"Anna Virgili est une marque qui a sa place partout !" Claire Campillo, franchisée à Annecy

Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours professionnel en quelques mots ?

Je m'appelle Claire Campillo, je suis franchisée Anna Virgili à Annecy depuis la fin de l'année 2020. J'ai toujours travaillé au contact avec la clientèle : j'ai travaillé longtemps dans la location de véhicules avant de passer dans le domaine commerciale. Ensuite, pendant 15 ans, j'ai géré deux auto-écoles avec mon ex-mari. C'est lui qui a ouvert les deux établissements et je l'ai accompagné pour prendre en charge toute la partie accueil, renseignements, administratif… L'entrepreneuriat n'est donc pas totalement nouveau pour moi, j'avais déjà une expérience de la gestion, de la comptabilité.

Pourquoi avoir choisi Anna Virgili ?

Après un changement dans ma vie personnelle, j'ai dû changer de vie professionnelle, et j'avais toujours eu envie d'avoir une boutique. En revanche, je ne me sentais pas de partir seule sur un projet, j'avais besoin d'être accompagnée, et c'est pour ça que je me suis orientée vers la franchise. J'étais attirée par l'univers de la maroquinerie et de la chaussure, c'était vraiment dans ces produits que j'avais envie de travailler. 

Avant Anna Virgili, j'avais commencé des démarches avec une autre enseigne, mais le projet est tombé à l'eau. Suite à cela, c'est un peu dépitée que je me suis rendue au salon de la franchise de Lyon en octobre 2019, où j'ai vraiment "flashé" sur les produits Anna Virgili, sans compter que la maroquinerie italienne est très réputée. Le courant est aussi très bien passé avec les personnes qui développent la marque en France, et je ne me suis même pas posé la question des difficultés potentielles liées au fait de me lancer avec une enseigne italienne qui venait d'arriver en France.

Comment s'est déroulée votre intégration ?

Au mois de décembre suivant ce salon, j'ai été invitée en Italie où j'ai rencontré les dirigeants et leur équipe. Ils m'ont montré la collection avec laquelle je devais ouvrir, celle de l'été 2020, mais avec les conditions sanitaires, l'ouverture a été repoussée. Encore une fois, l'équipe a été très accueillante, et le courant est bien passé.

J'ai ensuite été invitée au salon de la maroquinerie à Milan et malheureusement, quand je suis rentrée, le confinement a démarré, alors que je devais signer le bail du magasin. Du coup, tout a été reporté à la mi-mai, j'ai dû reprendre rendez-vous avec les banques… au moment des congés d'été ! Cela a encore retardé l'accord de prêt, mais j'ai fini par avoir la réponse définitive fin août. J'ai commencé les travaux en septembre en vue d'ouvrir mi-octobre, ouverture repoussée de quelques jours à fin octobre car l'installation n'était pas terminée… et encore une fois, le confinement a été annoncé !

Le projet me tenait vraiment à cœur, et je n'ai pas baissé les bras : j'ai donc ouvert mon magasin le 28 novembre, pleinement soutenue par le réseau, qui était à mes côtés tout au long de mes péripéties pour me rassurer, me soutenir et me donner des informations sur les démarches administratives. 

Comment s'est passée votre formation ?

J'ai suivi ma formation au cours de mes deux séjours auprès de la marque en Italie, sur un total de trois jours. On aborde les techniques de vente, les collections, le travail du cuir… Les techniques de vente sont similaires entre l'Italie et la France, mais ce qui est amusant, c'est que ce ne sont pas les mêmes produits qui fonctionnent, qui deviennent des produits phares, entre les deux pays. Il est possible que lorsque nous serons plusieurs franchisés en France, nous fassions des collections plus adaptées aux attentes locales.

Comment se fait-on connaitre lorsque l'on démarre avec une marque inconnue en France ?

J'ai commencé par une parution dans la presse locale, qui propose un hebdomadaire féminin, pour annoncer l'ouverture, et maintenant j'utilise beaucoup les réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook. J'ai bénéficié des aides au numérique de la part l'Etat et de la région pour renforcer la communication digitale : j'ai pu faire une pub pour la fête des mères, et j'ai eu des publications hebdomadaires pendant deux mois.

Pour l'ouverture, j'ai eu la chance de bénéficier de l'effet des fêtes de fin d'année, et j'ai eu de très bons retours de la part des clients, qui mettent beaucoup en avant l'excellent rapport qualité / prix des produits et leur originalité. L'hiver a été plus compliqué à cause du Covid : les gens étaient un peu hésitants, moroses avec les bars et les restaurants fermés, notamment. Je me suis sentie un peu "chat noir" sur le moment, mais je reste persuadée que la marque Anna Virgili a sa place à Annecy, car je n'ai pas vraiment de concurrence directe sur ce segment-là dans la ville. On a la chance d'avoir une présentation, un concept élégant, qui met les produits en valeur mais les prix ne sont pas excessifs.

En outre, j'ai choisi une petite surface de vente, ce qui m'a permis de démarrer seule, à moindre frais, à un emplacement très passant, dans la rue qui relie la vieille ville et ses touristes d'un côté, et le quartier commerçant de l'autre. Et comme je n'ai pas eu d'inauguration officielle, j'espère pouvoir organiser un petit évènement pour le lancement de la collection automne / hiver.

Quel conseil donneriez-vous aux futurs candidats de la marque ?

Toute l'équipe en Italie est adorable, et l'équipe française est pleine de bons conseils. Je pense aussi que c'est une marque qui a sa place partout, dans toutes les villes de France. Donc je leur dirais de ne pas hésiter, et de foncer !

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