« La crise sanitaire nous a poussés à accélérer nos systèmes de digitalisation » Fabien Monvoisin (PDG de Crédit Conseil de France)
Invité de Cécile de Ménibus dans sa chronique sur Sud Radio, consacrée aux entreprises, commerces, artisans et professions libérales, Fabien Monvoisin, PDG de Crédit Conseil de France, a expliqué comment son réseau s’est adapté pour continuer à répondre aux besoins des consommateurs.
CREDIT CONSEIL DE FRANCE
Est-ce que la crise sanitaire a stimulé le marché du rachat des crédits des ménages français ?
On entend beaucoup dans la presse qu’une partie des Français a une capacité à épargner pendant le premier confinement, ce qui est vrai en partie, puisqu’une grande partie des Français a également eu une altération des revenus et ont eu à recourir pour certains au regroupement des crédits pour pallier notamment à la baisse des revenus ponctuellement. Pour une autre partie, ça a été l’occasion de regrouper les crédits pour justement financer de nouveaux projets : amélioration de l’habitat, nouveaux bébés…
Les Français sont donc décidés à investir ?
Depuis le début de l’année, on constate un engouement des Français pour l’amélioration de leur habitat, et donc ces derniers ont recours au regroupement de crédits afin de ne pas déséquilibrer leur budget.
La loi Lagarde en 2010 a apporté de nombreuses modifications en matière de droit sur les crédits à la consommation pour protéger le consommateur. C’est une bonne loi selon vous ?
Toutes les lois sont bonnes dès lors qu’elle protège le consommateur de l’emprunteur. Il faut néanmoins faire attention à ne pas trop superposés de loi qui viendrait d’ailleurs un peu rendre opaque l’ensemble de la réglementation. On s’en rend compte aujourd’hui lorsqu’on fait signer des offres à nos clients, avec une tonne de textes, et des Français parfois un peu perdus face à ça. Mais d’une manière générale, on considère que les règles ont apporté effectivement une sécurité drastique, importante, et nécessaire pour les emprunteurs.
Sur les crédits à la consommation en France, est-ce qu’il y a un plafond ?
Le plafond est celui qu’on se doit d’investiguer lorsqu’on fait la découverte d’un client. C’est vrai que c’est la capacité, au final, du client à rembourser ses crédits, et c’est en ce sens où les lois, comme la loi Lagarde, renforce, à juste titre, le devoir d’investigation des banquiers, des courtiers etc. Ça permet de comprendre la structure d’endettement du ménage et mieux comprendre leur capacité de remboursement.
La valeur forte de votre métier, c’est la proximité avec le client ?
Oui, c’est très important de le rencontrer, de le rassurer, de l’éduquer, aussi de tisser des liens, et dans la période actuelle qui est fortement troublée, avoir une relation humaine lorsqu’on parle d’argent, ce n’est pas un luxe.
La transparence aussi est devenue quelque chose de fondamentale ?
C’est très important de savoir avec qui on travaille selon moi, tout comme avoir les tenants et aboutissants dans une opération financière. On est dans un pays où parler d’argent est souvent tabou, chez Crédit Conseil de France, on s’efforce de lever tous ces tabous et de dédramatiser l’approche financière d’un budget familial.
Comment envisagez-vous l’avenir ?
Ce que nous savons déjà, c’est qu’il va y avoir de fortes turbulences sur les marchés bancaires de manière générale. On est dans un système de plus en plus digitalisé, la crise sanitaire là aussi nous a poussés à accélérer nos systèmes de digitalisation et d’une manière plus générale, on va aller vers de plus en plus de courtage d’intermédiation. Sans doute que dans les années à venir, les agences bancaires seront amenées à se réinventer.
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