O. Muller (franchisé APEF) : « Je gagnais plus lorsque j’étais cadre, mais j’ai gagné ma liberté, et ça, ça n’a pas de prix ! »
En 2011, Olivier Muller ouvrait son agence de services à la personne APEF à Rouen. Ce projet entrepreneurial, mené dans le cadre d’une reconversion professionnelle, est une belle réussite. En 2017, le chef d’entreprise ouvre une seconde agence pour étendre son secteur d’intervention au Sud de Rouen. Pour Toute la Franchise, il revient sur ses 8 premières années de franchisés APEF.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Olivier Muller : j’ai 49 ans. J’ai ouvert ma première agence APEF en 2011 à Rouen Nord. Puis six années plus tard nous avons inauguré ma seconde agence dans le sud de Rouen. A ce jour mes deux agences emploient 90 salariés qui répondent aux besoins de plus de 400 clients par mois. L’activité la plus importante est le maintien à domicile, puis viennent l’aide-ménagère, le jardinage, l’accompagnement véhiculé et la garde d’enfants.
TLF : Quel a été votre parcours professionnel avant de devenir franchisé APEF ?
OM : J’ai exercé dans la filière électrique durant plus de 20 ans en tant que commercial, puis chef des ventes régional et enfin directeur d’agence.
TLF : Qu’est-ce qui vous a motivé à vous reconvertir et à créer votre propre entreprise ?
OM : Comme pour beaucoup, une rupture conventionnelle m’a permis d’entrevoir des possibilités de reconversion. J’avais toujours eu en tête de créer un jour mon entreprise et c’est ainsi que l’opportunité s’est présentée !
J’avais l’apport nécessaire pour tenter l’aventure, et je me suis notamment renseigné sur le modèle de la création d’entreprise en franchise.
TLF : Pourquoi avez-vous choisi d’entreprendre dans les services à la personne ?
OM : Je me suis rendu au salon Franchise Expo de 2011 où j’ai rencontré APEF. Ce fut à la fois un coup de cœur avec le monde des services à la personne et un réel coup de foudre pour l’enseigne.
Je souhaitais me lancer dans un secteur humain afin d’être plus en lien avec les autres, chose que je n’avais pas pu explorer de cette manière auparavant. Bien que j’aie toujours aimé la relation commerciale, les services à la personne allaient largement au-delà de ce type de relation, et j’ai senti que ce domaine serait en cohérence avec mes aspirations.
Exercer un métier qui prend sens pour chacun et notamment pour vous même lorsque vous vous levez le matin donne complètement du sens à votre vie. Vous êtes là notamment pour les séniors et c’est une perspective qui me tenait vraiment à cœur.
Aujourd’hui je me réveille et je me dis que je fais un métier super sympa qui me donne une réelle raison de vivre.
TLF : Qu’est-ce qui vous convaincu de devenir franchisé APEF ?
OM : J’ai rapidement perçu l’expertise d’APEF sur le métier des services à la personne. C’est un réseau ancien dans la profession qui s’est développé comme une entreprise familiale et qui, plus de 20 années plus tard, est resté tel quel. Les valeurs du réseau m’ont séduit car les notions de respect et de bienveillance envers les salariés et les clients étaient en cohérence avec la forme que je voulais donner à mon projet.
Je venais également d’un métier où les certifications avaient toute leur importance pour démontrer la qualité de service proposé, et il est vrai que la certification d’APEF dans son domaine a été essentielle dans ma prise de décision.
Un autre élément, et pas des moindres, fut ma rencontre avec d’autres franchisés. A travers ce que j’ai pu observer de leur activité lors de mes journées d’immersions j’ai pu sentir que leur épanouissement était réel. J’ai pu retrouver toutes les promesses de mon franchiseur sur le terrain. Ce qui a été capital.
J’ai pris le temps de comparer avec d’autres réseaux ce qui est important lorsque l’on décide d’entreprendre mais tous ces éléments m’ont conforté de me lancer au sein d’APEF.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?
OM : Je suis bien-sûr plus autonome qu’au démarrage. Je venais du monde salarié donc j’ai vraiment appris les fondamentaux du métier et de la gestion d’entreprise. J’avais l’impression de tout recommencer à zéro et j’ai été accompagné sur le recrutement et la gestion de l’activité afin d’optimiser au maximum mon développement.
Aujourd’hui je suis auditeur interne au sein du réseau car je maîtrise davantage les process. Mes compétences se sont développées grâce à l’aide fournie tout au long de mon activité.
Cet accompagnement est réalisé par le réseau dans son ensemble, aussi bien par mon animateur dédié, que par l’ensemble des autres franchisés. Ils m’ont tous beaucoup apporté et c’est essentiel pour moi de fournir à mon tour mon aide aux nouveaux arrivants.
