« Avoir dirigé une PME de 50 personnes m’a permis de prendre conscience des manques que peuvent rencontrer les directions lorsqu’il s’agit de fidéliser leurs salariés », Gaylord Develle (licencié Tempeos)

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Quel a été votre parcours professionnel avant de créer votre entreprise ? 

Gaylord Develle : J’ai occupé différentes postes de direction commerciale puis de direction générale, notamment dans plusieurs structures que j’avais co-montées.

Qu’est-ce qui vous a poussé à créer une entreprise avec le réseau Tempeos ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ? 

L’idée de ne pas partir d’une feuille blanche était séduisante. Je savais qu’en rejoignant le réseau Tempeos je pouvais directement approcher de belles PME avec une solution qui tient la route. J’ai regardé d’autres concurrents mais, sur ce secteur, Tempeos était un des seuls à proposer un modèle de licence de marque avec, en outre, un coût d’onboarding très raisonnable.

Étiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ? 

Non c’est une réorientation. Avoir dirigé une PME de 50 personnes m’a permis de prendre conscience des manques que peuvent rencontrer les directions, notamment lorsqu’il s’agit de fidéliser leurs salariés. Je trouvais le produit dans l’air du temps. De plus, l’arrivée des CSE ouvrait un boulevard pour cette profession.

Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ? 

Je n’ai pas concrètement bénéficié d’un accompagnement car cela n’existait pas à mon arrivée. En revanche, c’est une chose que j’ai soumise à Tempeos et qui a été acceptée et développée depuis. Aujourd’hui, je m’occupe d’accompagner les nouveaux licenciés sur une période de 12 mois.

La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ? 

La formation est indispensable pour savoir dans quoi on se lance. Notre cible est soumise à un cadre juridique très strict. Connaitre les règles est un minimum car beaucoup d’élus CSE sont peu aguerris sur la question. Nous sommes souvent sollicités.

Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ? 

A ce jour, je ne peux rien lui reprocher sur son engagement et sa volonté de vouloir faire toujours mieux. On aimerait forcément que les choses aillent toujours plus vite et soient en phase avec nos attentes. Mais on ne peut pas aller plus vite que la musique ! Développer de nouveaux outils pour le réseau ou de nouvelles fonctionnalités sur la plateforme ne peut pas se faire en un claquement de doigts.

Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ? 

Les relations sont globalement bonnes mais ce métier nous mobilise à 200%. Il est donc difficile d’entretenir une relation avec tout le monde. Des affinités se créent et on contacte plus facilement ceux dont on se sent le plus proche. Nous sommes réunis une fois par an lors d’un séminaire pour entretenir le lien.

En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ? 

Hélas non, à cause du COVID cette année, mais on va rattraper tout ça l’année prochaine !

Quelles actions menez-vous pour développer votre chiffre d’affaires et votre clientèle ? 

De nombreuses actions marketing et communication, principalement web en ce qui me concerne.

Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ? 

Oui tout à fait.

L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ? 

Oui au démarrage de mon activité et non aujourd’hui car le monde évolue très rapidement. Au tout début, je ne traitais qu’avec des dirigeants, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Seuls les membres CSE ou les RH sont mes interlocuteurs.

Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez dû la créer seul ? 

Pas celle-ci, non. Cela aurait demandé des moyens financiers considérables et donc un risque trop grand. D’où l’intérêt de rejoindre ce réseau.

Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ? 

Bonne question. On dit souvent que l’herbe est plus verte ailleurs. Je suis de ceux qui pensent qu’on est vraiment bien dans une maison que si on fait ce qu’il faut pour s’y sentir bien. Rien n’est jamais parfait. Il faut travailler, échanger avec son franchiseur. Expliquer ce qui ne va pas et surtout ne pas attendre que les réponses tombent du ciel : Il faut proposer !  Pointer du doigt les défauts sans apporter ne serait-ce qu’un début de solution est stérile. 

Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ? 

Rome n’a pas été construite en un jour ! Soyez patient et gardez la tête froide et surtout soyez réaliste dans vos objectifs. Votre aventure ne fait que commencer. Qui sait où cela va vous mener.

En savoir davantage sur le réseau Tempeos et son offre d’accompagnement pour créer un Comité d’Entreprise Externalisé pour TPE et PME sur la fiche de présentation du concept Tempeos.