« Commercial, j’ai subi un plan social et, à 52 ans, j’ai décidé de me reconvertir dans la petite enfance », Michel Feret (La Cabane d’Achille et Camille)
Michel Feret est fanchisé La Cabane d’Achille et Camille à Bois-Guillaume en Normandie. Cet ancien commercial de 52 ans explique à Toute la Franchise comment il en est venu à se lancer dans l’ouverture d’une micro-crèche en franchise et pourquoi il a choisi de se lancer avec cette enseigne plutôt qu’en solo.
LA CABANE D'ACHILLE ET CAMILLE
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je me prénomme Michel Feret et j’ai 52 ans. Je suis papa de trois enfants âgés de 27, 24 et 15 ans. Passionné par le basketball, je suis actuellement secrétaire au sein d’un club régional. J’ai commencé ma carrière en tant que commercial et après avoir suivi un plan social, j’ai décidé de me reconvertir dans le secteur de la petite enfance.
Pourquoi avoir créé votre micro-crèche avec La Cabane d’Achille & Camille ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
Avant même de fonder mon projet, deux options se sont proposées à moi. Je pouvais décider de le mettre en œuvre tout seul ou alors me rapprocher d’une franchise. Suite à de nombreux échanges avec des personnes ayant ouvert leur propre structure, je me suis rendu compte qu’ouvrir ma micro-crèche seul pourrait s’avérer plus complexe que je ne l’avais imaginé. J’ai donc préféré être épaulé et me mettre à la recherche de franchises et partenariats pour m’accompagner dans le démarrage de cette aventure.
J’ai donc contacté plusieurs organisations, mais nous n’envisagions pas ce projet de la même manière. Après plusieurs échanges avec Anne-Laure et Junior [cofondateurs du réseau La Cabane d’Achille et Camille, Ndlr], j’ai décidé de visiter l’une de leurs Cabanes déjà ouvertes dans la banlieue de Nancy. Cette visite m’a conforté dans la poursuite de mon projet, car les valeurs que représentait La Cabane d’Achille & Camille étaient identiques à ceux que je souhaitais transmettre. En effet, la bienveillance, la sérénité que l’on retrouve au sein des différentes Cabanes sont venues appuyer ma volonté d’intégrer ce réseau.
Etiez-vous dans la petite enfance avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous décidé de vous reconvertir dans la petite enfance ?
Non. Suite à l’action d’un plan social, j’ai décidé de me réorienter vers le secteur de la petite enfance. Ayant toujours eu un attrait pour les secteurs touchant les enfants, j’ai accueilli cette reconversion comme une opportunité de réaliser mon rêve.
De plus, j’ai choisi ce domaine car, j’avais besoin de retrouver confiance dans les relations humaines. Enfin, ayant pu discuter avec des amis et des anciens collègues qui étaient parents de jeunes enfants, je me suis rendu compte qu’ils devaient faire face à de nombreux problèmes qui découlaient du fait qu’ils ne trouvaient pas de places d’accueil pour leurs enfants.
Comment avez-vous été accompagné dans l’ouverture de votre micro-crèche en franchise ?
J’ai pu bénéficier d’un accompagnement tout au long de la mise en place de mon projet. Je vois beaucoup La Cabane d’Achille & Camille comme un partenariat. Elle met à disposition d’innombrables documents et process, propose des manières de travailler et des aménagements qui font que nous nous sentons moins seul(e)s dans sa création.
En plus de ce soutien administratif, l’ensemble de l’équipe a toujours répondu présent à mes interrogations. Le soutien du réseau m’a permis de présenter correctement la franchise ainsi que mon projet de micro-crèche, que ce soit à la PMI ou en mairie.
La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
Oui absolument ! Étant en train de suivre une formation pour obtenir un CAP petite enfance, je n’avais pas beaucoup d’expériences ni de recul dans ce domaine. Le fait d’avoir pu bénéficier d’une formation pratique en complément de la formation théorique m’a permis d’être confronté à la réalité. Cela permet d’avoir des précisions sur certains points et sur des interrogations, comme la gestion de la Cabane.
