L’avenir radieux du courtage en crédits
Les métiers de l’intermédiation en opérations de banque et service de paiement ont un bel avenir devant eux selon Pascal Beuvelet, président du réseau d’agences en courtage en crédits In&Fi Crédits.
Chiffres à l’appui, il explique qu’« en 2014 [la] profession détenait 30 % de part de marché alors que seulement 40 % des emprunteurs ont consulté un courtier. Dans ces conditions, ajoute-t-il, lorsque 80 % nous solliciteront, alors nous détiendrons 60 % de part de marché comme nos confrères anglo-saxons ».
La seule activité de courtage en crédits immobiliers profite d’un marché considérable. Sur quelque 1 million de ventes annuelles, neuf et ancien confondus, 900000 sont réalisées par le biais d’un financement bancaire ce qui représente une enveloppe globale d’environ 120 milliards d’euros.
Actuellement, 30% des dossiers de financement passent donc par l’intermédiaire d’un courtier en crédits et Pascal Beuvelet, en se basant sur le marché anglo-saxon, estime que cette part de marché devrait progressivement atteindre les 60%.
L’activité est en plein essor. Les consommateurs ont parfaitement intégré les avantages de faire appel à un courtier en crédits pour obtenir les meilleurs financements. Ils sont de plus en plus nombreux à y avoir recours.
De leur côté, les établissements de crédits aussi ont assimilé l’intérêt, économique et commercial, de travailler de concert avec les courtiers. Mise à part quelques rares banques régionales mutualistes, tous les grands réseaux bancaires ont ainsi conclu des partenariats avec les enseignes majeures du secteur.
