« Les remontées terrain des licenciés sont capitales pour faire évoluer le réseau », Fabien Paumier (directeur réseau Intérieurs Privés)
Beaucoup de choses bougent depuis quelques mois au sein du réseau Intérieurs Privés, qui dévoile notamment un nouveau concept de magasin et s’apprête à intégrer un animateur réseau pour mieux accompagner le développement de ses licenciés. Fabien Paumier, directeur réseau, revient pour Toute la Franchise sur ces nouveautés, les perspectives de développement de l’enseigne et les compétences requises pour ouvrir un point de vente Intérieurs Privés.
INTÉRIEURS PRIVÉS
Quel est, en quelques mots, le concept d’Intérieurs Privés ?
C’est un concept de magasins, avec à la fois beaucoup de concurrence et aucune !
Beaucoup car le marché de la rénovation intérieure sur lequel nous évoluons comporte de nombreux acteurs et aucune en même temps car nous sommes les seuls à proposer un concept aussi abouti, qui va jusqu’aux petits détails de décoration. Dans nos magasins, on retrouve environ 70% qui est dédié à l’aménagement sur mesure de la maison, c’est-à-dire les placards, les dressings, les bibliothèques, les sous-escaliers, les meubles TV ou les chambres,10% à 15% pour la cuisine, et le reste pour la décoration intérieure. Il peut s’agir de cadres, de tapis, de rideaux, de papiers peints, de fauteuils, de canapés ou de luminaires. Ce que nous voulons, c’est que l’aménagement puisse se faire de A à Z dans nos magasins. Nous avons pour cela sélectionné une douzaine de partenaires français pour proposer leurs produits dans nos magasins et offrir des packages clé en mains à nos clients.
Cet aspect-là est tout nouveau. Depuis trois mois, les nouvelles ouvertures de magasins sont équipées du nouveau concept intérieur. Celui-ci va progressivement être déployé dans l’ensemble de nos magasins pour une expérience client optimisée.
Vous regroupez pour l’instant un peu plus d’une vingtaine de magasins. Quels sont vos objectifs de développement ?
Nous prévoyons entre cinq et sept ouvertures en 2024. Nous avons actuellement trois signatures en cours et plusieurs à venir dans les prochains mois et avons déjà signé trois contrats pour 2025.
Mais notre objectif principal est de ne pas avoir d’objectif ! Il est hors de question pour nous de partir sur des chiffres précis qui nous obligeront à faire du quantitatif à tout prix sans nous soucier du qualitatif. Nous ne voulons pas nous tromper dans le recrutement de nos licenciés et prendre le risque de forcer le destin si nous ne sommes pas certains d’être face aux bons candidats.
Qu’est-ce qui fait un bon candidat selon vous ?
Le feeling d’abord et l’appétence pour notre métier. Il faut aimer la décoration, avoir un esprit créatif et des compétences commerciales. Le côté financier a son importance aussi même si ce n’est pas le point central. Nous demandons un faible apport personnel, de 20.000€, qui permet à des créateurs d’entreprise avec de petits budgets de nous rejoindre.
Mais j’insiste beaucoup auprès des candidats que je reçois sur l’importance de ne pas foncer tête baissée dans le projet s’ils n’ont pas les reins assez solides financièrement. Je refuse de mettre une famille entière en difficulté parce que le père ou la mère a décidé de s’engager chez nous sans en mesurer les conséquences !
Mis à part cette passion pour notre métier et tout ce qu’il regroupe et l’aspect financier, je pense que tout le reste viendra avec notre formation.
En quoi consiste-t-elle ?
C’est à la fois un parcours de formation théorique/technique/pratique pour bien comprendre tous les aspects du métier et une formation à la méthode de vente en dix étapes. On balaie aussi bien les questions de la qualité de l’accueil que la gestion des avis clients sur Google ou les réseaux sociaux. Nous leur proposons d’ailleurs également une journée de formation sur les réseaux sociaux en eux-mêmes et toute la communication qui va autour. Comment bien répondre à un post, à quel rythme publier et comment bien le faire, tout cela s’apprend et nous tenons à accompagner nos licenciés dans cet apprentissage.
