« Créer une entreprise en couple et changer de secteur d’activité » - Témoignage La Cabane d’Achille et Camille Baziège
Maxime et Noémie Richet ont récemment ouvert leur micro-crèche en franchise avec La Cabane d’Achille et Camille. Le couple explique qu’il souhaitait créer une entreprise ensemble et changer de secteur d’activité pour « sortir du cadre trop conventionnel des grosses entreprises ». Les deux franchisés toulousains témoignent aujourd’hui de leurs premiers pas de chefs d’entreprise.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Noémie Richet : J’ai 33 ans et Maxime, 32. Nous sommes mariés et parents d’un petit Marceau de 2 ans et demi. J’ai fait une école Supérieure de Commerce, spécialisée en ressources humaines. Maxime, lui, a un Master en gestion des entreprises.
TLF : Pourquoi avoir ouvert une crèche avec le support de La Cabane d’Achille et Camille ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
N.R. : Lorsque nous sommes arrivés à Toulouse, nous avons été confrontés au manque de places en crèches. D’autre part, nous étions déjà très intéressés et sensibilisés par le développement de l’enfant en tant que parents. Nous avons lu beaucoup d’ouvrages, notamment ceux d’Isabelle Filliozat puis nous nous sommes informés et documentés sur la petite enfance. Enfin, nous avions ce désir de créer une entreprise et d’y travailler ensemble. Nous avons été séduits par le concept de La Cabane d’Achille et Camille, la communication bienveillante, le respect de l’enfant dans son individualité et les différentes valeurs. Nous avons consulté d’autres réseaux de franchise mais le contact était moins humain, accessible. Les concepts proposés ne nous ont pas séduits et les valeurs étaient moins présentes.
TLF : Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
N.R. : Non, j’ai travaillé pendant 2 ans en tant que responsable des ressources humaines dans une industrie agroalimentaire. Maxime était directeur d’un établissement dans le nettoyage industriel pendant 1 an et demi. Nous avons souhaité changer de secteur d’activité car nous souhaitions sortir du cadre trop conventionnel des grosses entreprises. Notre souhait était aussi de pouvoir créer et travailler ensemble dans une entreprise à taille humaine dans laquelle nous nous retrouvons. La petite enfance est un domaine qui nous intéresse, il nous permet de transmettre et partager des valeurs, de donner du sens.
TLF : Comment avez-vous été accompagné dans le démarrage de votre activité ?
N.R. : Après l’entretien téléphonique, nous avons voulu rencontrer le réseau pour en savoir plus. L’aspect familial de l’entreprise nous a interpellés et nous avions apprécié de ne pas avoir été démarchés commercialement. Le réseau nous a accompagnés dans la recherche et orientés vers les bons locaux. Nous avons bénéficié de soutien également pour les dossiers de demandes d’ouvertures et avons été préparés aux rencontres avec les différents organismes. De par son accessibilité, la formation nous permet d’avancer sereinement en ayant les tenants et les aboutissants, c’est une réelle valeur ajoutée.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
N.R. : Tout à fait, c’est un bon socle de base pour démarrer l’activité. La formation pratique vient compléter l’excellente formation théorique et permet de confirmer le sérieux de la franchise.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
N.R. : Je peux dire que oui ! Nous avons ouvert le 26 août dernier et notre planning d’accueil des enfants est complet.
TLF : Avec le recul, le concept de La Cabane d’Achille et Camille est-il bien positionné et bien justifié sur le marché de la garde d’enfants ?
N.R. : Oui, nous le pensons ! L’amplitude horaire proposée, les valeurs de partage, le respect de l’enfant dans son individualité et l’accompagnement à la parentalité font de La Cabane d’Achille et Camille un concept unique.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
N.R. : L’étude de besoin que nous avons menée confirme que les familles étaient en attente, nous avons d’ailleurs des demandes de places jusqu’en septembre 2020.
TLF : Auriez-vous pu ouvrir votre crèche et développer ainsi votre activité si vous aviez dû vous lancer seuls ?
N.R : Peut-être, même si la complexité des démarches peut décourager, mais nous avons opté pour la franchise car cela est plus rapide et efficace. De plus, l’accompagnement par des personnes qui connaissent le sujet nous permet d’avancer plus sereinement.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
N.R. : Oui, c’est un concept auquel on croit et il y a un fort besoin, nous avons par ailleurs signé pour une deuxième Cabane qui ouvrira ses portes au début de l’année 2020.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
N.R. : Il est important d’aller dans la même direction et d’avoir une relation de confiance car nous partageons les mêmes valeurs. Si on en a l’envie, le temps et la motivation, il faut savoir que c’est un beau projet qui demande de l’investissement. Être accompagné rassure et avoir quelqu’un pour répondre à nos questions est un atout majeur.
En résumé lorsque l’on veut, on peut !