Capifrance fait le point sur la politique de logement du gouvernement
A l'image de nombreux acteurs de l'immobilier, Capifrance, derrière son président Jacques Daboudet, juge l'action du gouvernement en matière de logement insuffisante, avec un marché qui demanderait une réelle politique de relance.
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Malgré ses atouts – réactualisation de la loi Hoguet, plus de rigueur et de transparence du côté des professionnels – la loi ALUR a, selon Jacques Daboudet, davantage un aspect social, et laisse de côté la relance du marché et le besoin de mise en confiance des investisseurs. Le réengagement des investisseurs, et donc la construction d'un volume de logements suffisant, doit d'après lui remettre le marché sur les rails, "car qui dit achat de logements neufs dit vente de biens anciens. Cela devrait donc indûment relancer la dynamique de la transaction dans l’ancien" explique le président de Capifrance.
En outre, redonner du pouvoir d'achat aux Français, et ainsi de la capacité d'emprunt, est indispensable. Si l'augmentation des revenus n'est pas envisageable à court terme, il serait bon de miser sur des mesures incitatives : "la mise en place d’aides à l’accès au logement, telles que le PTZ dans l’ancien mais également d’un nouveau dispositif de défiscalisation stable et beaucoup plus incitatif pour redonner confiance aux investisseurs (…) ont déjà fait leurs preuves par le passé" assure le dirigeant.
Si ces mesures sont coûteuses pour l'Etat dans un premier temps, ce dernier devrait vite s'y retrouver grâce à la dynamique ainsi créée : "à travers la relance de la construction, à travers la TVA qu’il perçoit sur les transactions ou encore la vente de biens neufs et surtout sur la dynamique d’emplois induits. L’immobilier fait en effet appel à de nombreux corps d’état : le BTP, l’artisanat etc. Or, tout cela créé de la richesse, de la valeur ajoutée et des recettes fiscales" termine Jacques Daboudet.
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