In&Fi Crédits : Analyse du marché par Bruno Rouleau, Directeur des partenariats de l’enseigne
Réseau de courtage en crédits, l’enseigne In&Fi Crédits a réalisé en fin d’année 2018, par le biais de son Directeur des partenariats, Bruno Rouleau, une analyse portant sur le marché du courtage en France. L’occasion de mettre en lumière les nouvelles tendances afin de mieux anticiper la nouvelle année.
On découvre ainsi qu’en 2018, le profil des emprunteurs est resté stable notamment en termes d’âge. Les emprunteurs étaient majoritairement des couples de moins de 40 ans qui procédaient à l’achat de leur résidence principale pour la première ou la deuxième fois. La part des investissements locatifs dans le total des crédits intermédiés s’articulaient, quant à elle, autour des 11%, ce qui est proche des résultats de l’année 2017. De son côté, le revenu du ménage est resté également stable par rapport à 2017 avec une moyenne de 47 K€ sur l’ensemble du territoire, et naturellement plus élevé dans les grandes agglomérations (62 K€ en moyenne en Ile-de-France).
Selon Bruno Rouleau, Directeur des partenariats de l’enseigne In&Fi Crédits, la vraie nouveauté en 2018 fut constatée dans les projets des emprunteurs liés principalement à la hausse des prix de l’immobilier : « Le montant moyen des emprunts est en hausse de 2% sur l’ensemble du territoire (153 606 €) et de 4% en Île-de-France (232 380 €). Quant à la part des apports personnels, elle est étroitement liée à la politique des banques, avec une part de 16% sur l’ensemble du territoire, et presque 20% en Île-de-France. La baisse des taux (-0,20% en moyenne) et l’allongement de la durée moyenne des crédits ont permis de gommer l’effet prix, sauf sur les plus grandes agglomérations. En moyenne, les taux ont augmenté de 6 mois pour s’établir à 230 mois sur l’ensemble de l’hexagone et de 7 mois en Île-de-France (241 mois). »
A noter également, que la capacité d’emprunt a, quant à elle, demeuré variable selon les villes. Basée sur un revenu de 1.500 € nets, elle tient compte des taux pratiqués, des montants moyens d’apport et des règles de calcul sur le reste à vivre : « Nous nous apercevons que dans les régions où la demande est très forte, les banques sont challengées sur les taux d’intérêts et sur les durées longues de financement. Les montants possibles d’emprunts sont ainsi les plus élevés en Île-de-France (113 K€), à Bordeaux (109 K€) et Toulouse (111 K€). Malgré les hausses de prix à Lyon et Rennes, les critères d’octroi d’emprunt des banques limitent davantage la capacité d’emprunt (respectivement 102 K€ et 103 K€). Le secteur de Reims, en pleine redynamisation, profite aussi des assouplissements bancaires (110 K€), tandis que les banques du Mans restent prudentes, malgré une forte croissance immobilière ces dernières années. Ces indicateurs sont bien entendus à rapprocher des prix de l’immobilier constatés sur les différents secteurs. Dans les grandes agglomérations, la recherche d’un bien est plus complexe dans la mesure où la capacité d’emprunt pour un revenu de 1.500 € est souvent insuffisante pour trouver un bien correspondant aux attentes du profil moyen d’emprunteurs. »