« Le jour où la consommation va repartir, on sera vraiment bien positionné », Olivier Roques (Yiango)
Olivier Roques, président du réseau Yiango, revient sur la période délicate du confinement et de la crise sanitaire. Comment le réseau Yiango surmonte cette épreuve et quelles sont, aujourd’hui, ses perspectives et ambitions de développement ?
YIANGO
Yiango est-il un concept inédit ou traditionnel ?
Olivier Roques : Yiango est né de notre expérience. On est issu d'une belle success story dans le milieu de la diététique et des compléments alimentaires et on a créé Yiango sur les bases de ce qu'on a vécu en essayant d'apporter de l'innovation sur plusieurs axes.
« Yiango est un concept qui repose sur trois piliers : le coaching, une boutique autour de l'aromathérapie et les ateliers »
Yiango est un concept qui repose sur trois piliers. Le premier est le coaching, autour de la perte de poids mais aussi du bien-être, donc bien au-delà de la perte de poids traditionnelle. Notre approche du coaching est holistique, c’est-à-dire qu'on va travailler les habitudes du quotidien, l'alimentation et l'activité physique. C'est une approche unique pour laquelle on a développé une plateforme, sur iPad, qui permet à des non-initiés au coaching de rentrer dans le concept.
Le deuxième pilier c’est une boutique autour de l'aromathérapie. L'aromathérapie ce sont les huiles essentielles et les huiles végétales, c'est un univers qui est en plein boom, technique mais aussi commercial et marketing.
Et le troisième pilier, qui est très intéressant et en plein développement, ce sont les ateliers. Pour ceux qui ont connu des succès story comme Aroma-Zone, où on vient faire la cosmétique soi-même : on a intégré cet univers à nos ateliers et on va au-delà de la cosmétique puisqu'on va faire des huiles essentielles, de la méditation, de la réflexologie, etc. C'est un univers complémentaire à la partie boutique et à la partie coaching.
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Comment votre marché a-t-il été impacté par la crise Covid-19 ?
Il y a deux axes. Le premier c'est la consommation qui a été freinée pendant le Covid. Sur le pilote, à Albi, nous avons basculé en télé-coaching, en suivi à distance, et je dois dire qu'on a récupéré 60% de la clientèle qui a adhéré immédiatement. On a pu livrer et on a maintenu cette clientèle qui est revenue après le confinement. On a fait un de très bons mois de juin et juillet même si depuis septembre c'est un peu plus difficile. On sent que les gens sont un peu perdus. On est dans une situation d'attente inhabituelle.
« Sur le plan du développement on pensait avoir un coup de frein mais c'est l'inverse qui s'est produit. »
Sur le plan du développement on pensait avoir un coup de frein, notamment avec le report des salons, mais c'est l'inverse qui s'est produit. Aujourd'hui on ouvre un troisième store à Toulouse et on a une dizaine de projets qui doit voir le jour dans les trois, quatre mois qui arrivent. On a donc une vraie demande qui, pour certaines personnes, correspond à un changement de vie.
C'est là qu'on voit, dans cette période bouleversée, qu'on a mis le doigt sur des attentes. Aussi bien du point de vue des entrepreneurs que des consommateurs. On a ouvert à Auch il y a un mois et on a fait plus de 400 consultations sur le mois, donc 200 clients. C'était un vrai succès.
« Le jour où la consommation va repartir, où les choses vont se régler, je pense qu'on sera vraiment bien positionné »
On est dans une période compliquée donc il faut être préparé. Mais après la pluie vient le beau temps et le jour où la consommation va repartir, où les choses vont se régler, je pense qu'on sera vraiment bien positionné.
Comment le réseau Yiango s’est-il adapté à la crise ?
Sur les boutiques, nous avons mis en place le télé coaching alors qui représente une faible partie de l'activité, il ne faut pas se mentir, mais qui donne le message que nous sommes dans ce qu’il se passe aujourd'hui, avec le travail à distance, etc.
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Ensuite, sur la communication, on a été beaucoup plus proche de nos clients qui sont dans une période un peu troublée. On n'est pas les psys de nos clients mais il y a une écoute, de l'accompagnement, de la bienveillance qui, je crois, répond à un besoin des consommateurs. Il y a aussi les ateliers, où on va se regrouper, où on va partager, tout en faisant attention, évidemment, aux gestes barrières en cette période de Covid.
Tout ça fait qu'on avance avec un concept qui était finalement assez bien paramétré pour cette situation. On n’a finalement pas eu trop de modifications à faire.
Quelles sont, aujourd’hui, vos ambitions et perspectives de développement ?
Sur le plan du développement c'est très clair. On est entre une dizaine ou une quinzaine de projets qui doivent voir le jour dans les trois à cinq mois. On va évidemment suivre l’évolution de la situation économique sur la fin d'année, mais on espère atteindre 25 à 30 Yiango Store ouverts en 2021.
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Je précise qu'on propose deux formats : un format qu'on appelle solo, qui permet de démarrer seul avec une possibilité d'intégrer une deuxième personne en fonction du niveau d'activité, ou le format classique avec deux personnes directement dans le store. Le format solo peut correspondre à des gens qui ont envie de se lancer seul et qui ont déjà une capacité à coacher et à rentrer dans notre univers.
Quel est, pour vous, le franchisé idéal ?
On cherche des personnes qui ont cette capacité à piloter les trois missions dont je parlais précédemment. Il faut une capacité de coaching mais, sur ce sujet, vu les outils qu'on a mis en place, on va vraiment les accompagner. Nos outils vont leur permettre d'être dans l'efficacité, dans l'analyse, dans le bilan.
Ensuite c'est de l'empathie et c'est aussi être dynamique : on ne lâche rien. De notre côté, on va les former aux thématiques autour de l'aromathérapie, des produits ou encore de l'aspect alimentaire puisque la perte de poids est effectivement un des facteurs importants.
Mais on accueille des gens qui arrivent de tous univers. Aujourd'hui on a des gens qui sont des psychologues de la santé, un ancien nageur de compétition, des diététiciennes... Vous voyez on a des profils différents, variés, et c'est ce qui nous intéresse parce que dans le développement du réseau, notamment sur la partie atelier, on veut vraiment amener une synergie d'idées autours du bien-être. Donc chacun va être contributeur.
« On va chercher des gens qui nous amènent des idées, qui nourrissent le projet, en espérant que, dans cinq ans, Yiango ne soit pas tout à fait le même qu'il est aujourd'hui »
On est une franchise où il y a un cadre défini, comme dans toutes les franchises. Vous avez vu la boutique : tout a été paramétré. On a travaillé deux ans et demi sur le projet. Par contre, la partie atelier, on va chercher des gens qui nous amènent des idées, qui nourrissent le projet, en espérant que, dans cinq ans, Yiango ne soit pas tout à fait le même qu'il est aujourd'hui. Ca voudra dire qu'on a innové et qu'on a apporté des choses nouvelles.
Envie d’en savoir plus sur le concept ? Découvrez comment ouvrir un Yiango Store sur la fiche de présentation de la franchise Yiango.