« Nous partageons tous les mêmes valeurs autour de l’humain et du vivre ensemble » Catherine Fromenteze (La Cabane d’Achille & Camille)
Catherine Fromenteze vient d’ouvrir une Cabane d’Achille & Camille à Brive-la-Gaillarde. Elle nous raconte son ouverture de micro-crèche en franchise et son parcours qui lui a permis d’arriver jusqu’à la concrétisation de ce projet.
LA CABANE D'ACHILLE ET CAMILLE
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Catherine Fromenteze, j’ai 47 ans, je suis maman de deux filles de 13 et 10 ans. J’ai un parcours qui se rapproche plus du secteur commercial et c’est un projet pour mon épanouissement personnel qui m’a donné envie de me lancer dans le domaine de la petite enfance.
Pourquoi avoir décidé d’ouvrir une micro-crèche avec La Cabane d’Achille & Camille ? Avez-vous consulté les concurrents de votre enseigne ?
Le projet d’ouvrir une structure dans la petite enfance est mûrement réfléchi, depuis presque 10 ans. Je me suis donc renseignée sur les franchises, car sans elles je pense que je n’aurais pas pu ouvrir une micro-crèche. Cela a très vite été une évidence pour moi de me lancer dans ce projet avec La Cabane d’Achille & Camille et suite à la rencontre avec Junior & Anne-Laure [cofondateurs de La Cabane d’Achille & Camille] cela a été plus qu’une évidence, c’est devenu logique. Leur projet et leur concept m’ont plu et je me suis tout de suite retrouvée dans leurs valeurs.
Etiez-vous dans le secteur de la petite enfance avant de vous lancer dans l’ouverture d’une micro-crèche ? Si non, qu’elle était votre secteur d’activité et pourquoi vous être reconvertie ?
Non, je n’étais pas du tout dans le milieu de la petite enfance. J’ai travaillé pendant plus de 10 ans dans une entreprise de télécommunication puis avec une enseigne de sport en tant que directrice commerciale. J’ai ensuite été professeure en CAP et en BTS pour les formations en rapport avec la vente. Quand je suis devenu maman de ma première fille, j’étais la directrice d’un magasin de télécommunication et les horaires rendaient compliqués le fait de faire garder mon enfant en garde collective et je ne souhaitais pas faire appel à une assistante maternelle. Trois ans plus tard, à la naissance de ma deuxième fille, les propositions d’accueil n’avaient pas évolué et les listes d’attentes s’étaient allongées. C’est la naissance de mes filles et ce manque de solution qui m’ont donné envie de me lancer dans la petite enfance.
Le concept des micro-crèches La Cabane d’Achille & Camille est-il bien positionné et justifié sur le marché ?
Oui, la demande a toujours été très forte. Je le remarque encore plus aujourd’hui avec les demandes que j’ai pour ma Cabane de Brive-la-Gaillarde. C’est surtout dans la proposition que nous faisons aux parents : en termes d’horaires, notamment, mais aussi au niveau des propositions pédagogiques. Nous avons des horaires atypiques (5h30-22h30), pas de différenciation en « sections », un espace Snoezelen, nous accueillons des familles et non simplement des enfants, et nous préservons le rythme de chaque enfant. Nous mettons l’humain au centre de nos priorités, et c’est cette valeur qui me correspond le plus dans le projet et qui justifie notre position sur le marché.
Pouvez-vous nous parler de l’accompagnement et des formations qui ont précédé votre ouverture ?
Le réseau s’étend et grossit de plus en plus mais Anne-Laure et Junior restent toujours aussi disponibles et ça c’est génial ! L’ensemble du siège est également très présent pour répondre à toutes nos interrogations… Alors il y en a qui répondent plus rapidement que d’autres, mais c’est certainement dû à leur poste [rires]. Parfois, il m'est arrivé de me sentir un peu seule mais je sais qu’il y a toujours un numéro de téléphone qui sera là pour nous rassurer et nous accompagner dans les différentes démarches. Sans cet accompagnement, ma micro-crèche ne serait pas ouverte aujourd’hui : parce qu’il faut savoir parler le « langage » de la PMI, il faut connaître les « codes » et il y a tellement de normes que, sans La Cabane, je ne serais pas en mesure d’avoir une structure ouverte avec plus de 15 familles déjà accueillies. Pour ce qui est des formations, je les ai trouvés très très bien, notamment les semaines dans Les Cabanes qui m’ont permis de reproduire certaines choses dans la mienne. Certains des professionnels me donnaient des conseils que j’ai pu appliquer dans ma Cabane. Être en franchise permet aussi d’apprendre des erreurs des autres et de se partager les informations dans des groupes par exemple. Je suis assez proche de trois autres franchisés, et je sais qu’on est sur les mêmes longueurs d’ondes. Quand j’ai rencontré toute l’équipe et les autres franchisés à la convention [Convention annuelle de La Cabane d’Achille & Camille en novembre 2021] je me suis sentie bien car nous partageons tous les mêmes valeurs autour de l’humain et du « vivre ensemble ».
Est-ce que vous aviez des attentes concernant votre ouverture ?
Je savais que l’offre d’accueil au niveau de la petite enfance sur le secteur de Brive-la-Gaillarde était très tendu mais pas à ce point… J’ai eu des familles en larmes et d’autres choses auxquelles je ne m’attendais pas. La micro-crèche sera complète mi-mars par choix, car j’ai décidé de faire des adaptations plus « lissées » pour que les professionnelles puissent prendre leurs marques. Je m’attendais à avoir un certain nombre de demandes, mais pas autant que ça.
Si c’était à refaire, signeriez-vous de nouveau avec votre franchiseur ?
Ah oui ! Les yeux fermés !
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux candidats qui souhaiteraient ouvrir une micro-crèche La Cabane d’Achille & Camille ?
Il faut bien s’entourer. Se lancer seul dans un projet tel que l’ouverture d’une micro-crèche est très compliqué. C’est donc pour ça qu’on choisit La Cabane d’Achille & Camille, parce qu’on est très bien entouré ! [rires]
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