"Je signerais à nouveau avec mon franchiseur les yeux fermés " Giuseppina Belluzzo, Get out Liège
Giuseppina Belluzzo et ses deux associés ont ouvert leur escape game Get Out à Liège en mars 2016, et quatre ans après, l'implantation fonctionne toujours aussi bien. La jeune femme revient ici sur le chemin parcouru aux côtés du réseau.
GET OUT
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Giuseppina Belluzzo, j’ai 31 ans et je suis gérante de Get Out Liège.
Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
Dans un premier temps pour un gain de temps : à l’époque, il n’y avait qu’un seul escape game sur Liège, le marché était totalement libre mais en pleine expansion dans les capitales. Il fallait dès lors ouvrir une grande structure le plus rapidement possible pour ne pas se faire couper l’herbe sous le pied par un autre concurrent. Ensuite, pour toute la sécurité et tous les éléments qu’apporte la franchise tels que le site internet, la communication, les visuels et j’en passe. Nous avions consulté Escape Hunt, qui était un des premiers à ouvrir à Bruxelles et ensuite nous nous sommes tournés vers Get Out Lille.
Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
Pas du tout, j’étais assistante juridique dans une étude de notaire. J’ai décidé de changer de secteur d’activité car le milieu du divertissement m’a toujours attirée. A ce moment-là, je jouais beaucoup aux escape games sur mon smartphone, j’adorais les jeux d’énigmes. Lorsque j’ai appris qu’un réel escape game avait ouvert ses portes dans ma ville, j’ai foncé pour aller jouer un des scénarios. J’ai directement été séduite et je me suis dit « pourquoi pas moi après tout ? »
Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagnée dans votre activité ?
Nous étions trois associés lorsque nous avons lancé Get Out Liège. Chacun d’entre nous avait ses propres qualités. Un des trois était diplômé de l’école de commerce, ce qui nous a aidé pour la comptabilité. Un autre travaillait dans le secteur bancaire, ce qui nous a aidé à l’obtention d’un crédit. Et enfin, moi, je travaillais dans le milieu juridique, ce qui nous a aidé à créer la société proprement dite.
Pour le reste, nous avons l’aide du réseau.
La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
Oui clairement. Aucun d’entre nous n’avait d’expérience dans le milieu du divertissement et dans le lancement d’une société.
Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
Oui, nous en sommes très satisfaits. Chaque année, il y a même des améliorations.
Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
Totalement ! Certains sont même devenus des amis. Nous échangeons souvent sur ce qui fonctionne ou non en fonction des villes. Il y a une réelle entraide.
En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
Oui, nous avons été rentables après seulement 6 mois.
Quelles actions menez-vous pour développer votre CA et vos clients ?
Nous en avons plusieurs mais essentiellement des concours et des publicités sur Facebook. Le renouvellement de salles aide aussi à faire revenir les participants.
Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
A voir… Jusqu’à maintenant, je dirais clairement que oui mais nul ne sait ce que l’avenir nous réserve.
L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
Oui, je ne regrette en rien mon choix.
Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ?
Je ne pense pas, nous aurions dû être confrontés à beaucoup plus de difficultés, de perte de temps et de stress.
Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
Oui, les yeux fermés.
Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
Il n’est pas obligatoire d’être fou pour y travailler… mais ça aide.