Le président de Capifrance revient sur la nécessité de modifier certains éléments de la loi ALUR
Alors que Manuel Valls a mis en avant la nécessité de rectifier ce qui doit l’être dans la loi sur l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), Jacques Daboudet, président du réseau immobilier Capifrance, explique pourquoi il partage le point de vue du premier ministre.
Pour lui, le plafonnement des loyers est l’une des premières mesures à amender. « S’il peut être nécessaire « d’encadrer » ou plutôt de limiter le prix des loyers dans quelques villes en France, la généralisation du système est absurde, estime-t-il. Le problème des loyers est en effet propre à Paris voire à certaines grandes métropole, et encore. Cette généralisation a trop de conséquences. »
Et de mettre en avant les bailleurs qui ne souhaitent plus louer leur bien, ainsi que les investisseurs, qui n’ont plus intérêt à investir « puisque la rentabilité des logements sera réduite s’ils se trouvent dans les zones dites à loyer plafonné ».
Il est également primordial, pour lui, de relancer la construction de logements neufs et de limiter les contraintes de construction. « Enfin, conclut le président de Capifrance, pour relancer la machine, il faut que l’Etat qui est propriétaire de foncier dans les grandes villes, là où la demande est forte, libère du foncier pour permettre des promoteurs de construire des logements. »