« Mère de quatre enfants, j’ai quitté le salariat pour créer mon entreprise » - Témoignage L’Atelier Gourmand Saint Maximin
A l’aube de la cinquantaine, Anne Duval a choisi de quitter le monde du salariat pour créer son entreprise. Et pour sa reconversion professionnelle, c’est vers le secteur des cours de cuisine qu’elle a décidé de se tourner. La quinquagénaire, qui a rejoint L’Atelier Gourmand à Saint-Maximin, dans l’Oise, fin 2013 revient aujourd’hui sur cette décision qui a radicalement changé sa vie, ses motivations et le démarrage de son activité.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Anne Duval : J’ai 53 ans, je suis mariée et j’ai 4 enfants.
TLF : Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans l’ouverture d’un atelier culinaire avec le support d’un franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
A.D. : Ayant été salariée pendant 25 ans, n’ayant aucune expérience de l’entreprenariat, j’ai préféré être supportée par un franchiseur. J’ai consulté des concurrents mais le courant n’est pas passé.
TLF : Etiez-vous de la profession avant de créer votre entreprise ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
A.D. : Non j’ai travaillé 25 ans dans l’aérien. J’ai voulu changer de vie, de rythme, rencontrer de nouvelles personnes.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagnée dans votre activité ?
A.D. : L’accompagnement se fait dès le départ avec le business plan, la recherche de crédit et la recherche du local. Aujourd’hui des séminaires sont régulièrement organisés, et les échanges sont nombreux le reste du temps.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif au sein de L’Atelier Gourmand ?
A.D. : Les relations sont très bonnes. Certains sont plus présents que d’autres mais dans l’ensemble l’esprit réseau fonctionne bien.
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?
A.D. : Envois de mail, quelques démarches téléphoniques, communication sur réseaux sociaux.
TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
A .D.: Oui la demande existe, les clients sont satisfaits.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seule ?
A.D. : Je ne pense pas que j’aurais pu développer mon atelier de cette manière là si je ne l’avais pas fait en franchise.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés pour devenir franchisé L’Atelier Gourmand ?
A.D. : De se lancer tout en sachant qu’il y a un gros travail de prospection à accomplir. Il faut donner de sa personne, de son temps mais la satisfaction est là c’est ce qui compte