« La Cabane d’Achille & Camille s’inscrit complètement dans cette dynamique de bienveillance », Alexandra Pacilly, franchisée La Cabane d’Achille & Camille à Broons
Devenue franchisée La Cabane d’Achille & Camille pour ouvrir une micro-crèche à Broons, dans les Côtes-d’Armor, après avoir été directrice d’école pendant plusieurs années, Alexandra Pacilly témoigne aujourd’hui de son parcours, de l’accompagnement de l’enseigne, de ses réussites et de ses échecs. Interview.
LA CABANE D'ACHILLE ET CAMILLE
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Alexandra Pacilly, je viens d’avoir 40 ans. Je suis une ancienne directrice d’école élémentaire dans La Sarthe (72) et je suis récemment diplômée du DEEJE (Diplôme d'État d'Éducateur de Jeunes Enfants) suite à une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) en janvier 2022.
Pourquoi avez-vous décidé de vous installer à Broons (22) ?
Je suis originaire de la baie du Mont-Saint-Michel, donc Broons se situe à une heure de mes origines. Avec ma famille, nous nous y rendons à chaque vacance scolaire pour nous ressourcer.
Nous y avons emménagé et je voulais trouver un local près de mon domicile. C’est chose faite, car c’était un critère très important pour pouvoir me lancer dans l’entrepreneuriat.
Pourquoi avoir ouvert votre micro-crèche avec La Cabane d’Achille & Camille ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
Je n’ai pas du tout envisagé de me lancer seule parce que je quitte un métier où le travail d’équipe est une valeur fondamentale donc je voulais absolument intégrer un réseau. Je n’avais aucune urgence pour mener à bien ce projet, mais je souhaitais avant tout qu’il me corresponde au niveau des valeurs. Je quitte justement un ministère qui ne me correspond plus à ce niveau-là et je voulais les retrouver.
C’était vraiment un des critères majeurs pour monter ce projet et La Cabane d’Achille & Camille s’inscrit complètement dans cette dynamique de bienveillance, du respect du rythme de chaque enfant, d’accompagnement à la parentalité, ce qui est exactement ce qu’il me manquait dans mon travail en tant que directrice d’école.
Vous n’étiez donc pas dans la petite enfance avant de vous lancer, pourquoi avez-vous changé pour vous reconvertir dans la petite enfance ?
Il y a des points communs et des divergences. Le point commun reste le travail d’équipe parce qu’en tant que directrice-gestionnaire, je reste à la tête d’une équipe de professionnel.le.s et ça me passionne énormément.
Ce qui est différent, c’est le temps. La richesse de ce nouveau projet fait que je gère mon temps comme j’en ai envie : si je souhaite accueillir des familles pendant une ou deux heures dans mon bureau parce qu’ils en ont en besoin pour nous confier leur enfant, je peux enfin le faire. Et ça, c’est précieux, je me sens plus libre !
Vous parlez de liberté alors que vous venez de rejoindre une franchise. Certaines personnes pourraient croire que celle-ci vous impose des barrières, est-ce le cas ?
Je trouve qu’avec La Cabane d’Achille & Camille, on trouve le bon équilibre entre la franchise et la gestion personnelle de la micro-crèche. Je suis libre en tant que cheffe d’entreprise de gérer mon emploi du temps, mon recrutement… Sauf certaines contraintes de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) [rires]. Et je perçois la franchise comme des accompagnateurs, des guides.
Effectivement, on a un cadre à respecter mais on le sait en signant le DIP (Document d'Information Précontractuelle) donc on sait dans quoi on s’engage. Je me sens vraiment libre avec la franchise.
Comment avez-vous été accompagné dans l’ouverture de votre micro-crèche en franchise ?
L’accompagnement se situe à différents moments du projet. En amont, ça débute par la rencontre avec Junior [Noubissi, président-directeur général et co-fondateur de La Cabane d’Achille & Camille] et Anne-Laure [Noubissi, directrice et co-fondatrice de La Cabane d’Achille & Camille] au siège de l’entreprise puis en micro-crèche.
J’ai trouvé ça très intéressant d’avoir ces 2 parties du rendez-vous : se rendre directement sur le terrain pour voir le côté concret et pratique est un choix judicieux, on est immergé dès le début et j’ai trouvé ça chouette.
Puis arrivent les formations théoriques et pratiques qui étaient très intéressantes même si parfois, ça m’a paru un peu long étant donné mon parcours. Il faut également respecter le fait que tous les franchisés présents ont des profils totalement différents et les formations doivent être adaptées à chacun.
