Addict Paris : des franchisés témoignent sur la gestion de la crise sanitaire par le réseau
Depuis la mise la place par le gouvernement du confinement, de nombreuses enseignes ont été contraintes de fermer leurs établissements afin de lutter contre le coronavirus. Pour les franchisés, cette situation inédite a vite fait place à de nombreuses interrogations, notamment par rapport à la gestion cette crise sanitaire par les franchiseurs. Témoignage de franchisés Addict Paris
ADDICT PARIS
Addict Paris se mobilise pour ses franchisés
A la tête du salon Addict Paris Biganos, qui emploie trois salariés, Rachel et Kristell ont vite pris les devants pour mettre au point un plan financier adapté à leur situation actuelle : « nous avons demandé le report du crédit professionnel de 6 mois qui nous a été accordé. La suspension du loyer a été refusée et nous avons fait une demande de crédit BPI qui est en cours, mais le chiffre d’affaires N-1 était loin du mois dernier » raconte Kristell, qui poursuit : « Addict Paris publie régulièrement des actualités sur les réseaux sociaux et le groupe a mis en place des rendez-vous téléphonique pour nous accompagner individuellement ».
De son côté, Betty, franchisée à Pessac (Gironde), tente de gérer au mieux les comptes, afin de pouvoir traverser cette période de crise au plus vite : « pour l'instant, je n’ai demandé aucune aide. J’ai seulement fait une demande pour bloquer les loyers afin de privilégier les salaires de mes employées et pouvoir tenir le plus longtemps possible financièrement. Le réseau nous transmet toutes les dernières informations, possibilités bancaires et comptables donc le suivi est parfait », souligne Betty qui a appris avec l’expérience « à laisser un maximum de liquidités en prévision de coups durs, principalement pour les 4/5 premières années d'exploitation ». A Tours, Sandrine et Cyril qui ont ouvert leur salon depuis deux ans, essaient de tirer toutes les ficelles pour ressortir plus grand de cette crise : « nous avons demandé un report de crédit bancaire de 6 mois, le chômage partiel pour nos salariés ainsi qu’une franchise de loyer. Le réseau nous accompagne en faisant le plus régulièrement possible des réunions pour faire un point sur l'évolution de la crise et nous propose également des formations à distance avec nos collaborateurs et fournisseurs ».
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