« Je suis confiante dans l’avenir car j’ai une équipe dévouée et je pense que notre métier à une capacité de récupération très forte », Catherine May, (franchisée Solutia)
À la tête d’une agence Solutia à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), qu’elle a reprise en 2018, Catherine Mai, témoigne aujourd’hui sur la gestion de la crise Coronavirus au sein de son réseau, ainsi que ses ambitions pour la reprise d’activité.
SOLUTIA
Face à l’épidémie du coronavirus qui touche la France depuis plusieurs semaines, Catherine Mai, comme d’autres chefs d’entreprise, ont dû se conformer aux mesures gouvernementales et fermer leurs établissements pour limiter la propagation du covid-19 : « j’ai dû arrêter toutes les prestations dites de confort à la demande des clients qui pour la plupart restaient confinés chez eux », souligne la chef d’entreprise, qui précise néanmoins, « en revanche, j’ai pu maintenir l’essentiel des prestations de maintien à domicile auprès de mes clients âgés ou en grande dépendance. A mi-avril j'ai plus de la moitié de mes salariés qui travaillent, ce qui est une bonne moyenne dans notre secteur. Tous les auxiliaires de vie prennent vraiment leur métier à cœur et font tout pour que la société tourne et que les bénéficiaires aient toute leur attention ».
"Je rentre de nouveaux contrats de personnes sortant de l’hôpital, ce qui devrait me permettre de rattraper une partie de ma baisse d’activité"
Sur le plan financier, le mois d’avril s’annonce plus périlleux que celui de mars un peu plus maitrisé. Mais malgré tout, Catherine Mai observe des motifs d’espoir depuis quelques jours : « depuis deux semaines, je rentre de nouveaux contrats de personnes sortant de l’hôpital, ce qui devrait me permettre de rattraper une partie de ma baisse d’activité sur les interventions de confort. Les clients qui ont des prestations de ménage commencent aussi à revenir et j’enregistre de nouvelles demandes qui seront mises en place d’ici quelques semaines quand les clients reprendront leur activité professionnelle ». Mais cette dernière insiste sur le fait que sa priorité « reste cependant de protéger mes intervenants et pour cela je fais une tournée une fois par semaine pour leur déposer à domicile des kits comprenant des masques, des gants et du gel hydro-alcoolique. Je prends le temps d'échanger avec chacune si elles en ressentent le besoin ».
Le réseau Solutia reste aussi mobilisé pour ses licenciés dans cette période difficile. « Nous avons une visioconférence chaque jour avec le management du réseau et mes collègues des autres agences Solutia»explique-t-elle, «Ils nous accompagnent, nous soutiennent et surtout nous informent des évolutions législatives concernant le Covid19. Ce rendez-vous journalier complète toutes les notes de service, tutos et communiqués que nous recevons au fil de l’eau ». Pour cette dernière, ces échanges sont extrêmement importants car elles permettent aux gérants d’agences de prendre les bonnes décisions en local, de bénéficier d’achat groupé pour les équipements de protection individuelle, de discuter des courriers pro-forma de communication clients et salariés, de comparer les niveaux de soutien des départements les uns par rapport aux autres… sans parler du soutien psychologique.
"Je suis toujours optimiste"
Concernant la reprise post-crise, Catherine May se veut relativement confiante : « je suis toujours optimiste … Mon rôle est de soutenir mon équipe et de les accompagner. Je suis confiante dans l’avenir car j’ai une équipe dévouée dont je tiens à saluer le courage et parce que je pense que notre métier, plus que bien d’autres, à une capacité de récupération très forte » confie-t-elle dans un premier temps, avant de poursuivre : « j’ai aujourd’hui des demandes de personnes qui m’expliquent qu’ils préfèrent me confier leurs parents pour du maintien à domicile plutôt que de les mettre dans des Ehpad. Ce type de demande va augmenter quand on voit l’impact du Coronavirus dans notre département ».
Si comme Catherine May, vous souhaitez entreprendre avec le réseau Solutia, rendez-vous sur la fiche de présentation.