L’accompagnement a été très précieux au coeur du projet, juste avant l’ouverture, sur toute la partie administrative, architecturale, etc. Les membres de l’équipe du siège de la franchise sont tous intervenus à des moments différents selon leur domaine de compétence.
Trois mois après l’ouverture, je trouve que c’est un peu différent. On a ouvert, tout roule, les familles sont accueillies, la structure est bien remplie donc c’est normal que la franchise priorise d’autres franchisés.
Les formations théoriques et pratiques proposées par le réseau La Cabane d’Achille & Camille vous ont-elles permises concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
Par rapport à mon parcours professionnel, la formation théorique a été extrêmement riche, dense, certains chapitres étaient très lourds en termes de contenu mais c’est ce qui m’a le plus apporté au niveau des connaissances pures : créer La Cabane, monter le dossier PMI, etc.
Des modules ont été tout aussi riches mais bien plus légers avec la partie Snoezelen par exemple qui était une vraie bouffée d’oxygène.
Les deux semaines de formation sur le terrain étaient super, ça vaut toutes les formations du monde. Le fait d’être sur le terrain, deux semaines complètes, avec les équipes pédagogiques, pouvoir prendre des photos, avoir accès aux supports, etc. C’est la meilleure imprégnation qui soit, sincèrement.
Finalement, les quatre semaines ont toutes leurs intérêts, elles ont toutes du sens, elles sont fondamentales.
Envisagez-vous d’ouvrir plusieurs structures avec La Cabane d’Achille & Camille ?
Oui, je réfléchis déjà à une seconde ouverture. Je ne suis qu’à quelques mois d’ouverture et je commence à prendre mes marques, à mieux m’organiser. J’ai beaucoup de travail au sein de la micro-crèche avec mon rôle de gestionnaire, de référente technique et d’éducatrice de jeunes enfants, mais mon idéal serait d’en ouvrir une deuxième.
En termes de chiffre d’affaires, vous étiez-vous fixé des objectifs ? Si oui, ont-ils été atteints ?
Je n’ai pas encore atteint les chiffres que je me suis fixés dans mon prévisionnel mais je ne m’affole pas car si aujourd’hui ma structure n’est pas complète, elle le sera en 2023 et j’ai déjà une liste d’attente de constituée. Je devrais avoir atteint mes objectifs en avril prochain et en septembre, je ne pourrais déjà plus accueillir de nouvelles familles alors que je suis en zone rurale.
Comment gérez-vous vos différents rôles au sein de la micro-crèche ?
Pour l’instant, c’est un peu compliqué, surtout que mon naturel fait que je n’arrive pas à rester toute la journée dans mon bureau [rires]. Donc la partie « gestion » est plus difficile pour moi car ce n’est pas mon coeur de métier. Dès que j’entre dans la pièce de vie, j’ai ce besoin d’y rester, de discuter avec les familles, l’équipe pédagogique et m’occuper des enfants.
J’essaie de me cloisonner des temps dédiés à la gestion et d’autres sur le terrain, car en théorie, le taux d’encadrement est suffisant pour le nombre d’enfants donc ils n’ont pas besoin de moi… Mais mon coeur m’appelle quand même [rires] !
Je suis à un stade où je continue de travailler le soir, depuis chez moi et mon objectif de la nouvelle année et de ne plus le faire.
En tout cas, l’équipe pédagogique est rassurée de savoir que je peux à tout moment aider sur le terrain et que je ne suis pas la directrice « paperasse », enfermée toute la journée dans son bureau.
Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats qui souhaiteraient ouvrir une microcrèche en franchise ?
Il faut clairement une motivation au-delà de la moyenne. Ça ne sera pas tout beau, tout rose tous les jours : ça sera très irrégulier, il y aura des hauts comme des bas.
Monter un projet comme celui-ci, c’est un projet de famille. Aujourd’hui, si je n’avais pas un conjoint super qui m’entend parler de La Cabane d’Achille & Camille toute la journée, je n’aurais pas été jusqu’au bout parce que je sais que c’est quelqu’un qui assure la vie de famille, j’ai une fille en bas âge et ça m’aide beaucoup quotidiennement.
Alors si vous aussi vous souhaitez ouvrir une micro-crèche avec une enseigne bienveillante plaçant la formation et l'accompagnement au coeur du projet, rendez-vous sur la fiche franchise La Cabane d'Achille & Camille pour en savoir plus.