L’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise est une aide financière réservée aux demandeurs d’emploi percevant une allocation de retour à l’emploi (ARE) et consistant à leur verser une partie de leurs droits au chômage sous forme de capital. Et ce, afin de les aider à financer la création ou la reprise d’une entreprise.
Versée par Pôle Emploi, l’ARCE est soumise à certaines conditions. Ainsi, elle est réservée aux demandeurs d’emploi percevant une allocation de retour à l’emploi (ARE) ou ayant droit à une ARE mais ne la percevant pas au moment de la demande d’aide. Les salariés licenciés entreprenant des démarches pour créer ou reprendre une entreprise peuvent également percevoir l’ARCE.
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Il est également à noter que l’attribution de l’ARCE est soumise à l’obtention préalable de l’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre), qui est, quant à elle, une exonération partielle de cotisations sociales.
Le principe de l’ARCE est de verser au demandeur d’emploi qui crée ou reprend une entreprise une partie de son ARE sous forme de capital. Ce capital peut ainsi servir :
Concrètement, le montant de l’ARCE est égal à 45% des droits à l’allocation de retour à l’emploi restant à verser au créateur d’entreprise au démarrage de l’activité.
Par exemple, si, à la date de la création de son entreprise, un demandeur d’emploi est admis au bénéfice d’une allocation de retour à l’emploi d’un montant de 35€ par jour pendant 700 jours, le montant de son ARCE sera de :
((35x700)x45%)) = 11.025
Ce capital lui est versé en deux fois :
Si l’entrepreneur cesse son activité moins de 3 ans après la date de création de son entreprise, il peut à nouveau bénéficier de son ARE, à hauteur de 65% des droits restant à verser au moment de la création de l’entreprise.
Ainsi, dans notre exemple, le créateur d’entreprise aura droit, en cas de cessation d’activité, à une ARE de 35€ par jour pendant encore 385 jours.
Attention : le versement de l’ARCE n’est pas cumulable avec le maintien de l’ARE. En effet, les demandeurs d’emplois créant ou reprenant une entreprise peuvent également choisir de continuer à percevoir leur ARE jusqu’à épuisement de leurs droits ou jusqu’à ce que leur entreprise puisse leur verser une rémunération.
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