TLF : La formation initiale dispensée par le réseau vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
OM : Oui, elle a duré une semaine à Montpellier. J’ai ensuite réalisé des immersions durant plusieurs semaines en agence. Nous sommes formés aux outils de gestion et aux process par le franchiseur puis nous sommes lancés sur le terrain avec d’autres franchisés avec qui nous pouvons confronter le théorique au pratique.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
OM : Le démarrage a été plus poussif que je ne l’imaginais. L’enseigne était encore peu connue lorsque je me suis implanté. L’analyse avait été bien menée mais cela n’empêche pas de se trouver face à des difficultés. Avec le soutien du réseau et par le biais de mes actions de communication auprès du réseau local, j’ai développé petit à petit l’activité. A force d’endurance, j’ai connu une explosion de mon activité 3 ans plus tard !
TLF : Diriez-vous que votre franchiseur a respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
OM : Oui, réellement. Il y a un sens de la parole donnée et une confiance présente aussi bien envers les salariés que les clients. Le réseau dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Les promesses ont toujours été tenues et la bienveillance est toujours autant palpable que lors de mon démarrage.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
OM : Très bien, nous nous retrouvons régulièrement et échangeons autant que possible.
L’esprit réseau est toujours autant présent avec un renforcement des effectifs au siège grâce à l’entrée d’APEF au sein du Groupe Oui Care. L’impulsion qui a été donnée a permis au réseau de gagner en visibilité ce qui renforce nos activités respectives.
Julien Lepers nous a également rejoints dans cette aventure et c’est une belle occasion de mettre en valeur notre enseigne. J’ai par exemple organisé en octobre dernier la venue de Julien dans mes agences afin que mes clients et mes salariés puissent voir leur vedette en vraie !
Cette nouvelle dynamique est très positive car les valeurs du réseau sont conservées tout en ayant des moyens encore plus performants de les mettre en lumière.
Cet esprit réseau, je peux également le développer au sein de ma propre agence et c’est une réelle chance. Je suis aujourd’hui en train de mettre en place un modèle de gestion d’entreprise libérée, laissant ainsi davantage d’autonomie à l’ensemble de mes salariés. Quoique plutôt récent en France, ce modèle est très bien accueilli par mon franchiseur. Je converse la latitude de décision du chef d’entreprise tout en étant franchisé, et je suis également récompensé pour ça. Lors de la dernière convention réseau, APEF m’a décerné le prix de l’innovation et j’en ai été très touché.
L’écoute, la bienveillance et le professionnalisme existent et nous poussent également à créer de nouvelles choses allant dans ce sens.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
OM : Il est toujours possible de gagner plus, et il y a évidemment plein de choses à faire. Ce qui est positif d’ailleurs ! Evidemment je gagnais plus lorsque j’étais cadre, mais j’ai gagné ma liberté, et vous savez, ça, ça n’a pas de prix !
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre agence ?
OM : Hormis la mise en avant de Julien Lepers en local, nous mettons également en place d’autres actions visant à contribuer aux liens existants entre clients et intervenants.
Par exemple au Noël dernier nous avons organisé un goûter durant lequel nos séniors et leurs intervenants se sont pris en selfie. Cette photo a ensuite été glissée dans un cadre qui a été offert à chacun de nos clients. Ça a réellement marqué les esprits !
Partant d’une bonne idée de nos collègues d’Orsay, nous avons décidé de dupliquer l’idée d’offrir un brin de muguet à toutes nos mamies pour le 1er mai, et nous l’avons fait !
Nous mettons en place des petits moments privilégiés pour que nos séniors se sentent bien. Avant d’être des clients, ce sont des personnes que nous accompagnons contre l’isolement afin d’apporter un meilleur être au quotidien. Ces instants sont donc dédiés aux rencontres entre nos séniors eux-mêmes et au partage avec nos intervenants qui peuvent aussi se sentir reconnus dans leur activité quotidienne.
En somme, nous faisons en sorte d’apporter un petit rayon de soleil !
TLF : Avec le recul, diriez-vous que le concept APEF est bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
OM : Oui, et je suis persuadé que celui-ci ne fera que se développer étant donné l’importante évolution démographique des années à venir.
TLF : Pensez-vous que vous auriez-vous pu mener votre projet de création d’entreprise sans le soutien de votre franchiseur ?
OM : Définitivement non. De mon point de vue il ne faudrait jamais se lancer seul dans un tel domaine. L’appui du franchiseur est indéniablement essentiel. La boîte à outils fournie au départ est indispensable selon moi pour que le modèle puisse tenir.
TLF : Si c’était à refaire, vous signeriez donc de nouveau avec la franchise APEF ?
OM : Oui ! J’ai vraiment un coup de cœur pour ce réseau. J’ai commencé à bosser dans une entreprise familiale qui n’a pas changée. La dimension humaine et les valeurs restent inchangées. C’est extraordinaire de m’être lancé dans cette aventure, je m’éclate vraiment au quotidien.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par la franchise APEF ?
OM : Je conseillerais d’aller voir au maximum les franchisés que ce soit sur des salons mais également durant toute la période de construction du projet. Ici comme ailleurs, les franchisés sont le reflet du réseau que vous souhaitez intégrer. Et si comme moi vous rencontrez des franchisés épanouis c’est que la transparence est présente à tous les niveaux.