J’ai aussi été également accompagné par Anne-Laure et Manon [infirmière référente du réseau, Ndlr] dans la formation de mon équipe. Cette dernière a été enchantée de rencontrer des personnes de la tête de réseau, car tout cela les a rassurés et leur a montré que le projet était sur le point de se concrétiser. C’était un vrai plus, car Anne-Laure et Manon ont su répondre à l’ensemble de leurs interrogations, auxquelles je n’aurais peut-être pas pu répondre aussi aisément.
Grâce à cette formation, un réel lien s’est créé entre les différents membres de l’équipe. De plus, cela m’a également permis de recenser les intérêts et les motivations de chaque membre. Cela m’a conforté dans ma volonté de créer ma structure dans ce secteur d’activité et avec ce réseau de franchise.
En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
Nous devions initialement ouvrir en septembre mais, nous avons subi un retard d’ouverture de deux mois ayant pour conséquence la perte d’inscriptions. De ce fait, nous devrions afficher complet sur ce premier trimestre.
Au sein de La Cabane d’Achille & Camille, il y a une réelle maîtrise du secteur de la petite enfance
Avec le recul, le concept des micro-crèches La Cabane d’Achille & Camille est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
Complètement ! Au sein de La Cabane d’Achille & Camille, nous pouvons observer une réelle maîtrise du secteur de la petite enfance. Malgré le fait qu’ils disposent déjà d’une grande connaissance dans le domaine, ils sont constamment à la recherche d’améliorations des conditions d’accueil pour les enfants, des comportements adéquats à adopter face à des situations. C’est un soutien essentiel dans la poursuite de nos projets.
L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
Oui elle correspond totalement. Dans le contexte actuel, la majorité des parents doivent faire face à un manque de places d’accueil. Chacun d’entre nous à sa place et son rôle a joué. Et le concept de La Cabane d’Achille & Camille correspond exactement à ce que j’attendais d’une franchise.
Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez dû créer votre micro-crèche seul ?
Je ne me serais sans doute lancé dans cette aventure, mais je pense que cela m’aurait pris beaucoup plus de temps. J’aurais été confronté à certains problèmes sans pouvoir réellement apporter des réponses, ou du moins pas dans un premier temps.
Il est clair que l’appui des différents membres du réseau dont l’architecte, qui supervise les travaux, est un vrai plus. Effectivement, ce domaine est hors de nos compétences. Je pense que les coûts que nous aurions à supporter auraient été beaucoup plus importants.
Les valeurs de La Cabane sont en adéquation avec notre époque
Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
Bien sûr, sans aucune hésitation ! Les valeurs de La Cabane sont en adéquation avec notre époque. Ces dernières se reflètent surtout à travers les parents. Cela fait seulement moins de deux mois que nous sommes ouverts et les retours des familles sont très positifs. Tout ce que nous mettons en place à travers notre relation et notre application mobile [My Cabane, application dédiée aux parents des enfants accueillis dans nos structures, Nldr] les enchante.
Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats qui souhaiterait ouvrir une micro-crèche La Cabane d’Achille & Camille ?
Bien entendu le soutien professionnel est important, mais il ne faut pas sous-estimer celui de nos proches. Pour moi, ma compagne a été d’une aide exceptionnelle, surtout dans les moments plus complexes.
Je pense que son conjoint doit tout de même être partie prenante dans ce projet, même s’il n’en fait pas partie officiellement. Il est primordial que cette aventure soit encouragée par la famille.
En ce qui concerne La Cabane d’Achille & Camille, je n’ai qu’un seul conseil à leur donner : n’hésitez pas à les solliciter. Dans un projet tel que celui-ci, nous n’avons pas forcément la solution ou la vision complète. Il ne faut donc pas hésiter à les contacter pour avoir un avis d’expert.