Une fois qu’ils sont intégrés dans votre réseau, les licenciés sont-ils impliqués dans son développement et son évolution ?
Complètement ! Ce sont leurs remontées terrain qui sont les plus importantes pour faire évoluer le réseau dans le bon sens. Nous sommes donc très attentifs à ce qu’ils nous disent et aux échanges que nous pouvons avoir avec eux. Notre dernière opération commerciale a par exemple été menée après concertation avec six gérants de magasins du réseau. Nous les avons consultés en amont et ce sont leurs avis qui ont permis de déterminer les éléments clé. Autre exemple, certains magasins nous ont remonté que notre gamme de déco manquait de diversité. Ils voulaient plus de coloris, plus de peps. Nous avons donc lancé un sondage et avons ajouté les références qui ressortaient au catalogue des propositions.
C’est très important pour nous que les avis de nos adhérents soient pris en compte et que leurs spécificités soient prises en considération. Cela implique notamment de ne pas faire de communication nationale mais de leur laisser privilégier les communications locales en fonction de leurs besoins.
Le licencié a cette particularité qu’il est sans cesse en demande de conseils pour avancer et réussir. Il a besoin d’échanges et d’accompagnement.
Vous êtes principalement implantés en France, avec un magasin au Luxembourg également. Envisagez-vous un développement à l’international à l’avenir ?
C’est une volonté que nous avons pour l’avenir mais je pense qu’il est encore un peu tôt pour y songer réellement. Nous voulons en priorité nous occuper de la France car il y a déjà énormément d’opportunités à saisir dans le pays. Nous souhaitons nous implanter dans les grandes villes de France même si historiquement nous sommes un réseau implanté dans les sous-préfectures et les petites villes. Notre clientèle reste une clientèle premium qui veut faire appel à un magasin disposant d’une vision globale proche de chez elle. Nous devons donc poursuivre notre développement pour proposer ce service au plus grand nombre en France.
Ensuite bien évidemment, l’international nous attire. D’ailleurs, le marché Belge et Allemand est à portée de main puisque nous sommes alsaciens ! Mais encore une fois, ce n’est pas la priorité.
Quelles sont, pour vous, les différences entre manager des salariés et manager des licenciés ?
Le licencié a cette particularité qu’il est sans cesse en demande de conseils pour avancer et réussir. Il a besoin d’échanges et d’accompagnement alors qu’avec le salarié, il y a plus une notion de chacun à son poste. Il faut garder à l’esprit qu’on gagne ensemble et qu’on perd ensemble également ! C’est comme dans le sport, les réussites sont communes…. Et les échecs le sont aussi !
Il est très important pour moi d’être présent pour nos licenciés. Je refuse de les laisser dans l’attente s’ils ont un besoin. Ils savent qu’ils peuvent compter sur moi et que j’essaie d’être le plus réactif possible.
Quels conseils donneriez-vous à un candidat qui hésite à aller au bout de son projet de création d’entreprise ?
Je lui dirais que faire le choix d’Intérieurs Privés, c’est limiter les risques financier. Pas besoin d’hypothéquer sa maison ou de s’endetter pour des années pour nous rejoindre, ce qui est déjà un critère très important à mon avis. Ouvrir un magasin à nos côtés, c’est également exploiter un concept unique. Personne sur notre marché ne propose un concept aussi abouti que le nôtre et ça fait une vraie différence !
Enfin, nous avons une stratégie digitale très poussée, qui nous permet de nous démarquer encore plus sur internet et donc, de booster l’activité de nos magasins ! Il n’y a vraiment aucune raison d’hésiter à ouvrir un magasin Intérieurs Privés si vous le souhaitez ⇩