« C'est le SC Club qui m'a fait vraiment aimer ce milieu », Lexi (manageur artistique de la franchise SC Club)

« J'ai toujours aimé la scène »

Après un Bac Pro Maintenance des Équipements Industriels option Marine Nationale, Lexi s’oriente vers les métiers de la danse, un secteur totalement différent. « J’ai toujours été très active et je ne me voyais pas faire de longues études. Ma formation n’a effectivement rien à voir avec ma situation actuelle puisque je suis diplômée de la défense mais j'ai décidé d'arrêter avant de m'engager concrètement.

Différentes rencontres m’ont progressivement amenée vers ce métier

Dès la fin de mes études, en 2015, j’ai directement ouvert ma société de professeur de danse. J'ai toujours été attirée par le milieu artistique. J’ai fait beaucoup de danse, du chant, du théâtre. J'ai toujours aimé la scène. J’ai fait mes premiers pas dans le milieu de la nuit pendant mes études mais en tant que barmaid et pas comme danseuse. Différentes rencontres m’ont progressivement amenée vers ce métier. J’ai commencé comme gogo danseuse, donc plus dans l’animation en boîte de nuit, avant de m’aventurer vers le striptease en strip club. »

« C'est le SC Club qui m'a fait vraiment aimer ce milieu »

Si son intérêt pour le milieu artistique et celui de la nuit l’ont amenée à devenir danseuse en strip club, le chemin n’a pas été un long fleuve tranquille. « Le SC Club n'a pas été mon premier établissement, relate Lexi. J'ai eu une très mauvaise expérience à l'époque, quand j'ai commencé en tant que danseuse en strip-club. Ça c'est très mal passé parce que les conditions étaient mauvaises, c'était très compliqué. Je n’aime ni l’échec ni les défaites aussi, quand le SC Club m’a contactée en me présentant ses conditions et ses règles, j’ai décidé de retenter l’expérience. 

Pour faire court, la grande différence du SC Club, c’est juste le respect de la femme

C'est le SC Club qui m'a fait vraiment aimer ce milieu. J'ai eu la chance de rencontrer des danseuses qui sont de très belles personnes, artistiquement et humainement. C’est là que j’ai réellement appris le métier. Pour faire court, la grande différence du SC Club, c’est juste le respect de la femme. Sans vouloir généraliser, parce qu’il existe quand même de très bons établissements en France, il y en a beaucoup qui n’ont aucune considération pour leurs danseuses. Au SC Club, que ce soit au niveau du staff comme de la direction, les danseuses sont considérées comme des artistes et des femmes à part entière et pas uniquement comme des objets de vente. Si je continue à travailler pour cet établissement, c’est justement parce qu’il y a ce respect de la femme. C’est très important. »

De danseuse à manageur artistique pour la franchise SC Club

Lexi va ainsi danser pendant six ans pour le SC Club avant d’évoluer vers son poste actuel de manageur artistique. « Ma première mission en tant que manageur artistique, c’est de m’occuper des filles, de les aider pour la mise en beauté, de les former artistiquement à travers des cours de danse, de les conseiller sur la communication avec la clientèle pendant les soirées, sur ce qu’il faut faire et ne pas faire, etc. Après, je reste employée polyvalente comme tout le monde dans la structure. Je peux être aussi au bar ou à l'accueil. Même si je reste concentrée sur les filles, je fais un peu de tout. »

Le lancement récent du SC Club en franchise lui ouvre de nouvelles perspectives d’évolution. Le développement du réseau implique en effet un accompagnement des nouveaux franchisés, notamment pour le recrutement et la formation des danseuses. L’équipe du SC Club est composée de plusieurs responsables, expérimentés dans leur métier respectif, qui pourront transmettre leur savoir-faire aux futurs franchisés du réseau. Lexi sera ainsi chargée d’accompagner les franchisés SC Club sur la partie artistique et l’animation des danseuses.

« Le fait d’avoir été danseuse me permet de pouvoir expliquer le métier en profondeur. Avec les autres responsables du SC Club, nous serons amenés à avoir un rôle de formateurs auprès des franchisés du réseau. On devrait commencer avec le premier franchisé SC Club qui s’apprête à ouvrir son strip-club à Angers. »

Professionnaliser, encadrer et sécuriser le métier

Le parcours de Lexi au sein du SC Club illustre l’attention portée par l’enseigne sur le respect de ses danseuses en tant qu’artistes mais aussi, et surtout, en tant que femmes. Il met également en avant la volonté du SC Club et de son fondateur, Laurent Roué, de professionnaliser, encadrer et sécuriser le métier à travers une offre de formation interne et des perspectives d’évolution. 

Le métier est petit à petit en train de se moderniser et de se développer.

« C’est un métier physique et technique qui nécessite un entrainement constant, détaille Lexi. Les horaires de nuit ont aussi forcément un impact sur la vie personnelle qu’il faut prendre en compte. Les danseuses sont par ailleurs toutes indépendantes, intermittentes ou en microentreprise. Pour leur offrir plus de stabilité, le SC Club propose depuis peu des contrats de travail. Le métier est petit à petit en train de se moderniser et de se développer. »

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