« Le potentiel du marché de l’impression 3D est colossal », Anaïs Anglaret (franchise Atome3D)
En 2023, six ans après sa création, le distributeur d’imprimantes 3D Atome3D s’est ouvert à la franchise pour déployer un réseau de revendeurs sur l’ensemble du territoire national. Cette ouverture aux entrepreneurs indépendants offre de belles opportunités de business pour se lancer sur le marché de l’impression 3D au potentiel exceptionnel.
ATOME3D
Un réseau de showrooms franchisés
En quelques années, Atome3D s’est imposé parmi les leaders de la distribution et de l’intégration de solutions d’impression 3D. Son fondateur, Benoit Michaut, est convaincu que « l’impression 3D va changer le monde ». Sur un marché émergent, Atome3D apporte à ses clients une haute qualité de conseil et d’accompagnement ainsi que l’accès à un stock exhaustif d’appareils et d’accessoires.
Après s’être largement développé via son site internet, l’entreprise entre aujourd’hui dans une nouvelle phase d’expansion avec le projet de déployer un réseau de showrooms en franchise sur l’ensemble du territoire. Lui-même ancien franchisé dans le secteur du courtage en travaux, Benoit Michaut connait bien les avantages d’un développement en franchise qu’il envisage déjà depuis plusieurs années. « Nous avions très tôt envisagé un développement en franchise pour Atome3D, mais, jusqu’en 2022, nous estimions ne pas être suffisamment prêts pour proposer notre concept à des entrepreneurs indépendants », indique-t-il. Aujourd’hui, Atome3D a atteint la maturité nécessaire pour un développement en franchise.
Ce développement vise à gagner en proximité précise Anaïs Anglaret, responsable administrative et logistique de l’enseigne [photo]. « Atome3D est basé en région toulousaine et donc excentré par rapport au reste de la France. Nos clients, qui sont essentiellement des professionnels, ont besoin de réactivité et d’être accompagnés. À travers le développement d’un réseau de showrooms franchisés, nous voulons permettre à chaque professionnel d’avoir quelqu’un de disponible dans un rayon de 50 à 100 kilomètres maximum. Nous visons vraiment à renforcer cette proximité avec le client que le site Internet ne permet pas à 100%. Un showroom permet en effet de voir le produit fonctionner et de pouvoir évaluer sa qualité. »
Le potentiel considérable du marché de l’impression 3D
Les perspectives offertes par l’ouverture d’un magasin d’imprimantes 3D sont considérables. Selon une enquête de l’Insee publiée en avril 2019, « en 2018, en France, 4 % des sociétés de 10 personnes ou plus ont recours à l’impression 3D. L’impression 3D concerne 16 % des sociétés de 250 personnes ou plus, alors qu’elle est très marginale dans les sociétés de 10 à 19 personnes (2 %) »*.
Les entreprises équipées d’imprimantes 3D restent encore très minoritaires
« Les entreprises équipées d’imprimantes 3D restent encore très minoritaires alors que le champ d’application de l’impression 3D couvre tous les secteurs d’activités, explique Anaïs Anglaret. Le potentiel du marché de l’impression 3D est colossal. Actuellement, Atome3D ne fait pas tellement de prospection et pourtant nos carnets de commandes sont pleins, uniquement en répondant à la demande de clients qui s’intéressent déjà à l’impression 3D. Si les franchisés prospectent, il n’y a aucune raison qu’ils ne développent pas rapidement leur clientèle.
C’est d’autant plus vrai que dans certains métiers, ce virage de l’impression 3D est inévitable. Je pense par exemple aux dentistes qui utilisent aujourd’hui cette technologie pour remplacer les empreintes dentaires en plâtre. Ils scannent les dents avec un appareil de la taille d’un stylo et envoient le fichier directement au prothésiste. Ce procédé est bien plus rapide, pratique et fiable que l’envoi d’empreintes en plâtre. Il permet en outre de diminuer le nombre de transports par deux d’économiser de la place puisque le prothésiste n’a plus à stocker les empreintes en plâtre et évite le risque de casse... »
L’impression 3D s’applique à tous les univers métier
Et l’impression 3D trouve des utilités dans tous les secteurs d’activité. « Parmi nos clients, nous avons des écoles, des services de l'armée, des entreprises de l’aéronautique et de l’automobile et même un apiculteur qui a créé un appareil pour enfumer ses abeilles et a besoin de fabriquer des pièces bien spécifiques. Nous avons aussi des artisans, des amateurs de colsplay qui impriment des accessoires et, bien sûr, des particuliers. Nous avons aussi un client qui fabrique des becs de saxophone.
On n’imagine pas le champ des possibles offert par l’impression 3D
On n’imagine pas le champ des possibles offert par l’impression 3D qui ne se limite pas à la fabrication d’objets finis. Cette technologie est encore majoritairement utilisée pour le prototypage ou la fabrication de pièces d’outillage. Par exemple, nous avons récemment échangé avec un maroquinier de luxe qui venait de recevoir le prototype d’une boucle en métal qu’il avait modélisé avant de l’envoyer en fabrication. Il nous expliquait que le prototype lui était revenu trois semaines plus tard et qu’il était trop grand. Il a donc perdu trois semaines et 300 euros. S’il l’avait imprimé, ça lui aurait pris deux heures pour un coût d’un euro de plastique. Il aurait ainsi pu valider le prototype pour lancer directement la fabrication du moule. C’est pareil dans de nombreux autres domaines. Dans l’automobile, les fabricants impriment des prototypes de pièces afin de s’assurer qu’elles pourront être assemblées convenablement avant de lancer la production des moules pour les pièces définitives.
