E. Maresté (franchisé Diagamter Cognac) : « Je ne me reconnaissais plus dans un métier qui s’était réduit à réaliser des reporting »
Après 25 ans en tant que salarié dans le BTP, Edouard Maresté est devenu franchisé Diagamter à Cognac en 2015.
Toute La Franchise : Pourquoi être devenu chef d’entreprise ?
E. Maresté : Électricien de formation, j’ai travaillé durant 25 ans dans le BTP. Pour mon dernier poste, j’étais chargé d’affaires dans un groupe majeur de ce secteur. Je ne me reconnaissais plus dans un métier qui s’était réduit à réaliser des reporting, bref à gérer des flux financiers.
Jusque-là, je ne m’étais jamais imaginé devenir chef d’entreprise, mais je voulais retrouver un vrai contact avec la clientèle. J’ai donc cherché à me lancer dans l’immobilier, d’autant plus que j’avais rénové quelques maisons. D’abord, dans le domaine de la transaction immobilière, en accompagnant durant deux jours des agents immobiliers sans que, au final, leur activité ne me plaise vraiment. Ensuite, dans les diagnostics immobiliers, pour exploiter ma connaissance technique des bâtiments.
TLF : Pourquoi avoir choisi d'intégrer le réseau Diagamter ?
EM : Le système de franchise permet de créer son affaire en bénéficiant d’une organisation sur tous les métiers du chef d’entreprise, qu’il reste compliqué d’acquérir sans l’appui d’une enseigne : technique, prospection commerciale, communication… Et c’était d’autant plus nécessaire dans mon cas que j’avais été salarié pendant 25 ans !
J’ai donc rencontré les deux acteurs majeurs du diagnostic immobilier et un troisième émergent sur cette profession, mais dont les outils étaient encore à leur balbutiement. Diagamter était déjà clairement en avance sur ses concurrents, et même sur le marché de l’immobilier avec des services innovants, à travers son approche très professionnelle de son activité.
Par exemple, l’Intranet de l’enseigne me permet d’offrir une vraie réactivité à mes clients, et de gagner du temps en termes de productivité.
TLF : Comment avez-vous développé votre entreprise ?
EM : Au démarrage de son entreprise, tout créateur se met en danger. Il doit se préparer à assumer une forte implication au quotidien et une charge de travail importante durant les premières années d’exploitation. Dans un premier temps, je me suis appuyé sur mon réseau de relations professionnelles issu du BTP, notamment pour diversifier mon activité avec le repérage amiante avant travaux ou démolition. Les moyens de communication mis à disposition par l’enseigne et l’impact de notre marque nationale ont accéléré la reconnaissance de mon cabinet sur mon territoire.
Aujourd’hui, je me développe également sur la ville voisine, Angoulême, J’ai intégré une assistante à distance et j’ai embauché une technicienne, ce qui m’a permis de retrouver un équilibre mental et une meilleure répartition de mon temps entre vie de famille et travail.