Flavien Woessner a ouvert son agence Ecolave à Montpellier le 5 février 2017. En mai, il recrutait son 1er collaborateur et un second est sur le point de le rejoindre. Un parcours prometteur et un retour d’expérience enrichissant pour tous.
Toute la Franchise : Votre développement a été très rapide, comment expliquez-vous ce succès ?
Flavien Woessner : La première semaine de mon démarrage, j’ai fait du démarchage commercial avec Pascal Le Frout, l’animateur du réseau. Nous avons visité beaucoup de concessions, de garages, … Faire cela à 2, c’est mieux que tout seul ! Je me suis rapidement rendu compte que, au-delà de la qualité des prestations Ecolave et des prix, les clients attendaient de la disponibilité et de la réactivité.
TLF : Comment vous êtes-vous organisé pour répondre à ces exigences ?
F.W. : Ce n’est pas compliqué, je n’ai pas compté mon temps avec des semaines de travail entre 55 et 65 heures, intervenant également le samedi si besoin.
TLF : Avez-vous de la concurrence sur votre secteur et qu’est ce qui fait la différence ?
F.W. : C’est comme partout, bien sûr qu’il y a de la concurrence mais justement l’un des points de différence c’est ma réactivité. Par exemple, un de mes concurrents propose des rendez-vous avec un délai de 2 semaines. Avec moi, c’est 48 heures au maximum.
TLF : Pourquoi avoir si rapidement recruté un premier collaborateur ?
F.W. : J’avais de plus en plus de demandes d’interventions, notamment d’un gros concessionnaire multi sites, ce qui m’obligeait à carrément refuser des clients. J’ai donc décidé d’engager un salarié en CDD pour démarrer. Mais rapidement je me suis rendu compte, notamment en questionnant les clients, que la qualité de son travail n’était pas satisfaisante. Il n’est resté qu’un mois et demi. J’ai alors eu la chance, par relation, de rencontrer Manuel qui recherchait un emploi et qui avait l’amour des voitures bien entretenues. Tout de suite, le métier lui a plu et surtout, avec l’expérience du premier recrutement, j’ai agi totalement différemment. J’ai pris le temps de le former, de l’accompagner sur le terrain pour m’assurer que les process Ecolave étaient bien respectés.
TLF : N’était-ce pas risqué d’aller aussi vite ?
F.W. : Pour se développer, il faut savoir prendre des risques ! Je n’ai donc pas hésité à investir dans un second véhicule ainsi que dans tout le matériel nécessaire afin que Manuel soit totalement autonome. Ce qui me permet de dégager également du temps pour la prospection. C’est comme cela que si août a été creux, ce qui est normal car c’est la période des vacances, septembre a bien repris et octobre est complet. Et pour pouvoir honorer un nouveau contrat d’un important concessionnaire, où il va y avoir beaucoup de préparation à faire, je vais recruter un CDD. Vous voyez, je prends des risques calculés. L’expérience du recrutement de mon tout premier collaborateur m’aura été utile. L’une des qualités indispensables dans ce métier c’est, entre autres, la méticulosité et l’amour du travail bien fait, pour les autres bien sûr mais aussi pour soi. Un point sur lequel je serais très vigilant !
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