L’impression 3D s’applique aussi à la fabrication de pièces de rechange, pour l’électroménager par exemple. Les fabricants sont obligés de garantir au consommateur la disponibilité de pièces détachées pendant 10 ans. S’ils arrêtent la production d’un produit, ils doivent donc stocker des pièces au cas où quelqu’un en aurait besoin. C’est absurde de stocker ces pièces alors qu’avec l’impression 3D il suffit de conserver un fichier et d’imprimer la pièce à la demande, voire de transmettre le fichier aux clients équipés d’une imprimante 3D. C’est pareil pour les voitures de collections comme tous les vieux appareils dont les pièces n’existent plus. Il suffit de conserver les fichiers et il n’y a plus de problème de rupture. »
L’inexorable développement du marché de l’impression 3D
« Il existe très peu de secteurs où l’impression 3D ne trouve pas son utilité. Elle permet aux entreprises de gagner en efficacité et de faire des économies. L’impression 3D est aussi plus écologique qu’un usinage classique qui produit forcément plus de déchets. Par exemple, usiner une boule à partir d’un bloc de matière génère forcément des copeaux. C’est de la matière qui a été payée mais qui est inutilisable. En impression 3D, il n’y a pas ce gaspillage de matière. Pour faire la même boule on utilise seulement la matière nécessaire, peut-être un peu plus si on a besoin de supports. L’impression 3D permet aussi de diminuer le nombre de transports parce qu’il suffit d’envoyer un fichier mais aussi parce que les entreprises équipées n’ont plus besoin de sous-traiter pour fabriquer leurs pièces. Enfin, les plastiques peuvent aussi être rebroyés et réextrudés pour refaire du filament même si cela entraine un coût de traitement.
Cette technologie est amenée à se développer dans les années à venir. C’est inévitable. De plus en plus d’entreprises perçoivent les bénéfices procurés par l’impression 3D. Surtout, maintenant que l’impression 3D est entrée dans les écoles, les jeunes qui arrivent aujourd’hui sur le marché du travail deviennent de véritables ambassadeurs. »
Pourquoi ouvrir un magasin d’imprimantes 3D avec Atome3D ?
Atome3D entend bien conforter sa place d’acteur majeur dans le paysage français de l’impression 3D en devenant un interlocuteur privilégié auprès des entreprises comme des particuliers qui sont toujours plus nombreux à s’équiper. Après s’être imposé sur le web, l’enseigne travaille aujourd’hui au développement d’un réseau de showrooms franchisés. Dans le cadre de ce développement, Atome3D recherche des porteurs de projet souhaitant profiter du potentiel de ce marché. « Nous cherchons avant tout des personnes ayant un profil commercial plus que technique, précise Anaïs Anglaret. Il faut que la satisfaction client soit leur priorité. Des qualités commerciales sont indispensables pour répondre à cet impératif et pour pouvoir générer du chiffre d’affaires.
Les connaissances techniques, quant à elles, peuvent être acquises avec le temps. Surtout que nous sommes sur un marché où les technologies, les matériaux et les savoir-faire évoluent très rapidement. Gérer un commerce d’imprimantes 3D impose donc une mise à jour permanente des connaissances techniques. Dans l’univers de l’impression 3D, l’apprentissage et le perfectionnement technique se font au quotidien, à travers la pratique, en cherchant des réponses aux questions parfois très techniques des clients. Certains clients ont en effet des problématiques très spécifiques qui nécessitent des recherches poussées et nous permettent de monter constamment en compétences. Quand j’ai intégré l’entreprise, je ne connaissais moi-même rien à l’impression 3D. J’utilise encore rarement les machines pourtant j’ai développé une expertise dans ce domaine à force de chercher des solutions aux problématiques des clients, de fréquenter les salons professionnels, de me documenter, etc.
Le principal avantage de devenir franchisé Atome3D est de pouvoir ouvrir un magasin d’imprimantes 3D en bénéficiant de tout un écosystème
Le principal avantage de devenir franchisé Atome3D est de pouvoir ouvrir un magasin d’imprimantes 3D en bénéficiant de tout un écosystème. Les franchisés profitent d’une marque reconnue. Ils ont accès aux meilleurs outils et logiciels développés et constamment perfectionnés par l’entreprise depuis sa création. Ouvrir un magasin Atome3D permet de ne pas partir de rien, de bénéficier d’un savoir-faire éprouvé, de partenariats avec tous les principaux fabricants et des meilleurs tarifs négociés en notre qualité de grossiste. C’est également l’assurance d’offrir la meilleure réactivité possible à ses clients grâce à un important catalogue comprenant les best-sellers du moment et tous les produits recherchés par les professionnels en disponibilité immédiate. »
Envie d’en savoir davantage sur Atome3D et l’offre d’accompagnement du réseau pour ouvrir un magasin d’imprimantes 3D et scanners 3D ? Rendez-vous sur la fiche de présentation de la franchise Atome3D ⇩
* Les TIC et le commerce électronique dans les entreprises en 2018 - Enquête TIC auprès des entreprises