"Nous avons vraiment le sentiment d’être utiles" Cécilia Simoncini, Médical'Isle Draguignan

Vous avez travaillé quatre ans dans une banque, votre frère était vendeur dans un magasin de bricolage. Pourquoi ce changement de cap ? 

Notre grand-père a connu une perte d’autonomie importante et ma grand-mère souhaitait le garder à domicile. Mon frère et moi sommes très proches d’eux, nous nous sommes donc intéressés à ce sujet. Et j’ai toujours eu un bon contact avec les personnes âgées, j’ai beaucoup d’empathie pour elles. L’histoire a commencé comme ça. Ensuite, notre père a effectué pour nous les recherches d’une franchise et nous a aidés pour toute la préparation. 

Pourquoi votre choix s’est-il porté sur Médical’Isle ? 

Parce que c’était une franchise à taille humaine. Et nous avons constaté que la plupart des autres franchisés ne venaient pas du milieu médical. C’était plutôt rassurant. Nous nous sommes dit que s’ils avaient réussi, nous aussi nous le pouvions ! 

Ce projet, c’était aussi une manière de travailler en duo ? 

On s’entend bien avec mon frère et nous avions envie de travailler ensemble. Aujourd’hui, il s’occupe plus particulièrement des livraisons à domicile, de l’installation du matériel. Pour ma part, je suis au magasin, au contact des clients et pour gérer l’administratif. Même si mon frère peut également être présent en magasin. 

Et grâce à la quinzaine de magasins Médical’Isle en France, vous pouvez aussi vous appuyer sur l’expérience de vos collègues franchisés ? 

Oui, et cela a débuté dès notre formation à l’Isle-sur- la-Sorgue avec Olivier Prieur, le fondateur. Il nous a beaucoup conseillé sur les produits, les gammes de matériels pour effectuer nos premières commandes ainsi que sur l’aspect commercial. On ne connaissait pas ce secteur, c’était donc important d’être soutenus pour le lancement de notre magasin. Nous avons également pu solliciter les autres membres du réseau, je les ai beaucoup appelés au début ! Pour avoir des informations sur le matériel par exemple. Ils ont toujours été très disponibles et il y a toujours une très bonne entente entre nous tous.

Vous avez 27 ans, votre frère 25, votre âge n’a donc pas été un obstacle pour entreprendre ? 

Ça n’est pas une question d’âge : à partir du moment où il y a la motivation et l’envie, il ne faut pas hésiter à se lancer ! Olivier nous a fait confiance et les clients trouvent ça très positif, deux jeunes qui se lancent et les accueillent avec le sourire ! 

Vous avez donc trouvé une activité qui vous correspond totalement ? 

Oui, tout à fait car c’est un métier où il faut être polyvalent, serviable et à l’écoute, ce que nous sommes ! Il faut savoir se mettre à la place des personnes pour les conseiller au mieux sur le matériel dont elles ont besoin et pour trouver des solutions. Souvent, c’est la première fois qu’elles ont affaire à ces questions. Il faut avoir beaucoup d’empathie et un bon relationnel. Nous avons vraiment le sentiment d’être utiles.

Vous avez débuté votre activité à l’été 2018. Vous entamez donc votre troisième année. Comment se déroule votre parcours pour l’instant ?

Les débuts n’ont pas été simples car nous étions le quatrième magasin de matériel médical à nous installer à Draguignan. Les particuliers et les professions médicales avaient déjà leurs habitudes et ça n’est pas évident de les changer. Mais à partir du premier confinement de mars 2020, suite aux pénuries de masques et de gel hydro alcoolique, les clients ont commencé à nous connaître et à revenir. Depuis plusieurs mois, le bouche à oreille fonctionne très bien et nous sommes vraiment en train de nous développer. Nous sommes contents. Nous nous sommes distingués avec les livraisons gratuites de matériel à domicile qui se sont multipliées à partir de cette période. Car s’il faut aller faire essayer des chaussures orthopédiques à domicile, nous n’hésitons pas à y aller ! Quand on apporte des services, cela fait vraiment la différence dans notre métier.

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