Après 20 ans dans l’imprimerie, Michaël Rémy a du rebondir lorsque son entreprise a mis la clé sous la porte. Le quadragénaire a rapidement choisi de se lancer dans une création d’entreprise et de se reconvertir dans un autre secteur d’activité. C’est auprès d’Arliane Diagnostic Immobilier qu’il a trouvé toutes les clés pour entreprendre. Témoignage de ce jeune chef d’entreprise, qui exploite le concept d’Arliance à Luneville, en Meurthe et Moselle.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Michaël Rémy : J’ai 43 ans, je suis marié et ai un enfant.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
M.R. : J’ai effectivement consulté les concurrents d’Arliane, et j’ai choisi cette franchise car les différents interlocuteurs avec qui j’ai pu échanger m’ont paru réactifs, à l’écoute et professionnels. J’ai également remarqué que le concept Arliane n’était pas un concept fermé, qu’une certaine liberté était accordée au franchisé afin qu’il puisse développer sereinement son activité. C’est un réseau ambitieux dans son développement et c’est, je pense, une démarche sérieuse et professionnelle. Je n’ai pas trouvé, selon mes critères de décisions, ces différents aspects chez les concurrents d’Arliane. De plus, je fonctionne également au feeling et j’ai constaté aux premiers échanges avec les dirigeants et franchisés, notamment sur le salon de la franchise à Paris, que ce serait intéressant de se lancer dans l’aventure avec eux et que je ne serais pas seul dans ce projet ambitieux.
TLF : Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
M.R. : Je n’étais pas du tout dans la profession, et je n’étais même pas dans un des nombreux métiers du bâtiment. J’ai travaillé près de 20 ans dans l’imprimerie. D’abord comme technicien en laboratoire puis comme responsable de fabrication. Malheureusement, suite à une conjoncture difficile et une concurrence féroce, l’entreprise a subi une liquidation judiciaire. Suite à ce coup d’arrêt, et quelques recherches dans ce secteur d’activité sinistré, il a fallu se reprendre en main et construire un projet à long terme. J’ai toujours eu l’ambition d’être à mon compte, cet évènement m’en a donné l’opportunité. Le concept de franchise me paraissait le plus sécurisant pour me lancer dans ce projet de création d’entreprise. J’ai donc cherché un domaine d’activité me permettant d’allier la technique, le relationnel, la diversité ainsi que le commercial même si ce n’est pas ma qualité première. Le métier de diagnostiqueur immobilier, après de nombreuses recherches et de discussion avec des personnes de ce secteur d’activité, m’a tout de suite plu et m’a semblé être en adéquation avec mes ambitions. Par la suite, est venu le temps de la recherche du réseau qui me semblait être le plus à même de m’aider et me soutenir dans ce projet.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?
M.R. : Arliane m’a accompagné, par ses conseils, sur le montage financier et administratif de mon projet. Ils m’ont accompagné également, dès l’ouverture de l’agence, dans la démarche commerciale et technique. Les responsables commerciaux et techniques m’ont accompagné concrètement en se déplaçant sur mon secteur afin de m’assurer le meilleur démarrage possible. Aujourd’hui, je suis toujours soutenu commercialement et techniquement. En cas de besoin, j’ai toujours un interlocuteur disponible et efficace à mon écoute prêt à m’aider et me conseiller.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
M.R. : Arliane dispose de ses propres centres de formation (ADI). A ce titre, il est évident que j’ai pu démarrer dans les meilleures conditions, les formateurs étant mes principaux interlocuteurs.
TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
M.R. : Il n’y a pas eu de publicité mensongère de la part d’Arliane dans la présentation et la gestion de leur concept. Je peux donc affirmer que le réseau, jusqu’à présent, a respecté ses engagements.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
M.R. : La proximité aidant, je suis essentiellement en contact avec mon collègue franchisé d’Epinal (88) qui m’apporte, de par son expérience, de nombreux conseils. J’ai également pu rencontrer lors de la convention organisée pour les 10 ans d’Arliane de nombreux collègues franchisés avec qui j’ai pu échanger, entre autres, sur les difficultés rencontrées et profitez de leur expérience. Ces conventions, qui ont lieu tous les deux ans, sont un réel atout pour garder un esprit réseau.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
M.R. : Je suis quelqu’un d’ambitieux et de très exigeant envers moi-même. A ce titre, sur ces premiers mois d’activité, je n’ai pas atteint les objectifs financiers que je m’étais fixés. Mais je constate que l’activité progresse mois après mois. J’arrive à payer les différentes charges et factures et, depuis peu, à me verser un salaire.
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?
M.R. : Il n’y a pas de secret : pour se développer, le relationnel est, pour moi, le plus important. Il ne faut pas hésiter à se déplacer chez les différents donneurs d’ordre même si les portes se ferment souvent. Il est également très important de fidéliser les clients par un travail sérieux et professionnel. De plus, le réseau Arliane offre différents supports de communication indispensable au bon développement de l’activité. Les sites comparatifs sont également un bon moyen de développer son activité.
TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
M.R. : En termes d’étude de marché, mon analyse est quasi conforme à ce que je constate sur le terrain. Commercialement, la concurrence est plus dure que je ne le pensais.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ?
M.R. : Je ne sais pas. Il me semble que cela aurait été difficile. Rien n’est impossible mais l’intérêt d’un réseau tel qu’Arliane et son centre de formation est de pouvoir se lancer dans un projet concret et à long therme avec le soutien technique et commercial de professionnel connaissant parfaitement le secteur.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
M.R. : Sans hésiter !
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
M.R. : Un seul conseil : si vous êtes intéressés par l’enseigne Arliane, contactez-les ! Vous trouverez des personnes à l’écoute, professionnel, avec un véritable esprit réseau et prêt à vous aider dans vos démarches technique et commercial.
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