« Nous sommes une très bonne équipe ! », Carole Léger & Marine Jacquot (franchisées à Vesoul)

Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Carole Léger : J’ai 40 ans, j’ai un CAP petite enfance, je suis bientôt mariée et j’ai 3 enfants. J’ai fait connaissance avec Marine par le biais de nos conjoints respectifs qui travaillaient ensemble. En discutant ensemble de nos passions, nous avions comme projet commun d’ouvrir une micro-crèche mais avec un CAP je ne savais pas si je pouvais le faire.

Marine Jacquot : Moi j’ai 29 ans, je suis auxiliaire de puériculture, j’ai travaillé avec des enfants polyhandicapés pendant 7 ans et j’ai 2 enfants. Puisque nous sommes toutes les 2 issues du monde de la petite enfance, nous nous sommes dit que ça pouvait être un beau projet d’ouvrir une micro-crèche ensemble. Après de nombreuses péripéties et recherches, nous nous sommes tournées vers une franchise, ce qui nous a permis d’ouvrir notre structure.

Pourquoi avoir ouvert votre micro-crèche avec La Cabane d’Achille & Camille ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?

Marine : Nous avons un peu regardé tout ce qui était proposé pour les franchises de crèches et de micro-crèches. Et ce sont les valeurs qui ont fait pencher la balance. Ce sont des valeurs qui changent des autres franchises, elles sont plus centrées sur le bien-être des enfants, sur son développement et elles laissent plus de place à la parentalité. Il y a aussi les horaires atypiques [5h30-22h30] que nous avons trouvé supers dans le sens où nous savons très bien, en tant que parents, qu’il fallait avoir des « horaires de bureaux » quand on cherchait une place en crèche pour correspondre aux classiques « 7h30-18h ». Donc les horaires proposés par La Cabane d’Achille & Camille permettent un plus large choix dans les métiers et permettent également aux parents d’avoir une vie à côté : nous avons des parents qui ne travaillent plus à 18h mais laissent leurs enfants à la crèche pour pouvoir faire autre chose.

Travaillez-vous dans la petite enfance depuis toujours ou vous êtes-vous réorientées ?

Marine : Oui, je travaille dans le secteur de la petite enfance depuis toujours.

Carole : Pour ma part, je suis originaire de Bourgogne et je suis partie vivre dans le Jura où j’ai eu des emplois saisonniers. J’ai ensuite eu l’opportunité de travailler dans une école maternelle en tant qu’ATSEM [Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelles] même sans avoir le diplôme puisque c’était une école municipale. C’est mon rêve depuis toute petite de travailler dans la petite enfance donc j’ai passé le diplôme et j’ai travaillé dans plusieurs crèches. Puis je suis retournée en Bourgogne dans mon village natal où j’ai été pendant 8 ans AESH [Accompagnant d'Élèves en Situation de Handicap] (anciennement AVS) pour travailler avec des enfants souffrants de différents troubles et/ou maladies. Les enfants ont toujours été une passion, c’est les seuls qui sont innocents et qui ont encore tout à apprendre.

Comment avez-vous été accompagné dans l’ouverture de votre micro-crèche en franchise ?

Marine : Dès le début nous avons été appelées puis reçues à Nancy [siège social de La Cabane d’Achille & Camille]. Nous avons été très contentes de la réactivité de Junior [président directeur général et co-fondateur de La Cabane d’Achille & Camille] qui nous a expliqué tout le fonctionnement de la franchise, qui a rassuré nos craintes et qui nous a fait visiter une Cabane. Nous avons été agréablement surprises par le design, le projet, les repas, le côté 0 déchet mais aussi par le côté innovant avec l’application par exemple. Nous étions vraiment très optimistes.

Ensuite, nous nous sommes retrouvées confrontées au problème que, je pense, tout le monde rencontre : la difficulté de trouver un local mais aussi la difficulté d’entreprendre : les fonds, changer de statut, se débrouiller seules. Nous avons eu un problème avec un premier local qui ne pouvait pas convenir à la création d’une micro-crèche et nous avons dû payer 1 an de loyer pour résilier le bail, nous avons donc commencé avec de gros problèmes financier. Cette période nous a un peu fait déchanter : nous n’avions plus beaucoup d’argent de côté, des proches nous ont donc aidés à ce niveau-là et nous nous sommes dit qu’il fallait tout recommencer à 0. La Cabane d’Achille & Camille ne pouvait pas forcément nous aider à ce moment-là. C’est à cet instant que nous nous sommes dit que notre force d’être 2 était un gros atout parce qu’on a pu se poser des questions mutuellement, trouver des réponses par nous-mêmes, etc…

Carole : Suite à cela nous avons vite rebondit : nous avons rapidement retrouvé un local, certes plus petit mais avec un extérieur magnifique et un emplacement plus avantageux. Là où ça a été plus difficile, c’était de trouver des entreprises pour les travaux, etc… Nous restons 2 femmes et malheureusement, aux yeux de certaines entreprises, nous ne sommes pas crédibles dans ce milieu. C’est triste à dire mais nous en avons fait l’expérience à plusieurs reprises.

