projet et une entreprise ou une association, généralement une couveuse d’entreprise, qui lui offre un hébergement juridique en même temps qu’un accompagnement comptable, administratif et technique.
Tout porteur de projet qui n’est pas salarié à temps plein peut signer un CAPE afin de tester un projet de création d’entreprise, d’affiner son positionnement marketing et son modèle économique tout en bénéficiant d’une certaine sécurité et d’un accompagnement.
En effet, le porteur de projet signataire d’un CAPE peut :
Lors de ces démarches, il utilise le numéro de SIRET de la couveuse qui l’héberge juridiquement. Généralement, la couveuse, qu’elle soit une association ou une entreprise, prélève une commission sur ces prestations facturées afin de se rémunérer.
D’une durée maximale d’un an et renouvelable deux fois, le CAPE permet donc de tester son activité pour en valider tous les éléments.
A l’instar d’un contrat de franchise, un contrat d’appui au projet d’entreprise doit suivre un certain formalisme pour être valide et pour protéger les parties signataires.
Ainsi, le CAPE doit définir :
Le contenu du contrat d’appui au projet d’entreprise dépend donc de la structure qui héberge : toutes les couveuses ne proposent pas les mêmes modalités d’accompagnement ou de rétribution. Chaque porteur de projet doit donc effectuer un benchmark des structures qui peuvent l’accueillir sur sa zone de chalandise pour sélectionner celle qui correspond à ses besoins et ses capacités financières.
Quelles aides financières pour la création d'entreprise ?
Pendant la durée d’exécution du CAPE, le porteur de projet hébergé par la couveuse relève du régime général de la sécurité sociale, sans pour autant être salarié de la couveuse. S’il percevait une allocation de retour à l’emploi (ARE) avant la signature du CAPE, il peut continuer à la percevoir. Il peut également débuter son activité tout en continuant à bénéficier de ce régime social : son affiliation au nouveau régime (qui dépend de son activité entrepreneuriale) ne se fera qu’au terme de son CAPE.
A noter :