Marine : Voilà, c’était un petit aparté dans notre projet, ce moment « T » là où nous nous sommes senties un peu seules mais ça n’enlève en rien tout l’accompagnement fournit par La Cabane d’Achille & Camille. Pour la partie architecturale, les plans, le suivi de chantier, Jean-Baptiste [chargé des projets architecturaux et d’aménagement] a toujours répondu présent, il répondait à toutes nos questions dès qu’on le sollicitait et nous nous sommes senties très soutenues. Psychologiquement, Anne-Laure [directrice et co-fondatrice de La Cabane d’Achille & Camille] a été au top. Quand nous avions des petits moments de « mou », elle nous reboostait et nous rassurait. Et tout le reste de l’équipe était toujours présent également.

Quels sont les avantages d’être 2 dans un tel projet ?

Carole : Nous sommes une très bonne équipe ! Que ce soit pendant la réalisation du projet ou après l’ouverture : si l’une de nous deux à un coup de mou, ça ne tombe jamais en même temps. L’autre binôme sera toujours là pour le soutenir ou le re-motiver.

Marine : Également pouvoir discuter des mêmes difficultés, ne jamais se sentir totalement seules. Plusieurs fois nous nous sommes demandées : « Comment font celles et ceux qui sont seul.e.s ? ». Il y a des moments où il faut avoir des « bonnes épaules » même si la franchise nous aide beaucoup ça reste une entreprise personnelle, ce n’est pas forcément facile ni à gérer et ni à comprendre. Le fait d’être 2 multiplie toutes les forces et la confiance par 2. Et la faute se rejette sur les 2 également, vu que les décisions sont communes, on peut se dire « ce n’est pas que de ma faute ! » [rires].

Carole : C’est d’autant plus une force car nous travaillons toutes les 2 sur notre structure. Par exemple, Marine est beaucoup plus douée que moi pour les tâches administratives [rires] ! Nous pouvons toujours nous reposer l’une sur l’autre, nous nous posons régulièrement pour discuter et nous sommes très souvent en raccord.

La formation théorique proposée par le réseau La Cabane d’Achille & Camille vous a-telle permise concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?

Marine : J’ai trouvé le contenu de la formation théorique très bien, mais beaucoup trop tôt dans notre parcours dans le sens où nous avons ouvert 1 an après cette formation et nous avions oublié certaines choses. La même formation, quelques mois plus tard, aurait été parfaite !

Auriez-vous pu mener à bien cette ouverture de micro-crèche si vous aviez dû le faire seules ?

Marine et Carole : Non non, absolument pas.

Marine : Dans le sens où la franchise nous apporte un « nom », une marque qui parle aux gens. Nous avons quelques familles qui ont déménagé d’autres régions et qui nous ont dit « On connait La Cabane d’Achille & Camille ». Il y a d’autres avantages comme le site internet qui est très beau et qui donne envie aux familles. Ce sont des choses qui peuvent paraître insignifiantes mais ça fait une énorme différence auprès des parents et des familles.

Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?

Carole : Oui absolument. Nous restons fidèles à Néo [mascotte de La Cabane d’Achille & Camille] ! Nous sommes fans de la franchise… notamment de ses conventions [rires]

En termes de chiffre d’affaires, vous étiez-vous fixé des objectifs ? Si oui, ont-ils été atteints ?

Marine : Oui, nous nous étions fixées un objectif mais nous ne savions pas vraiment quel chiffre d’affaires il fallait pour pouvoir être dans le « vert ». Nous n’en sommes encore qu’au départ et malgré le nombre d’enfants que nous avons, nous ne remplissons pas encore nos objectifs notamment à cause du problème que nous avons eu avec le 1er local. Je pense qu’il va falloir attendre une année complète pour cela.

Il y a également le fait d’optimiser les places : au départ, nous acceptons des petits contrats, quelques jours ou quelques heures par semaine parce que nous ne savons pas si nous aurons beaucoup d’inscriptions. Cette gestion des places est également compliquée humainement : « Pourquoi choisir une famille plutôt qu’une autre ? ». Nous sommes aussi dans la réalité de l’entreprise et de l’entreprenariat où on se dit qu’il faut aussi payer les salariés, payer les charges, etc… Ça reste de l’expérience que nous acquérons pour la suite.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un candidat qui souhaiterait ouvrir une micro-crèche avec La Cabane d’Achille & Camille ?

Carole : Je lui dirais tout d’abord de ne pas ouvrir à Vesoul [rires] !

Marine : Bien sûr on lui conseillerait de suivre La Cabane d’Achille & Camille pour l’accompagnement qui est top ! Personnellement, je lui conseillerai d’avoir un bon apport financier car avant de créer une entreprise il y a plein de frais auxquels on ne pense pas forcément et il faut pouvoir les assumer. La création d’une entreprise est payante, le prix d’un local commercial ce n’est pas le même qu’un appartement en location, ça reste des choses importante à savoir.

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